![[Critique] BRAINSTORM [Critique] BRAINSTORM](http://media.paperblog.fr/i/612/6127305/critique-brainstorm-L-BscMSd.jpeg)
Titre original : Brainstorm
Note:
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Origine : États-Unis
Réalisateur : Douglas Trumbull
Distribution : Christopher Walken, Nathalie Wood, Louise Fletcher, Cliff Robertson, Jordan Christopher, Donald Hotton, Joe Dorsey…
Genre : Drame/Science-Fiction/Fantastique/Adaptation
Date de sortie : 1 février 1984
Le Pitch :
Après des années de travail et de recherche, deux scientifiques, Mike Brace et Lilian Reynolds, ainsi que leur équipe, parviennent à mettre au point une machine révolutionnaire qui permet d’enregistrer toutes les émotions et les sensations d’un être humain et de les transférer sur un autre. Passé l’excitation et l’émerveillement de la découverte et du fruit du labeur, viendront les dérives et les désillusions occasionnées par une telle trouvaille…
La Critique :
Voilà un film qui m’a donné du fil à retordre, si on peut dire ça comme ça. En fait, j’ai carrément été obligée de le revoir une seconde fois d’affilée et d’obtenir des informations sur ce dernier par la suite pour bien saisir toutes les ficelles du scénario. À mettre sur le compte de ma fatigue ou sur un récit un tout petit peu bancal. Petit hic, la tout première scène m’a un peu mis mal alaise avec le cobaye singe, (car oui cela existe encore..), mais cela dit, la scène en question pourra peut-être faire réfléchir certains quand à la vivisection.
La musique tout d’abord, est l’élément qui me vient bizarrement en premier. Elle est magnifique et totalement en adéquation avec cette oeuvre si particulière de Douglas Trumbull. Dès le début, dès les premières images, la musique est puissante et s’accorde à merveille avec le thème de la science-fiction et du film. Elle sera présente sur toute la durée et accompagnera superbement chaque moment fort, notamment sur la fin.
Le sujet principal du film est très original (le film est adapté de l’oeuvre de Bruce Joel Rubin). Le réalisateur, vraiment doué, a également su choisir de formidables acteurs et actrices. Christopher Walken donne une excellente prestation pleine d’authenticité et de justesse, (même si dès que je le vois je frissonne, j’ai bien du mal à le dissocier de son rôle dans Sleepy Hollow). Il est parfaitement à son aise et s’accorde très bien avec les deux autres têtes d’affiches que sont la talentueuse Nathalie Wood, remarquablement touchante (qui connu un destin tragique, décédée avant la fin du tournage), et la fantastique Louise Fletcher, juste à souhait, vraie et brillante (qui restera à jamais gravée dans les mémoires grâce à son rôle dans Vol au-dessus d’un nid de coucou).
Côté esthétique, on peut dire que la façon dont est tourné le long-métrage est tout de même assez originale, les plans sont multiples, la façon de filmer aussi. On joue avec le temps, donc la caméra et les effets s’adaptent en fonction, notamment quand on remonte dans les souvenirs du personnage du Docteur Lillian Reynolds. Quand aux effets-spéciaux, évidemment ils ont beaucoup vieilli, le film n’étant pas tout jeune, depuis de l’eau a coulé sous les ponts en la matière mais cela reste très plaisant à regarder, c’est loin d’être moche et on a connu bien pire dans le même domaine. Il n’y a pas une once de ridicule dans les effets, c’est même harmonieux et bien orchestré, c’est plein de couleurs et de formes diverses, rien à faire ça m’a vraiment plu. D’ailleurs en parlant d’effets-spéciaux il faut savoir que Douglas Trumbull en est l’un des fondateurs reconnus. Certains le qualifient même de « Légende vivante des effets-spéciaux ». Il avait été récompensé pour son travail précurseur sur 2001 L’odyssée de l’espace, de Stanley Kubrick en 1968.
Point de vue très personnel, on retrouve un peu d’Eternal Sunshine of the Spotless Mind, de Michel Gondry dans Brainstorm. Pourquoi cela ? Et bien l’aspect de l’amour perdu, l’amour de deux êtres que le temps a éloigné et la réminiscence des souvenirs heureux peut peser dans la balance des choix personnels, s’ils arrivent à l’emporter sur les mauvais. Le rapprochement fait avec le beaucoup plus récent film de Gondry, c’est la conservation des souvenirs heureux qui tissent un amour puissant. Le cadeau des souvenirs de Mike à Karen offre (à mon sens) le plus beau moment du film. Un moment se répartissant sur plusieurs scènes, qui offre une poésie magnifique, une douceur infinie et un jeu d’acteurs au sommet.
Une fois que l’on a compris tous les ressorts de la trame, qu’est-ce que l’on peut en penser ? Et bien que Brainstorm, qui figure parmi les classiques du cinéma de science-fiction, est un film franchement remarquable. Alors c’est vrai, chose bizarre, je ne peux pas le mettre au Panthéon de mes meilleurs films, ni même dire qu’il m’a touché outre mesure, car il manque ce petit quelque chose qui aurait pu faire de lui un film parfait.
Néanmoins, une fois dit tout ça, après analyse, qu’est-ce qu’il en reste ? De quoi se souvenir ?
Certainement de cette fin sur les chapeaux de roues, d’une beauté incroyable pleine d’amour et couronnée par des acteurs de talent, qui y croient dur comme fer. Le message de l’oeuvre de Douglas Trumbull est universel, sublime et touchant. Une fin fantastique et apaisante à laquelle on a envie de croire.
@ Audrey Cartier
![[Critique] BRAINSTORM brainstorm-Walken](http://media.paperblog.fr/i/612/6127305/critique-brainstorm-L-hlQDRl.jpeg)
Crédits photos : MGM