Magazine Cinéma

Rencontres du 3ème type (Close Encounters of the Third Kind)

Publié le 09 février 2013 par Cinephileamateur
Rencontre du 3ème type De : Steven Spielberg.
Avec : Richard Dreyfuss, François Truffaut, Teri Garr, Melinda Dillon, Bob Balaban, J. Patrick McNamara, Lance Henriksen, Roberts Blossom, Shawn Bishop, Warren J. Kemmerling, Josef Sommer, Cary Guffey, Carl Weathers, Justin dreyfuss, Adrienne Campbell...
Genre : Drame - Fantastique.
Origine : États-Unis.
Durée : 2 heures 15.
Date de sortie : 24 février 1978.
Synopsis : Des faits étranges se produisent un peu partout dans le monde : des avions qui avaient disparu durant la Seconde Guerre mondiale sont retrouvés au Mexique en parfait état de marche, un cargo est découvert échoué au beau milieu du désert de Gobi.
Dans l'Indiana, pendant qu'une coupure d'électricité paralyse la banlieue, Roy Neary, un réparateur de câbles, voit une "soucoupe volante" passer au-dessus de sa voiture. D'autres personnes sont également témoins de ce type de phénomène : Barry Guiler, un petit garçon de quatre ans, est réveillé par le bruit de ses jouets qui se mettent en route.
Cherchant à savoir d'où proviennent ces ovnis, Roy Neary se heurte aux rigoureuses consignes de silence imposées par le gouvernement fédéral. Obsédé par ce qu'il a vu et hanté par une image de montagne qu'il essaie désespérément de reconstituer, il est abandonné par sa femme Ronnie et ses enfants. Il n'y a que Jillian, la mère de Barry, qui le comprenne.
Parallèlement à ces événements, une commission internationale conduite par le savant français Claude Lacombe s'efforce d'en percer le mystère. Une évidence s'impose bientôt à eux : une forme d'intelligence extraterrestre tente d'établir un contact avec les Terriens.
Bande annonce originale
"Tout ce qu’il y a de toxique dans la région c’est vos conneries !"
3
Rencontre du 3ème type
Avec "Rencontres du 3ème type", c'est encore un grand classique de la filmographie de Steven Spielberg que je n'avais pas vu. Je sais pas pourquoi mais le film ne m'attirait pas plus que ça, je n'étais pas spécialement plus emballé que ça par le synopsis et seule une mise en scène du cinéaste pouvait susciter ma curiosité. J'ai en tout cas réparé mon erreur et j'ai enfin pu voir ce film.
Comme je m'y attendais, ce genre d'histoire c'est pas trop ma came. Non pas que ce soit mauvais bien au contraire le scénario écrit par Steven Spielberg est plutôt bon mais je n'arrive pas à accrocher à ce genre d'histoire qui se prend un peu trop la tête à mon goût. Après, voir ce genre de rencontre de façon pacifiste m'a en tout cas bien plu mais globalement je suis quand même resté sur ma faim. Fort heureusement, cette histoire possède un humour un peu léger qui fait que la pilule est mieux passé et si je n'accroche pas plus que ça, j'ai quand même réussi à apprécier le spectacle que l'on me proposait.
Le vrai truc c'est que tel un "2001, l'odyssée de l'espace" version soft, je suis vraiment loin d'être fan de ses films qui cherche à avoir une trop grande profondeur philosophique, qui se prenne un peu trop la tête pour pas grand chose à mon sens. Je trouve ça intéréssant, je dis pas le contraire surtout que parfois ça soulève de bonnes questions mais le principe m'emballe pas surtout en terme de science fiction où d'une manière plus simpliste, je préfère les long métrage sans prise de tête. Est ce que si le film se prend un peu la tête il est forcément mauvais ? Je ne pense pas mais il me perd un peu en route ça c'est évident.
Ça me déstabilise encore plus lors de la scène finale, la scène où je me suis dit qu'on allait enfin voir les fameux visiteurs venus d'ailleurs qui m'a un peu laissé sur ma faim là encore. J'ai pas spécialement accroché au délire de son et lumières (même si je trouve ça très beau) et du coup, je me suis quand même senti frustré au point de me dire "tout ça pour ça" lorsque le générique de fin est apparu. Reste qu'avant cet épilogue, les différents personnages que l'on nous présente me sont apparus attachants notamment celui de Roy Neary dont l'évolution et la folie est assez plaisante.
Si je n'aime pas spécialement ce genre d'histoire, le casting est déjà plus accrocheur et fait parti des choses qui m'ont permis de rester captiver par cette histoire. Roy Neary justement dont j'ai bien aimé l'évolution est très bien interprété par un Richard Dreyfuss que j'ai apprécié de retrouver après "Les Dents de la mer" même si je préféré sa performance dans ce dernier film. L'acteur reste charismatique et incarne bien le héros de ce récit avec ce qu'il faut de folie sans jamais trop tomber dans le ridicule sauf peut être lors de la fameuse scène où il va mettre sa maison sans dessus dessous. J'ai en tout cas aimé le jeu de ce comédien qui à su me faire oublier son précédent film avec Steven Spielberg de très bonne manière.
