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Million Dollar Baby

Publié le 15 février 2013 par Cinephileamateur
Million Dollar Baby De : Clint Eastwood,
Avec : Hilary Swank, Clint Eastwood, Morgan Freeman, Jay Baruchel, Anthony Mackie, Michael Peña, Margo Martindale, Marcus Chait, Brian O'Byrne, Mike Colter, Riki Lindhome, Lucia Rijker...
Genre : Drame.
Origine : États-Unis.
Durée : 2 heures 10.
Date de sortie : 23 mars 2005.
Synopsis : Rejeté depuis longtemps par sa fille, l'entraîneur Frankie Dunn s'est replié sur lui-même et vit dans un désert affectif, en évitant toute relation qui pourrait accroître sa douleur et sa culpabilité.
Le jour où Maggie Fitzgerald, 31 ans, pousse la porte de son gymnase à la recherche d'un coach, elle n'amène pas seulement avec elle sa jeunesse et sa force, mais aussi une histoire jalonnée d'épreuves et une exigence, vitale et urgente : monter sur le ring, entraînée par Frankie, et enfin concrétiser le rêve d'une vie.
Après avoir repoussé plusieurs fois sa demande, Frankie se laisse convaincre par l'inflexible détermination de la jeune femme. Une relation mouvementée, tour à tour stimulante et exaspérante, se noue entre eux, au fil de laquelle Maggie et l'entraîneur se découvrent une communauté d'esprit et une complicité inattendues...
Bande annonce française
"Quelques fois, la meilleure façon de porter un coup, c’est de reculer. Mais à trop reculer, on finit par ne plus se battre."
5
Clint Eastwood et Hilary Swank
Je n'avais pas revu "Million Dollar Baby" depuis sa sortie en salles. Pourtant j'en gardais un excellent souvenir et je possède même le dvd chez moi que j'avais dû acheter le jour de sa sortie mais sans que je sache vraiment pourquoi, je ne me l'étais pas revu depuis. C'est maintenant chose faite en tout cas car j'ai profité que j'avais un peu de temps devant moi pour me refaire ce très beau film.
Beau film est en tout cas un doux euphémisme tant je trouve le scénario écrit par Paul Haggis d'après l’œuvre de F.X.Toole brillamment écrit. En effet, c'est le genre d'histoire que je trouve tout à fait fascinante et qui nous transporte jusque dans nos tripes du début jusqu'à la fin. Sur le papier pourtant, c'était pas gagné d'avance le film ayant des faux airs de "Rocky" au féminin et pourtant, il bouscule tout sur son passage en possédant certes la force que pouvait avoir le premier opus de la franchise avec Sylvester Stallone mais aussi un tout autre tas d'élément qui lui confère une dimension encore plus importante et se démarque de ce qui à pu déjà être fait.
Scindés en deux parties, la première partie du film ressemble comme je le dit un peu plus haut à un "Rocky" féminin. On découvre l'ensemble des personnages, leurs motivations, leurs parcours, leurs forces, leurs failles. Souvent égalé mai jamais imité, c'est bien l'un des rares films traitant de la boxe ses dernières années à être à mes yeux aussi intéréssant que le film avec Stallone. On y retrouve le parcours du combattant pour un boxeur afin d'atteindre ses rêves tout en étant prêt à tout les sacrifices pour y arriver le tout sous l’œil bienveillant d'un coach aux méthodes expéditives.
La comparaison s'arrêtera là car "Million Dollar Baby" est bien plus qu'une simple copie féminine. Le film réussi à utiliser des codes que l'on connait tous plus ou moins et à se les réapproprier. Oui le parcours est intéréssant, fort, poignant... mais au final, la boxe n'est qu'un élément de décors et c'est le portrait d'une femme hors norme que l'on va découvrir. Une femme touchante qui ne se complait pas dans la facilité et qui va faire de ses handicaps de la vie une force. La première partie est d'ailleurs en soit une réelle renaissance avec une envie de se battre pour vivre, pour aller au bout de ses rêves.
De ce combat va naître aussi une relation spirituelle père-fille certes un peu prévisible (on le sens quand même bien venir) mais toutefois bien amenés entre un coach et sa boxeuse. C'est là le véritable intérêt à mes yeux de cette première partie, c'est cet amour paternel qui va être crée chacun tirant le meilleur parti de l'autre afin de se relever de chaque coup. Alors oui, parfois ça manque un peu de subtilité comme le portrait de la famille de Maggie assez stéréotypé et grossière tout comme le portrait du coach avec ses blessures anciennes qu'il traine depuis un paquet d'années mais l'alchimie entre ses deux personnages fonctionne et tout en douceur, on sympathise avec eux surtout que le film ne manque pas au passage de nous dresser quelques petites touches d'humour tout en nous faisant croiser des personnages aussi clichés qu'émouvant dans leurs solitudes intérieur comme Eddie ou la Terreur.
