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Flight - Critique

Par Nopopcorn @TeamNoPopCorn
Flight - Critique4.00 sur 50 basé sur 1 votants.

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Préparez-vous à l'atterrissage !

Synopsis : "Whip Whitaker, pilote de ligne chevronné, réussit miraculeusement à faire atterrir son avion en catastrophe après un accident en plein ciel... L'enquête qui suit fait naître de nombreuses interrogations... Que s'est-il réellement passé à bord du vol 227 ? Salué comme un héros après le crash, Whip va soudain voir sa vie entière être exposée en pleine lumière."

Yanchasp portrait
Le(s) plus

Après 15 ans de Motion Capture, Robert Zemeckis, réalisateur des films Contact, Retour vers le futur et Seul au monde pour ne citer qu'eux, revient au film en Live action; Et autant vous dire que le film Flight commence très fort,  avec une scène de Denzel Washington en pilote d'avion qui s'envoi au 7ème ciel avec comme carburant : sexe, alcool et drogue. (...)

  • L'Avis de Yanchasp - Cliquez pour lire la suite (8/10)


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    Si vous avez vu la bande-annonce, vous devez savoir qu'elle résume surtout le point de départ du film, le crash du vol 227. La suite de l'histoire concerne l'enquête autour du crash de l'avion et de son pilote Whip Whitaker (Denzel Washington).
    Le crash est une scène haute en tension et impressionnante sans pour autant jouer la facilité en usant des effets spéciaux: tout est dans la mise en scène de Zemeckis. On a véritablement l'impression d'être dans l'avion avec les passagers et on prie en espérant que ça ne nous arrive pas un jour.

    Le sang-froid du pilote Whip Whitaker ajoute à cette dose de stress, car il permet de faire contre-jour avec cette catastrophe et permet surtout d'avoir un repère qui augmente un peu plus le stress dégagé par les passagers.
    Denzel Washington réussit à poser l'avion et plus jamais vous ne prendrez un vol sans essayer de voir la tête du pilote pour déterminer s'il est en état de vous garder en vie jusqu'à l'atterrissage.
    A savoir que cette partie de l'histoire est inspirée d'une histoire vraie; à la différence que le pilote canadien Robert Piche a sauvé 300 passagers et qu'il n'était pas alcoolique, c'est son passé de criminel qui a été dévoillé par les médias pendant qu'il était érigé en héros.

    Whip Whitaker (Denzel Washington) est un pilote alcoolique qui n'a plus aucun contact avec sa femme et son fils.
    La période avant de passer devant la commission est une torture pour lui, il ne cesse de naviguer entre la désintox et la rechute, il se suicide à petit feu.
    Lors d'une fameuse scène dans un hôtel, où l'on se doute qu'il va craquer tout en gardant espoir, on a finalement envie de l'abandonner, il nous dégoûte. Comme quoi le jeu de Denzel Washington est une réussite, on ne le voit plus comme un acteur, mais comme le personnage à l'écran.
    D'ailleurs c'est Denzel qui tient pratiquement le film à lui tout seul, même si quelques acteurs viennent l'entourer, le film repose sur ses épaules (et celles de Robert Zemeckis).

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    On remarquera tout de même la participation même si elle est assez courte, d'un John Goodman décalé et drôle qui "est sur la liste" (voir le film!), de Kelly Reilly en toxico que croise Denzel Washington à l'hôpital et qui va essayer de le sauver. Ainsi que Don Cheadle et Bruce Greenwood.

    Une chose que l'on remarque également en regardant le film Flight, c'est le fil conducteur de "Bob" Zemeckis qui n'a presque pas bougé depuis Seul au monde : l'histoire commence par un crash d'avion, ensuite on a la descente aux enfers avec des périodes de haut, pour enfin se terminer sur un changement radical de vie.

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    Le(s) moins

    Mis à part la petite morale gentillette à la fin du film, il n'y a pas réellement de point négatif dans Flight.

    Ce qui est certain, Flight n'est pas une pub pour une compagnie aérienne et autant vous dire que le film ne risque pas de faire changer d'avis les personnes qui ont peur de prendre l'avion.

    Conclusion

    Ce n'est pas parce que le film commence par le crash de l'avion, que la suite n'est pas haute en tension. Au contraire, la deuxième partie est aussi stressante que la première, mais d'une autre façon.
    Le talent de Robert Zemeckis a été de nous faire vivre l'alcoolisme de Whip Whitaker (Denzel Washington), aussi fortement qu'une scène catastrophique.
    Ma note: 8/10

Spaz portrait
Le(s) plus

Walt "Whip" Whitaker est alcoolique, fume quelques joints et pour se requinquer sniffe de la coke, Whip Whitaker est pilote de ligne. Flight signifie vol, pourtant dans ce film il n'est question que de chute. Walt parvient à poser miraculeusement son avion victime d'une avarie fatale sauvant la quasi-totalité des passagers, alors qu'il est sous l'emprise de l'alcool. (...)

  • L'Avis de Spaz - Cliquez pour lire la suite (8/10)

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    C'est cet acte héroïque qui paradoxalement va l'obliger à confronter son alcoolisme et l'état de ruine de sa vie personnelle, à travers l'enquête qui est menée pour éclaircir les circonstances du drame.
    Le « Drama » avec ses histoires de rédemption est un genre dans lequel le cinéma US excelle, Flight bénéficie d'un scénario qui s'il ne révolutionne pas le genre lui redonne une jeunesse avec son portrait très juste de l'addiction alcoolique, son alternance de scènes dramatiques ou vraiment drôles, parfois même les deux à la fois ! Il ménage aussi des moments un peu étranges ou décalés comme cette conversation avec un patient cancéreux.

    Il entoure Whitaker d'une galerie de personnages dont j'ai trouvé les interprètes parfaits : Kelly Reilly dans le rôle d'une toxicomane auquel Whitman s'attache mais qui, contrairement à lui, veut vraiment sortir de l'addiction, John Goodman qui provoque des éclats de rire et vole chaque scène où il apparaît (il faut dire que le personnage est formidablement écrit), Don Cheadle impeccable en avocat qui va droit au but et Bruce Greenwood grand second rôle du cinéma américain (le capitaine Pike de Star Trek) dans son rôle de représentant du syndicat des pilotes un peu dépassé.

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    Il faut aussi mentionner l'apparition incroyable de James Badge Dale (qui sera à l'affiche de nombreux gros film cette année Lone Ranger, Iron Man 3 et World War Z) dans une scène poignante ou il joue un patient en phase terminale (il aurait perdu 10 kilos pour le role apres que Zemeckis l'ait trouvé « trop sain » pour le décrocher).
    Et puis bien sûr il y a Denzel washington qui porte le film sur ses épaules. Son interprétation sonne juste, Whip est un héros mais aussi un menteur, parfois médiocre, il semble se complaire dans sa chute malgré les soutiens qu'il reçoit et qu'il refuse. Son « talent » à paraître maître de lui-même en toute situation l'empêche de se sortir de sa condition. Jouer les alcooliques à l'écran peut être délicat car on peut vite tomber dans l'excès ou le ridicule mais Washington reste juste y compris dans les scènes d'ivresse. Je l'ai trouvé particulièrement bon dans une scène où il rend visite à son ex-femme et son fils.

    Flight marque surtout le retour gagnant, après 15 ans de film en motion capture de Robert Zemeckis (Retour vers le Futur, Forrest Gump, Castaway, Roger Rabbit wow n'en jetez plus) au live action.
    Protégé de Steven Spielberg à ses débuts il partage avec lui sa science du cadre et la précision millimétrique de sa mise en scène. Elle brille bien sûr dans la scène du crash vécue "de l'intérieur" (à éviter si vous devez prendre l'avion dans les 15 ans qui viennent !).Scène dont la force ne réside pas dans les effets spéciaux très discrets mais dans une véritable science du découpage (mention spéciale aux effets sonores). Sa mise en scène se montre aussi très efficace dans les séquences dramatiques. Elle se fait presque d'inspiration fantastique dans une scène muette se déroulant de nuit dans une chambre d'hôtel et dont le suspense est aussi fort que celui du crash.

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    Le(s) moins

    FLIGHT reste un mélodrame à gros budget avec Denzel Washington sur la rédemption si le personnage est sombre, les bons sentiments ne sont jamais très loin et on n'évite pas quelques moments larmoyants sur la fin. Mais, à mon sens ils restent dans une limite tout à fait acceptable.
    Certains pourront trouver le film un peu long, peut être abusés par la bande-annonce qui met en valeur le crash, personnellement je ne l'ai pas ressenti grâce à la construction du script et au jeu magnétique de Denzel Washington.

    Conclusion

    Comme les passagers du vol 227 vous êtes entre de bonnes mains avec Denzel Washington et Robert Zemeckis.
    Drame puissant magnifié par la performance de sa vedette, FLIGHT vole haut et décroche un 8/10.

