C’est le retour du printemps et il s’installe à Istanbul. Très vite, l’aventure donne une réalité à l’intuition relative aux femmes. Le « chemin des femmes », c’est celui qui le mène à Lydia, puis à Charlotte. En effet, il fait la connaissance de Lydia, revendeuse de drogue désaxée avec laquelle il s’installe. Le temps passe et, dans leur appartement sur les toits, au-dessus d’Istanbul, elle donne naissance à une petite fille que le papa nomme Charlotte. L’accouchement, a lieu en automne et Lydia disparaît aussitôt avec un autre homme.
Pour René, le temps de l’errance et des chemins recommence. Il emprunte les chemins grecs, les mêmes que ceux qu’il a été contraint d’abandonner au début du roman. C’est aussi le signe d’un nouveau cycle de la construction du héros qui commence en Grèce. La même lumière y règne, celle des chapelles qui surplombent la mer. C’est Dieu qui payait le lait. Elle semble protéger d’un voile de spiritualité et de religion le couple du père et de la fille avant leur retour à Marseille juste après les événements de mai 68.
Non, c’est moi qui avais changé, pas eux. J’étais devenu au fil des jours, je le sentais bien, entièrement salaud. Oui, salaud ! Prêt à tout à présent pour sauver ma peau. Salaud jusque dans les derniers replis de mon ventre, avec un cœur plus noir que l’encre la plus noire.