Dans cette première partie, le film nous conquis totalement. Il surfe sur quelques facilités mais il nous amène là où il veut tout doucement. Et c'est quand on à bien sympathisé avec l'ensemble de nos personnages, qu'on à l'impression que le film ne sera qu'une douce fable que la deuxième partie arrive de façon brutal. Tel un uppercut, on à beaucoup de mal à se relever. Bien sûr, c'est surtout lors du premier visionnage du film que l'uppercut et violent mais même après d'autre visionnage, il continue quand même de faire son effet et on continue d'avoir du mal à y croire.
Cette partie, j'ai un peu du mal à en parler, j'ose pas trop. Non pas que je n'ai pas d'avis sur les thèmes qu'il aborde mais j'ai peur de trop en dire, de spolier le film et vraiment ça serait regrettable. D'ailleurs au cas où pour ceux qui n'ont pas encore vu le film, je leur conseillerai presque d'arrêter la lecture de mon avis maintenant, juste au cas ou, par précaution, pour se protéger comme ne cesse de le répéter Frankie. Alors qu'on était dans un registre assez léger quand on y regarde de plus près, à la limite de la facilité même on pourrait se dire, les dernières quarante cinq minutes optent pour un virage à 180 degrés qui même en connaissant la fin me laisse toujours sans voix.
La féminité de notre héroïne devient alors encore plus touchante, on y retrouve la sensibilité qu'un boxeur homme n'aurait peut être pas pu obtenir. Le lien fraternel facile qui s'est crée devient tout d'un coup une évidence et d'une importance capitale. La boxe s'efface, sa mentalité reste. Le divertissement lambda de très grandes qualités devient une œuvre forte qui nous amène à nous posé tout plein de questions. La fin apporte une réponse parmi tant d'autre, on nous demande pas de la cautionner, ni même de la partager. J'ai plus ressenti qu'on nous la donnait à titre informatif afin de nous poser les questions que sont amenés à se posé les différents personnages. C'est là aussi qu'on se dit que le coup de la voix off en narration qui apparaissait comme un accessoire devient un élément très important du film.
C'est quand on à sympathisé le plus possible avec nos deux héros blessés que le film choisi de nous surprendre presque comme si on venait de commencer un film différent. Et là, tout devient limpide, chaque élément trouve sa justification même le rythme parfois un peu posé qui nous fait dire que Clint Eastwood fait du Clint Eastwood mais pas seulement. Même en connaissant l'issue, ses quarante cinq dernières minutes ont continué de me prendre aux tripes, de me bouleversé et au final, il est très dur de rester insensible car la vie c'est aussi ça. Ce pour quoi nos héros se battent, c'est aussi ce côté un peu obscur, imprévisible qui fait que nous aussi ont peut être balancé dans les cordes.
Comme le dit à un moment le film, à force de reculer, on finit par ne plus se battre. Jusqu’où aller dans le combat ? Est ce que ça en vaut vraiment la peine ? Peut on remettre en cause nos convictions les plus profondes ? Peut on agir contre sa conscience, contre sa morale ? Le simple film devient alors une vraie œuvre cinématographique qui dans son ensemble devient encore plus puissante et intéressante.
Pour que l'effet fonctionne, pour que l'on sympathise avec nos personnages et qu'on soit pris dans cette histoire, il nous fallait des comédiens capable de se transcender, capable de donner le meilleur d'eux même en évitant le piège de la surenchère ou du cabotinage excessif. Et là dessus, la distribution est parfaitement bien pensé et judicieuse.
On retrouve d'abord une Hilary Swank en Maggie Fitzgerald tout simplement bluffante. Peu de temps avant de voir ce film, j'avais eu l'occasion de la voir dans "Boys don't cry" où elle était déjà remarquable et peu de temps après, elle double la mise et démontre que son deuxième Oscar elle ne l'as pas du tout volé. La comédienne est remarquable. Je ne suis pourtant pas spécialement un fan de l'actrice que j'apprécie sans pour autant me déplacer en salles à chacun de ses films mais ici, elle s'est livré vraiment totalement dans cette histoire. Très crédible, elle fait preuve d'une palette d'émotions assez impressionnante capable d'attirer notre sympathie en nous faisant rire tout en nous touchant et en nous émouvant. Sans aucune fausses notes, la comédienne est excellente tout simplement et c'est aussi grâce à son jeu que la dernière partie du film est aussi intense sans virer à la farce.