Même si il s'en sors bien aussi, j'ai un peu moins accroché à François Truffaut en Claude Lacombe. L'acteur n'est pas mauvais mais il m'est apparu un brin trop léger et parfois cela joué sur sa crédibilité à mes yeux. Je pense qu'on aurait pu faire quelque chose de plus fort et de plus intéréssant avec son personnage mais bon le résultat reste quand même assez correct grâce à une bonne direction artistique. Ce qui est dommage c'est que je ne connais pas le travail du bonhomme que ce soit en tant qu'acteur mais aussi en tant que réalisateur et ce film m'a pas spécialement donné envie de m'y plonger plus que ça. Ça sera sans doute pour plus tard...
A côté, Melinda Dillon en Jillian Guiler m'a elle aussi paru légère parfois mais m'a déjà nettement plus convaincu. Bon je pense pas que je retiendrais longtemps sa performance dans ce film mais elle dégage quand même un petit quelque chose qui fait que même lorsque son personnage est un peu risible, je suis resté accroché à elle. J'ai bien aimé aussi le jeu de Cary Guffey en Barry Guiler. Le jeune acteur à une bouille sympathique et je regrette d'ailleurs qu'on ne le voit pas un peu plus à l'écran car du coup, on ne le sens jamais réellement en danger.
Le reste du casting est plutôt bon sinon je n'ai rien de particulier à rajouter. Teri Garr en Ronnie Neary s'en sors bien même si on exploite pas toujours son rôle, Bob Balaban dans la peau de David Laughlin est très bon aussi au point que par moment il vole même la vedette dans son duo avec François Truffaut et ça m'a bien fait plaisir de voir à l'image Lance Henriksen en Robert même si là encore, son rôle ne m'ait pas apparu plus exceptionnel que ça. Bref, dans l'ensemble j'ai trouvé que cette distribution allait du léger correct au très bon et même si je ne trouve pas tout parfait le casting me semble malgré tout quand même intéréssant à voir évoluer.
Mais le très gros point fort du film reste sans nul doute à mes yeux la réalisation de Steven Spielberg. J'admets volontiers que je ne suis pas très objectif car j'adore ce cinéaste qui fait parti de ceux qui ont fait naître ma cinéphilie mais si j'ai réussi à garder un léger pouvoir de fascination sur ce film, c'est sans nul doute grâce à la beauté des plans que le cinéaste nous propose. Pourtant, avec un rythme assez lent où il se passe pas grand chose, c'était pas gagné d'avance mais les différentes scènes s'enchaînent malgré tout avec une belle fluidité et on à des passages que je trouve magnifique comme la fameuse scène finale ou encore la scène où le jeune Barry ouvre la porte de chez lui et se retrouve ébloui par la lumière de nos visiteurs.
Comme dans nombreux de ses films, le long métrage regorge de plans assez intelligent qui font même office de références à tel point qu'il n'est pas étonnant de voir parfois certains réalisateurs imité ou rendre hommage à Steven Spielberg en l'égalant très rarement. Beaucoup de plans restent ancrés dans ma mémoire même après la projection et si le sujet ne m'a pas passionné plus que ça, je trouve toujours assez impressionnant de voir ce que Steven Spielberg peut faire avec sa caméra sans jamais pourtant en faire trop, en restant dans une sobriété diablement efficace.
Après, le film à quand même pris un petit coup de vieux mais il reste très agréable à regarder avec en plus des effets visuels d'une grande beauté. Je suis pas fan du délire "Jean Michel Jarre" à la fin (je vais nommer la scène finale ainsi pour pas trop spolié) mais elle reste visuellement très belle tout comme le fameux vaisseaux mère qui lors de son apparition m'a vraiment fasciné. Les décors sont en tout cas parfaitement exploité, tout aussi bien exploité que la bande originale composée par John Williams qui est une nouvelle fois magnifique également.
Pour résumé, je ne regrette pas du tout d'avoir enfin pu découvrir "Rencontres du 3ème type" qui à ce jour et avant que je poursuive le reste de sa filmographie est le film qui m'ait apparu comme étant le plus complexe de Steven Spielberg. Résultat ? Je pourrais le revoir mais sans pour autant en abuser surtout que je suis loin d'être fan du délire tout en reconnaissant que faire de cette rencontre, une rencontre pacifiste reste intéréssant. Le casting n'est pas parfait mais s'en sors très bien. Mais c'est surtout grâce à la mise en scène que je suis resté captivé de bout en bout sans m'ennuyer même si il y à fort à parier qu'avec un autre traitement, un autre metteur en scène, le résultat aurait pu être différent. Un long métrage qui reste à voir.
Ce que j'ai aimé :
  • Richard Dreyfuss très bon en Roy Neary
  • Une mise en scène de Steven Spielberg fascinante
  • Une très bonne bande originale de John Williams
  • Une bonne exploitation des décors
  • Des effets visuels très bon malgré le petit coup de vieux du film

Ce que j'ai moins aimé :
  • Le scénario, c'est pas trop mon délire ce genre de truc
  • De bons acteurs mais parfois un peu trop léger
  • Le rythme trop lent à on goût

Rencontre du 3ème type
Rencontre du 3ème type Rencontre du 3ème type Rencontre du 3ème type Rencontre du 3ème type Rencontre du 3ème type Rencontre du 3ème type Rencontre du 3ème type



Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Cinephileamateur 3469 partages Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazines