Si vous avez 1h41 de temps de vie à perdre, les Dézint’ vous conseillent fortement d’aller vous poser devant Intersections, « thriller » franco-américano-marocain comme sa fiche l’indique.
Alors on critique souvent à tord les films français … « trop » ceci, « pas assez » celà … mais ce long-métrage là vient donner raison à tous les détracteurs de ce cinéma, souvent ambitieux mais pêchant dans la réalisation.
En effet, on est vite déçu lorsque l’on comprend qu’une grande partie du film se déroulera dans un espace restreint, réduisant à zéro tout l’espoir suscité par un début des plus prometteur … Frustrant. Pourtant y’a de la place dans le plus grand désert du monde !
On a également de réelles difficultés à s’attacher aux personnages, se demandant souvent lequel d’entre eux est le héros, celui qu’on doit aimer pour les valeurs qu’il défend. Cette réponse on l’obtient, oui, mais 10 minutes avant la fin du film … trop tard pour emmener un quelconque spectateur dans une aventure qu’il suivra comme un enchainement de séquences montées de façon surprenante …
« Mais attends comment il est arrivé là celui-la ?! »
La bande son, alors là gros raté du film, n’arrange rien ! En plein Sahara on ambiance avec de la country music … sans doute pour « faire américain », qui sait … Mais au delà de ça, l’émotion que pouvaient susciter certaines scènes étaient carrément annihilée par une musique totalement à coté de la plaque.
Au final, Intersections est selon nous condamné au bide. Pour un film qui voulait dans le fond parler du comportement des hommes dans ce monde dirigé par l’argent, il réussira probablement à faire économiser une place de ciné à ceux qui, ayant envie de découvrir la dernière réalisation de l’auteur de Die Hard 4, liront ces quelques lignes.
Note des Dézint’ : 1