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Présentation de René Frégni : sa bibliographie (1/7)

Publié le 09 février 2013 par Sheumas

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Œuvre marquée par le vécu du romancier qui vit à Manosque et a longtemps animé des ateliers d’écriture à la prison des Baumettes près de Marseille. On retrouve dans son œuvre des thèmes privilégiés comme ceux de la figure de la mère, l’enfance, le milieu carcéral, les relations père fille...

Les Chemins noirs (1992) C’est une sorte de voyage au bout de la nuit qu’accomplit le personnage de René Brandoli héros de ce roman picaresque qui entraîne le lecteur dans une fuite en avant, à travers l’Europe au contact d’une humanité inquiétante, parfois aux limites du sublime ou du dérisoire.

Le Voleur d’innocence (1994) : l’histoire d’un enfant qui devient voleur et finit par être incarcéré au seuil de l’âge adulte.

Où se perdent les hommes (1996) : Ralph anime un atelier d'écriture dans une prison de Marseille. Un jour il voit arriver un détenu étrange, Bove, condamné à dix-huit ans de réclusion pour le meurtre de sa femme. Cet homme, toute la prison en parle sans l'avoir jamais vu. Depuis trois ans qu'il est enfermé, c'est la première fois qu'il franchit le seuil de sa cellule. Ralph découvre que ce prisonnier vit dans huit mètres carrés avec le fantôme de sa femme Mathilde qu'il peint inlassablement sur les murs de son cachot. Dès lors la personnalité de Bove ... l'obsède et, lorsque celui-ci tente de se suicider, Ralph n'a plus qu'une idée : le faire évader.

Elle danse dans le noir (1998) : évocation douloureuse de la mère tant aimée et victime d’un cancer, accompagnée jusqu’au moment ultime par l’enfant devenu écrivain.

On ne s’endort jamais seul (2000) : disparition de la fille d’Antoine, le narrateur, à la sortie de l’école. Fou d’inquiétude, et aidé par un ancien caïd rencontré en prison (lors de ses ateliers d’écriture) ce dernier se lance alors dans une recherche éprouvante dans les milieux sordides de Marseille.

Tu tomberas avec la nuit : (2009) René Frégni, de par son humanité et sa pratique des ateliers d’écriture en milieu carcéral, connaît d’anciens truands devenus des amis. C’est l’une des raisons pour lesquelles les « caïds » tiennent une place de héros dans ses romans. Ainsi, dans cet ouvrage inspiré du vécu, le romancier nous entraîne dans une lutte rageuse et désespérée (quasi kafkaïenne) contre un juge qui harcèle son personnage, le place en garde à vue et cherche à tout prix à l’anéantir pour s’en prendre indirectement au truand dont il est l’ami.

La Fiancée des corbeaux (2011) : l’évocation sous forme de journal de la solitude de l’écrivain dont la fille chérie (Marilou) a quitté la maison pour aller faire ses études.


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