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Le(s) plus

L'histoire d'un pilote de ligne alcoolique qui réussit miraculeusement à faire atterrir son avion en catastrophe suite à une avarie matérielle, mais malgré ce succès, l'enquête va révéler au grand jour toute la face sombre de ce héros. L'ouverture dicte d'ailleurs le ton directement avec une femme complètement nue et un Denzel Washington s'enfilant une ligne de coke juste avant son vol. (...) 

  • L'Avis de Citron-Green - Cliquez pour lire la suite (7.5/10)

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    Zemeckis prouve ainsi qu'il n'a rien perdu de son talent de cinéaste dans l'art du cadrage et du montage et signe à ce titre un début de film franchement impressionnant et dynamique.

    Par de petites scènes faussement anecdotiques en début de récit, il montre ce pilote véritablement gangrené par l'emprise de la boisson tout en l'acceptant bien volontiers. Et cet état moralement discutable ne semble avoir aucune emprise sur sa capacité à mener à bien son métier jusqu'à la catastrophe attendue, élément déclencheur de toute l'intrigue du projet.

    Denzel Washington est saisissant dans son rôle de déglingué, d'une crédibilité étonnante, son charisme fascine et nous donne envie de le suivre dans le cockpit de son avion, même si c'est pour humer dangereusement les vapeurs de Jack Daniel's qui émanent de lui.

    Zemeckis poussent d'ailleurs le vice jusqu'à démontrer que la cocaïne a même du bon dans certaines circonstances, servant d'énergisant après certaines nuits d'ivresse.

    Un autre point très intéressant est soulevé pendant l'enquête aucun des pilotes confirmés sélectionnés spécialement, n'est capable de reproduire en simulation, la manœuvre effectuée par Whip sans causer la mort des passagers.

    Le crash démontre que l'effet conjugué de l'alcool et de la drogue peut lui avoir donné le sang-froid, la détermination et l'énergie nécessaires, pour mettre en œuvre cette acrobatie et éviter la catastrophe.

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    Le(s) moins

    On regrettera deux ou trois passages attendus, mais ces derniers n'entament en rien l'évolution du héros du début à la fin.
    La scène du crash terriblement réaliste qui me pose un vrai problème vu que je prends l'avion dans moins d'une semaine (oui j'ai peur)...

    Conclusion

    Un simple message, celui d'avoir le courage d'aller de l'avant et de faire les choix décisifs pour sauver ce que l'on peut encore sauver.
    La question que pose Flight est donc de savoir comment juger le personnage, alors héros ou ivrogne?
    Ma note liquoreuse: 7,5/10

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Flight

Réalisé par: Robert Zemeckis.
Avec: Denzel Washington, Don Cheadle, Kelly Reilly, John Goodman et Bruce Greenwood.
Genre: Drame.
Nationalité: Américain.
Durée: 2h18min.
Date de sortie: 13 février 2013.
Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs

 

  • Bande Annonce - Version Originale Sous Titrée (Cliquez Ici)

  • Les Anecdotes !


    Flight est le premier film en prises de vues réelles que tourne Robert Zemeckis depuis Seul au monde (2000). Entre ces deux films, le cinéaste s'était consacré au cinéma d'animation, comme avec Le Pôle Express en 2004. Mais pour Zemeckis, le passage dans ce type de cinéma ne s'est fait que parce qu'il n'avait pas réussi à trouver de bons scénarios pour tourner de manière plus classique.

    L'histoire racontée dans Flight se rapproche de celle du pilote d'avion canadien Robert Piche qui, en 2001, avait réussi l'exploit de poser un avion en difficulté et de sauver ses 300 passagers. Après avoir été érigé en héros, un journaliste dévoila son passé oublié de criminel, ce qui le plongea dans l'envers du décor de la célébrité.

    Pour bien rentrer dans son personnage, Denzel Washington a multiplié les heures d'entraînement avec un simulateur de vol. Il a aussi beaucoup discuté avec des pilotes. Dans le film, Whip Whitaker, le personnage qu'il interprète, porte un sac de vol qui appartient à un véritable ancien pilote : "Toutes ces petites choses vous permettent de rentrer dans le rôle et de faire croire au public que vous êtes vraiment cette personne", explique l'acteur.

