Les meilleures choses ont une fin…
Le roi de France commença à prendre ombrage des mœurs de ce cardinal particulièrement immonde, surtout après une sombre histoire avec l’une des jeunes filles de la cour de la reine.
Profitant d’un passage dans la capitale, le religieux, toujours aussi démoniaque, avait plus ou moins séduit une demoiselle d’honneur qui était proche de l’épouse du monarque au Palais Royal.
Mais, dans l’intimité, la belle demoiselle, issue de la plus grande noblesse, se sentie prise au piège et humiliée par ce déjà vieux pervers qui aurait pu être son père, pour le moins. Elle se défendit alors avec rage. Les mousquetaires du cardinal se ruèrent, à son appel, dans la chambre. Ces Cornées du Diable, fidèle à leur sinistre réputation ne firent pas les choses à moitié. En peu de temps, la belle était égorgée, puis violée et coupée en morceaux, avant que son corps ne soit jeté en Seine.
Bien entendu, l’esprit manipulateur du cardinal imagina une légende autour de la disparition de la belle, et fit courir les bruit qu’elle avait été victime des savoyards à la solde du Dauphin. Ce qui était impossible, puisqu’à cette époque, Savoy et Dauphiné étaient en conflit, et que le Duc de Lesdiguière réglait ces querelles du fil de son épée. Mais, dans sa folie mégalomane, le cardinal avait omis ce simple fait, le détail qui tue et qui vaudra sa perte.
Les espions du Roi lui portèrent, assez rapidement un rapport sur ces faits. Citoyen de Venise, protégé par une sorte de statut d’ambassadeur de la Sérénissime République, même la couronne de France ne pouvait lui infliger le sort qu’il méritait. C’est donc la rage au cœur que le roi imposa le départ immédiat du mécréant et de sa bande de soudard hors de ses frontières.
Le Cardinalis pervertunt pris donc la route de Venise, se pensant toujours au dessus de toute loi et de la justice des hommes.
Mais, le roi de France avait fait transmettre un rapport au Conseil des X par ses espions… et Venise attendait le cardinal sans aucune envie d’oublier combien il avait sali, à l’étranger, l’image de la République et, par conséquence, le crédit des marchands vénitiens dans ces contrées.
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Ce récit est une fiction. Toute ressemblance avec des personnes vivantes ou ayant existé ne serait que coïncidence fortuite.