A ses côtés, Clint Eastwood en Frankie Dunn est lui aussi impeccable. Chez lui, c'est déjà un peu moins surprenant dans le sens où, surtout ses dernières années, ont ai habitué à le voir tenir ce genre de registre. Le côté personne âgée nerveuse qui aime être seul et qui continue de se battre contre vents et marées, le genre de personnage bourrés de défauts mais qui avec les qualités qu'il possède ainsi que son franc parler qu'on à envie d'aimer. Oui, en tant qu'acteur Clint Eastwood fait du Clint Eastwood mais il le fait à merveille et à vrai dire, au vue de sa prestation dans ce film, il est difficile de penser à un autre acteur que lui pour incarner ce type de personnage capable d'être aussi froid et humain à la fois. Toujours très charismatique, l'acteur s'en sors donc très bien dans ce côté paternel qui va se chercher une seconde chance dans une vie qui ne lui à pas toujours fait de cadeau.
Le duo Hilary Swank - Clint Eastwood est donc extrêmement convaincant et tient très bien le haut de l'affiche. On croit à leur relation et au respect qu'ils ont l'un pour l'autre. Pour autant, dans ce duo va s'insérer une troisième personne avec Morgan Freeman en Eddie Scrap-Iron Dupris qui est lui aussi tout excellent. Un peu plus en retrait (surtout dans la deuxième partie) mais tout aussi important, il va permettre à travers son personnage de trouver un certain équilibre dans ce duo et permettre au récit de ne jamais trop s'éloigner de son sujet principal. Toujours efficace, l'acteur y est en tout cas aussi charismatique qu'il est bon. Il montre bien sa présence à l'écran sans trop en faire et en sachant être en retrait quand cela est nécessaire ce qui donne à son rôle une sorte de sagesse qui n'est pas déplaisante.
Après, le reste du casting apparait un peu plus en retrait. Le principal attrait reste ce trio de tête mais le reste de la distribution reste quand même convaincant à l'image d'un Jay Baruchel dans le rôle de la Terreur qu'on pourrait trouver inutile mais qui rappelle sans cesse le côté humain de Frankie malgré sa façade de pierre. De plus, ce personnage est assez touchant je trouve et pas inintéressant forcément pour peux qu'on éprouve de la sympathie pour lui. sa dernière scène m'a par exemple assez ému. Anthony Mackie en Shawrelle Berry ou encore Michael Pena en Omar ont eux une image un peu plus "vide". C'est pas la faute des acteurs mais plus du scénario qui veut ça. C'est pas forcément inintéressant non plus car cela nous permet de voir de façon très brève différente façon, parfois un peu facile je le conçois, du monde de la boxe. De voir des visions différentes. Tout le monde ne se bat pas pour les mêmes raisons et ce genre de personnages en apparence très secondaire accentue encore un peu plus la beauté du combat de Maggie pour évoluer dans ce milieu à mes yeux.
Margo Martindale en Earline Fitzgerald, Marcus Chait en J.D. Fitzgerald ou encore Riki Lindhome en Mardell Fitzgerald s'en sorte pas trop mal eux aussi. Là encore, on peut trouver les traits de la famille de Maggie un peu grossier dans le sens où cela appuie peut être un peu trop sur le côté "faut que je me batte" de Maggie mais les acteurs s'en sorte pas trop mal pour autant. On adore les détester et même si le cliché est un peu facile, leurs présences nous permet quand même d'avoir encore plus d'empathie pour le personnage d'Hilary Swank surtout lorsque cette dernière veut bien faire. La frontière vers l'exagération est un peu fine mais à mon sens jamais franchi, toujours juste et justifié surtout pour rendre l'ensemble plus parlant, plus percutant.
Non vraiment, il n'y à rien qui m'ait vraiment choqué dans cette distribution pas même Lucia Rijker en Billie, boxeuse violente un peu cliché aussi mais qui reste efficace (à noter que cette dernière, quadruple championne du monde, à servi de sparring-partner à Hilary Swank lors de ses entraînement avant le tournage). Brian O'Byrne dans le rôle du père Horvak aussi m'a bien plu tout comme Mike Colter dans le rôle de Big Willie Little qui est montré avec assez de finesse je trouve d'ailleurs et où on le sens vraiment appeler par l'appel de la boxe plus que par l'appel de l'argent.
Derrière sa caméra, Clint Eastwood fait toujours du Clint Eastwood comme en étant acteur mais là encore, tant mieux ! En effet, sa mise en scène est savoureuse et colle à merveille avec ce film. Le côté ballade poétique offre un excellent contraste avec le côté monde de brute que peut représenté la boxe. Dans sa première partie, il allie d'ailleurs à merveille film intimiste avec film de boxe. On se sens très proche des différents personnages et en même temps, lors des combats on se sens autant pris que lors d'un épisode de "Rocky" avec l'envie de distribuer quelques crochets nous aussi. Cette réalisation aide beaucoup aussi à l'uppercut qu'on va se prendre quand la seconde partie va arriver, beaucoup plus intimiste.
