




En m'éloignant du Rielo pour rejoindre le campo Ruga, les ruelles s'animent, le brouillard se fait plus nébuleux, je croise des Vénitiens qui vont et viennent, puis disparaissent subitement.
Je ne suis plus seule.
Une lumière particulière, comme un rayon de soleil, attire mon regard, je m'engage dans la calle del Terco.
En avançant, je m'aperçois que c'est le mur jaune de la maison au bout de la calle qui donne cette clarté subite et lorsque j'arrive sur le petit campiello, l'horizon est totalement bouchée le canal est envahi par une épaisse brume.
San Piero n'est qu'une ombre sombre qui se dérobe au regard.
Un fantôme sur un bateau, la silhouette d'un homme qui bricole ...
Bon Week-End à tous