    L'actrice anglaise Kelly Reilly, récemment vue dans Sherlock Holmes 2 : Jeu d'ombres (2011), était en vacances au Texas au moment où le casting de Flight se déroulait. Elle ne pouvait y assister mais désirait énormément avoir un rôle. Elle n'a pas hésité à envoyer une cassette qui a immédiatement séduit Robert Zemeckis. Flight est sa première participation à un film américain.

    Si de nombreux films comme Le Jour du vin et des roses (1962) avec Jack Lemmon ou Leaving Las Vegas (1995) porté par Nicolas Cage faisaient le portrait d'alcooliques notoires, Robert Zemeckis n'a pas cherché à s'en inspirer, les considérant plutôt ratés et impersonnels : "Dans Flight, je ne voulais pas parler d'un homme dépendant mais étendre l'histoire vers l'universel, en montrant que chacun peut à un moment donné passer de l'autre côté", explique-t-il.

    Dans Flight, Denzel Washington retrouve trois acteurs avec il a déjà joué auparavant : Don Cheadle, John Goodman et Bruce Greenwood. Il avait tourné avec le premier dans Le Diable en robe bleue (1995) de Carl Franklin, avec le second dans Le Témoin du mal (1998) réalisé par Gregory Hoblit et avec le dernier dans Déjà Vu (2006) de Tony Scott.

    Le scénario du film est signé par John Gatins, qui change complétement de style après avoir écrit celui du film d'action Real Steel (2011). L'histoire de Flight est née dans son esprit en 1999, à l'époque où il était conseiller technique sur le tournage d'un film de guerre. Passant tout son temps en compagnie d'anciens pilotes de l'armée qui apportaient leur savoir-faire au film, il s'est mis à se demander quelle pouvait être la vie de ces héros, une fois les pieds sur terre.

    Durant le tournage de Flight, Robert Zemeckis a fait le choix de tourner les scènes dans l'ordre du développement du scénario et a demandé à John Gatins d'être présent tous les jours sur le plateau pour le faire évoluer. Au final, le tournage a duré 48 jours.

    Comme à son habitude, Robert Zemeckis a retrouvé le producteur Steve Starkey, qui a produit tous les films du cinéaste depuis Qui veut la peau de Roger Rabbit ? en 1988. Il n'a pas été étonné que son ami s'intéresse à ce projet : "Robert a un registre très étendu, je n'ai donc pas été surpris de sa décision de tourner ce film. Lui-même est un pilote confirmé, il comprend de manière profonde les enjeux de la profession et a donc été très attentif à rendre crédibles et réalistes les scènes aériennes", explique-t-il.

    Flight a été nominé pour de nombreux prix et notamment aux Golden Globes ou au Screen Actors Guild Awards. Ces nominations visent à récompenser la performance de Denzel Washington dans le film.

    Que ce soit dans Seul au monde (2000) et Flight, Robert Zemeckis montre des séquences d'accidents d'avions à couper le souffle. Un comble pour un cinéaste qui adore l'aviation ! Une situation qui fait dire au réalisateur que ces deux films : "ne pourront jamais être montrés dans des avions."

    Parmi l'équipe technique, Robert Zemeckis s'est alloué les services du grand ingénieur-monteur son Randy Thom. Titulaire de pas moins de treize nominations aux Oscars, il en a remporté deux : pour son travail sur le chef-d'oeuvre L'Étoffe des héros, ainsi que sur Les Indestructibles de Pixar. Il a travaillé avec Zemeckis sur Forrest Gump, Contact, Seul au monde et Le Pôle Express. Flight est sa cinquième collaboration avec le cinéaste.

    Le chef décorateur Nelson Coates a lu le scénario de Flight dans un endroit plutôt incongru au vu de ce que raconte le film : dans un avion !

    Incarnant un pilote de ligne porté sur la bouteille, Denzel Washington est vu dans le film conduisant son véhicule, tout en buvant à plusieurs reprises une Budweiser, célèbre marque de bière américaine. La société ne l'entendait pas ainsi. Refusant d'être associée à l'alcoolisme, elle a demandé au réalisateur de flouter le logo de la société : "Nous avons une longue histoire dans la promotion de la conduite responsable et dans la prévention de l'alcoolisme au volant", s'est défendu Robert McCartney, vice-PDG de Budweiser. La société a en outre exigé, dans une lettre envoyée à Robert Zemeckis, que le nom de la marque soit également flouté dans tous les supports d'exploitation du film à venir : Streaming, VOD, DVD, Blu-ray, etc.

    Le film a fait la clôture du 50ème Festival du film de New York.


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