Synopsis : C’est l’histoire de quatre potes, quatre petits Français : le Grec (l’ostéopathe), Fifi (qui vit chez sa mère,
concierge), Fortuné (l’Antillais qui travaille à la Cogex), et Freddy (le flambeur). Ils fréquentent assidument un PMU parisien, Le Balto. Fatigués de perdre le peu qu’ils ont, ils veulent
arrêter de jouer au Turf… Oui mais, selon la devise bien connue des turfistes : Jour de perte, veille de gain, le destin frappe au carreau ! Un destin qui porte des costumes de grand faiseur, un
joueur de légende, connu comme le loup blanc sur tous les hippodromes, de tous les turfistes et… de la Police des Jeux : Monsieur Paul. Ce "gentleman" de retour aux affaires leur propose
d’acheter un crack, en réalité une vielle carne : Torpille. Ils sont quatre… et décident d’acheter chacun une patte du canasson ! La bande du Balto entre alors dans le monde des propriétaires,
des combines et des milliardaires d’Auteuil à Monte-Carlo.
Vont-ils triompher ou tout perdre, même leur amitié ? Les chevaux sont sous les ordres !
Avec Edouard Baer, Alain Chabat, Lucien Jean Baptiste
Mon humble avis : Vous me direz, c'était couru d'avance, oups, galopé d'avance
si je suis l'humour du film. Certes, je ne m'attendais pas à voir le film du siècle, mais j'aime Edouard Baer, Chabat et Lucien Jean Baptiste et je me disais que cela pouvait
donner une sympatiqe comédie sans prétention.
Alors, si vous avez vu la bande annonce, vous avez presque tout vu. Il vous manque le gag qui ne devait pas en être un à l'origine,
lors du tournage du film qui doit forcément remonter à environ 1 an.... Depardiouv (c'est le dernier film que je vois avec lui, mais j'avais prévu Turf avant son exil, si si, j'ai un
programme ciné parfois sur plusieurs mois à l'avance...) y joue un gros truand escroc des courses qui, exilé au Qatar, revient en France en disant "La France me manquait
déjà". Sur le tournage, ça ne devait faire rire personne, les quelques pékins de la salle ont ri à l'unisson. Oui, faut que je vous dise, peu de gens dans la salle, ce soir là,
à mon Gaumont, tout le monde était à l'avant première de Mobius, 3 salles complètes, en présence de Monsieur Jean Dujardin himself .
Bon, moi, j'étais avec les bourrins. Heureusement qu'ils sont là les chevaux d'ailleurs ! J'ai aimé me retrouver de le
milieu hippique, que ce soit sur un hippodrome ou dans un poney club. Cela me rappelle des bons souvenirs et me fait dire que j'aimerais bien remonter.
Bon enfin bref, le film. Sympatoche, sans plus, drôle un peu, long parfois, convenu souvent, improbable tout fait, bâclé,
certainement, malgré quelques dialogues percutants. Une belle brochette d'acteurs qui, je pense, effaceront au plus vite ce film de leur filmographie car il ne rend pas
hommage leur immense talent. Même Chabat semble plus proche du figurant que du rôle principal. Le seul qui tire vraiment son épingle du jeu et qui m'a émue, c'est Sergi Lopez,
dans une rôle d'homme qui murmure aux oreilles des chevaux.
Bon, le choix de mon prochain film devrait être plus judicieux...Au bout du conte, en avant premiere, de et avec Jaoui et Bacri et
en présence du couple himself ! Bon, en même temps, pas de regret, je me dis que voir des films pas terribles
permet d'apprécier encore plus les excellents films ! c'est la pensée positive du jour