Sans jamais tomber dans le voyeurisme gratuit, on à presque la sensation de ne pas être à notre place. Comme si les enjeux qui allait arriver dans la conversation entre Frankie et Maggie ne nous concernait pas, comme si nous n'étions pas en mesure d'avoir notre mot à dire au même titre que sa famille qui revient comme un cheveu sur la soupe. Le spectateur tombe alors dans la confidence, impuissant, il ne fait que constater la décision dure qui devra être pris qu'il la cautionne ou non et en ça, la réalisation de Clint Eastwood à su trouver le bon rythme pour là encore éviter de nous faire tomber dans un pathos mélodramatique qui aurait détruit son film.
La tension est à son paroxysme mais à aucun moment je n'ai ressenti un effet visuel gratuit où une corde sur laquelle on aurait trop appuyé. Chaque scènes s'enchaînent à merveille avec une très grande fluidité le tout bien ficelé par un montage très convaincant. D'ailleurs, le cinéma de Clint Eastwood, surtout ses dernières années, est assez contemplatifs en soit et il est surprenant de voir, quand le générique de fin débute, que cela fait plus de deux heures que l'on suit cette histoire tant le temps passe à une vitesse folle.
On y à cru en ce rêve, on à voulu être là pour le combat et c'est presque cueilli sur le vif que l'on voit le générique de fin arrivé comme si tout d'un coup on venait de se faire mettre K.O. J'ai beaucoup aimé aussi le travail fait sur la photographie et la lumière jouant beaucoup avec le côté sombre voir même parfois un peu poussiéreux qui offre un bon contraste assez paradoxale avec le monde du spectacle que peut proposer la boxe. La photographie et la lumière sont vraiment bien exploité pour nous coller au plus près des personnages de même que j'ai beaucoup aimé les différents décors à l'image de la fameuse salle de sport de Frankie qu'on à envie de fréquenter tant elle nous apparait dans son plus simple appareil.
J'ai beaucoup aimé aussi l'excellente bande originale composée par Clint Eastwood et Kyle Eastwood. Là encore, elle est assez représentative de son cinéma mais elle colle à merveille avec l'univers de ce film (qui du coup semble encore plus fait pour le cinéaste). J'avais pas revu le film depuis sa sortie en salles mais dès les premières notes, j'ai reconnu ce thème envoutant et le film est rapidement revenu en moi. Cette musique se fait douce, délicate, offrant là encore un sacré paradoxe avec le monde de la boxe sans jamais tombé dans le ridicule et sans jamais trop appuyé sur nos émotions. Et des émotions, on en ressens un paquet en regardant ce film et en écoutant cette très belle musique.
Pour résumé, même en ayant déjà vu ce film en salles, ce fut toujours pour moi une véritable claque que de revoir ce "Million Dollar Baby" parfaitement maitrisé. N'ayant pas volé ses récompenses, le film suscite en nous une palette incroyable de sentiments que j'ai aimé retrouver. Le comparé à "Rocky" serait au final une erreur tant le film s'en éloigne. Ça serait une erreur aussi de penser que les éventuels facilités scénaristiques ou grossièreté dans les traits de certains personnages soient facile justement tant elles trouvent leur justification en cours de visionnage. On ressors pas indemne de ce genre de film et si on prend du plaisir à suivre sa première partie, sa seconde partie nous laisse tout simplement le cul par terre avec de multiples questions en nous. Quoiqu'il en soit, j'ai beaucoup d'affection pour ce film de Clint Eastwood que je recommande très chaleureusement et qui fait même parti de mes préférés du cinéaste. Un chef d’œuvre cinématographique à découvrir absolument.
Ce que j'ai aimé :
  • Le fait qu'on s'intéresse vraiment aux personnages
  • Le parcours touchant de nos héros
  • Le monde de la boxe en élément de décors
  • Une seconde partie qui nous boxe en pleine face
  • Des questions soulevés très intéressante qui ne nous laisse pas indifférent
  • Humour, drame, émotion, amour paternel... on à une multitude d'émotions dans ce récit
  • Hilary Swank qui mérite son Oscar de la Meilleure actrice pour ce film
  • Une distribution de très bonne qualité
  • Une belle mise en scène tout en nuance
  • Une excellente photographie qui exploite une belle lumière
  • Une bande originale parfaite
  • Un film très Eastwoodien au final

Ce que j'ai moins aimé :
  • Peut être quelques facilités et clichés même si là encore ça sers le film quand même et peu se justifié

Hilary Swank et Clint Eastwood
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