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[Critique DVD] Astérix et Obélix : au service de sa Majesté

Par Gicquel
[Critique DVD] Astérix et Obélix : au service de sa Majesté

50 avant Jésus Christ. César a soif de conquêtes. A la tête de ses glorieuses légions il décide d'envahir cette île située aux limites du monde connu, ce pays mystérieux appelé Brittania, la Bretagne.


[Critique DVD] Astérix et Obélix : au service de sa Majesté
"Asterix et Obelix : au service de Sa Majesté" de Laurent Tirard

Avec : Gérard Depardieu, Edouard Baer,Fabrice Luchini

Sortie le 20 février 2013

Distribué par WARNER HOME VIDEO

Durée : 110 minutes

Nombre de : 1

Film classé : Tous publics

Le film :

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Les bonus :

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Astérix et Obélix . Une fois encore le matraquage  promotionnel n’est pas à la hauteur des efforts consentis par tous ces comédiens nous vantant le fruit de leur travail. Je ne doute pas qu’ils ont offert le meilleur d’eux-mêmes pour donner à cette nouvelle adaptation de notre cher petit gaulois, une aura particulière, et qui sait, une once d’originalité.

Mais de là  à battre plateaux TV et studios radiophoniques, sans compter les magazines sur papier glacé, c’est beaucoup trop d’efforts, pour un résultat qui dès lors vaut encore moins que ce que l’on aurait pu espérer.

L’once en question ne pesant pas plus de 33 grammes, j’en mettrais le tiers, histoire de ne pas trop se fâcher avec la kyrielle d’excellents acteurs (je le pense vraiment) qui défilent devant la caméra de Laurent Tirard qui doit être quelqu’un de très discipliné, et surtout très respectueux des conventions.

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Le cinéaste filme le petit doigt sur la couture du pantalon, totalement englué par les personnages qu’il décalque à la mimique près, laissant aux comédiens le soin de les habiller un peu à leur manière. Edouard Baer dans la peau du héros, Vincent Lacoste en Goudurix boutonneux d’une classe de demeurés ou bien encore Luchini en César plus luchinien que Fabrice tu meurs , m’ont personnellement bien amusé. Heureusement qu’ils sont là avec Guillaume Gallienne aussi ,en Jolitorax, caricature totalement assumée de l’anglais que l’on croque, l’air pincé et l’accent du même acabit.

Mais une fois que l’on se réjouit de leur présence (la première demi-heure) il faut ensuite supporter une mise en scène totalement aux   ordres d’une bande dessinée qui ne demandait pourtant qu’à s’éclater (voir la réussite de Alain  Chabat avec »Mission Cléopâtre » ).

Et  ce ne sont quand-même pas les quelques allusions aux faits d’actualité  plus ou moins récents (flux migratoire, sans papyrus, galère privée ….) qui peuvent me rendre plus indulgent sur le degré de créativité des scénaristes et du metteur en scène.

[Critique DVD] Astérix et Obélix : au service de sa Majesté

Si la 3 D apporte une touche novatrice à l’ensemble, la technique ne fait pas l’esprit d’un film, encore moins son intérêt. Comme cette bande-son qui joue le décalage, mais sans réelle portée, me semble-t-il, quand pour bien nous faire comprendre de quoi il retourne, on nous flanque des guitares électriques au milieu du village breton. Vous n’aviez pas remarqué que ma musique était rock’n roll ? Si, personnellement j’ai bien aimé, ça m’a fait passer le temps !

LES SUPPLEMENTS

  • Making of (26 mn)

C’est un making of très complet où le réalisateur Laurent Tirard parle de l’ampleur de la production (« tout était plus, plus, plus ») et de sa complexité : « on a tourné dans plusieurs pays, il y a eu beaucoup de tâtonnements, de recherches, et de repérages ».
« C’est le plus gros tournage qu’on ait eu à gérer » reconnaissent les producteurs Olivier Delbosc et Marc Missonnier.
Après quoi on découvre les cascades, les trucages (sur le match de rugby, c’est édifiant), l’apport de la culture anglaise, les costumes, les décors et la direction d’acteurs. Tirard en a parfois bavé. « Ils n’étaient pas toujours très faciles à discipliner, c’étaient de grands enfants, toujours prêts à rigoler, et mon boulot alors c’était de les amener à s’amuser dans le sens du travail ».

  • « La vie d’un jeune à Lutèce » de Armel Gourvennec (15 mn)

Vincent Lacoste a profité du tournage pour faire ce court-métrage bien sympathique où il incarne un fils à papa en rupture de société. Le genre de tête à claque, qui s’en prend et qui ne comprend pas pourquoi.

  • La Gaule racontée par les enfants (5 mn)

L’âge d’Astérix, ses amours, la composition de la potion… c’est mignon à entendre.

  • Scènes coupées (8 mn)

Elles sont assez marrantes à voir, avec en particulier « Le cauchemar de César » et « L’arrivée des Normands »

et en + selon les versions

  • « Deux romains en gaule » de Goscinny et Uderzo (60 mn)

Une bizarrerie de l’époque du noir et blanc, studio et carton-pâte à la gloire de Roger Pierre et Jean-Marc Thibault, un couple de comiques qui par la suite se réduira au simple M. Thibault.
Le début est plutôt marrant, avec Jean Yann en capitaine de l’armée romaine et d’excellents gags (la demi-portion de purée, le banquet des anciens combattants). Malheureusement cette pantalonnade vire à une série de gags, toujours au profit de nos deux amuseurs.

  • Une interview d’Astérix (2.40 mn)

Vraiment du remplissage

  • Les conseils de séduction de Jolitorax (2 mn)

Sans intérêt


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