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Issam, nizzar, fadwa et quelques autres…….

Par Citoyenhmida

Il y a bien longtemps que je n’ai pas soumis à l’appréciation de ceux qui me font l’honneur de s’arrêter sur ce blog une de mes “créations”, ce que j’ai la prétention de qualifier de “nouvelles”.

Cette fois, mon expérience s’avère  totalement ratée : j’avais une idée en tête, j’ai essayé de la concrétiser mais au fil du temps, je ne suis parvenu qu’à un résultat ridicule et décevant. Tout juste tracer le croquis de quelques personnages, sans parvenir à les faire intervenir dans une situation donnée.

Je voulais me lâcher, je n’ai pu que me planter!

Venez donc à mon aide et essayez de mettre en scène les personnages que je vous propose.  Pour ne rien vous cacher, je voulais en faire des acteurs déçus d’un 20 février auquel ils ont cru et qu’il leur a fait pschiiiit entre les mains.

En fait, c’est mon histoire qui a fait pschiiissst!

 

ISSAM, NIZZAR, FADWA et  QUELQUES AUTRES………

Dans mon travail , j’ai la chance voir défier des dizaines de clients chaque soir! Certains sont des habitués, d’autres ne font que passer.Parmi les habitués, certains sont plus attachants que d’autres, comme cette bande de copains qui venaient tous les jours prendre un verre ou deux.

J’aimais bien les voir arriver chaque soir vers vingt heures! Ils arrivaient l’un après l’autre, jamais ensemble.  Ils ne   travaillaient  pas dans le même secteur d’activité.

Lui arrivait toujours le premier. Il avait l’air d’un professeur de philosophie. Pourquoi professeur et pourquoi de philosophie? Tout bêtement parce qu’il ressemblait à mon prof de philo au lycée : on aurait dit son jeune frère! Dans le temps,  le mien portait la même barbe en collier, sous une chevelure en désordre, les mêmes lunettes rondes, la même veste en velours côtelé! Seule différence, mon prof portait une cravate tricotée sur une affreuse chemise à carreaux. Il était inconcevable pour un professeur de ne pas porter de cravate. Mon barbu d’aujourd’hui portait toujours un pull noir à col rond.

Était-il professeur? Je n’en sais rien! Surement, parce qu’il ne semblait pas soumis à des horaires de travail bien contraignants.

Il s’installait au bout du comptoir et attendait que je lui serve son  martini : depuis le temps, je commençais à connaitre les gouts de la petite bande et forcément leur prénom. Mon professeur se prénommait NIZZAR.

Je voyais ensuite arriver celui que j’appelais Maître ISSAM! Il était avocat, je le savais, son bureau était au troisième étage de l’immeuble juste en face. Il était toujours bien sapé, un grand sourire sur le visage, et il trainait un vieux cartable en cuir, qui n’allait pas du tout avec son allure de jeune loup. Mais il était comme çà, Maitre Issam, il aimait être en déphasage, juste pour surprendre et surtout pour ne pas se laisser surprendre.

La petite bande se composait de cinq copains, trois hommes et deux femmes!

Les femmes étaient, pour le moins, surprenantes.

L’une, je ne l’aimais pas : je n’aime pas les femmes qui n’ont pas de classe, qui parlent haut, qui rient fort, qui croyant jouer à la femme libérée utilisent des gros mots: Et FADWA avait tous ces défauts et bien d’autres encore. Je me demande comment les autres la supportaient.

Pourtant quand Fadwa parlait, les autres se taisaient et écoutaient : elle avait l’air à chaque fois de leur annoncer la nouvelle de l’année! J’ai toujours eu des doutes ce que pensaient d’elle ses amis. Je me demandais si elle n’était pas leur François Fignon, l’invité mythique du “Diner de cons”! Sauf que Fadwa était présente tous les soirs et qu’elle apportait chaque jour son lot de potins, de ragots, de rumeurs et parfois de scoops absolument fondés : c’était une journaliste très bien introduite dont les chroniques et parfois les reportages pouvaient provoquer des ravages!

Le plus vieux de la bande devait avoir la quarantaine bien sonnée. Son visage toujours fatigué, ses cernes, ses tempes poivre et sel, son costume bon marché et sa démarche tranchait avec la jeunesse et l’élégance moderne  de ses amis. Pourtant, dès qu’il arrivait il s’installait avec une aisance  naturelle au milieu du groupe. Il plaisantait avec les uns et les autres, riait fort et ne jouait jamais à l’ancien. Les autres le tutoyaient en l’appelant par le diminutif de  son prénom, ARROB,  précédé d’un affectueux “BA“.

Mais ma préférée était DOCTORA! Tout le monde l’appelait ainsi : “Doctora”! Elle devait être surement médecin, mais je ne l’ai jamais vu qu’en jean, tee-shirt et basket, un gros cabas accroché négligemment à son épaule et une pile de revues scientifiques sous le bras! C’était une très belle jeune femme, rayonnante et resplendissante, mais d’une simplicité désarmante.

Sa place préféré était à droite de Ba Arroub! Ils se lançaient parfois dans des apartés qui agaçaient les autres et qu’ils interrompaient par des “alors, les intellos, vous avez fini de comploter!”.

Autour ce noyau dur, gravitaient un certain nombre d’électrons libres, qui apparaissaient trois ou quatre soirs et disparaissaient pendant de longues semaines pour réapparaitre encore.

Certains ne faisaient qu’une seule et unique apparition, pour disparaitre définitivement : ceux-là, je les repérais immédiatement. ils n’arrivaient pas du tout à suivre les discussions, ils semblaient en complet déphasage, malgré les efforts qu’ils montraient. Ceux-là n’étaient pas fait pour intégrer le groupe et ils le sentaient immédiatement.

Je n’ai jamais pu savoir ce qui unissait cette bande de joyeux lurons.

Et là, mon imagination, pas très brillante d’habitude, s’éteint tout simplement.

Je n’arrive pas à faire vivre ces personnages, à leur donner un rôle précis dans une intrigue qui se tienne.

Je demande donc votre aide pour continuer …..

ALORS A VOS CLAVIERS SI VOUS LE VOULEZ BIEN§

J”ATTENDS VOS SUGGESTIONS…..


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