Magazine Entreprise

Innovation et grandes entreprises

Publié le 19 février 2013 par Diateino

Une fois, n’est pas coutume.  Nous reproduisons dans ce blog un article que nous venons de publier ici, intitulé « Pourquoi les grandes entreprises établies ne peuvent innover (interview de Steve Blank par Ron Ashkenas pour Harvard Business Review)

Si nous insistons ainsi, c’est parce que nous aimerions bien connaître votre avis. A venir dans ce blog, une série d’articles consacrés à l’innovation, précédant la publication du livre L’innovation Jugaad de Navi Radjou, Simone Ahuja, Jaideep Prabhu.

Innovation et grandes entreprises
Voici donc un court extrait de l’interview de Steve Blank pour Harvard Business Review (rappelons que Steve Blank écrit régulièrement pour HBR) diffusée aujourd’hui :

« Il est frappant de constater que parmi les entreprises faisant partie de la liste 2013 des 50 entreprises les plus innovantes au monde de Fast Company (qui à la différence de celui Boston  Consulting Group s’intéresse davantage à l’impact de leurs produits sur les modes de vie), il y a peu de groupes établis, mais davantage de petites entreprises récentes.

Steve Blank voit 3 raisons essentielles à la difficulté pour les grandes entreprises de rester innovantes :

1. Une entreprise établie maintient le focus sur l’exécution du business plan, à la différence d’une start-up qui est en perpétuelle recherche pour réaliser ce qui dans le concept initial serait en adéquation parfaite avec ce qu’attendent ses prospects et surtout ce pour quoi ils sont prêts à payer.

2. Les entrepreneurs testent et ajustent constamment. Trouver un nouveau business model est risqué en soi et a bien plus de chance d’échouer que de réussir. C’est pour cette raison que les entreprises qui prennent des participations dans des start-up ne mettent pas tous leurs œufs dans le même panier. Les groupes ont peu de tolérance pour le risque, et  leurs dirigeants veulent que leurs investissements génèrent des revenus prévisibles – ce qui ne fait qu’ augmenter les possibilités d’échec.

3. Les managers qui gèrent des entreprises établies ne sont pas les mieux placés pour conduire des process d’itération et de tâtonnements. En intra entrepreneuriat, il faut des rebelles, qui ne cessent de remettre en question l’autorité, avec en plus une forte capacité à accepter l’échec.

Si vous voulez que votre entreprise se développe par croissance organique,  soyez bien conscients de cette différence d’ADN. »

NB 2 entreprises françaises dans cette liste : PPR et Activision (filiale de Vivendi) !

Serait-ce différent en France ? Qu’en pensez-vous ?


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Diateino 2555 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazine