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[Critique Cinéma] Amitiés sincères

Par Gicquel
[Critique Cinéma] Amitiés sincères

Walter Orsini aime faire de grands gestes et parler fort. Il aime Paul et Jacques, ses amis de toujours. Il aime Clémence, sa fille de 20 ans, à la folie. “Dans la vie, on se dit tout ” dit-il à qui veut l’entendre. Il est le seul à respecter ce principe. Aussi, comment va-t’il réagir quand il découvrira que ceux qu’il aime tant lui mentent effrontément ?


[Critique Cinéma] Amitiés sincères
"Amitiés sincères" de Stephan Archinard, François Prévôt-Leygonie

Avec : Gérard Lanvin, Jean-Hugues Anglade, Wladimir Yordanoff

Sortie Cinéma le 30/01/2013

Distribué par SND

Durée : 104 Minutes

Genre : Comédie dramatique

Film classé : -

Le film :

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Amitiés sincères, disent-ils. Et les vœux qui vont avec ! C’est ce que l’on peut souhaiter à la sympathique équipe de ce film qui prend l’eau de toute part. Gérard Lanvin et Jean-Hugues Anglade, aux côtés de Zabou Breitman et Wladimir Yordanoff, l’affiche avait pourtant fière allure. Et bien non, c’est un flop monumental, que le sourire candide et assuré de la jeune et jolie Ana Girardot, ne peut éviter.
Derrière ce minois, se cachent les faiblesses d’une réalisation tâtonnante, liée à une direction d’acteurs, inexistante. Habituellement, dans ces cas-là les comédiens font bien souvent n’importe quoi. Ici, ils se laissent plutôt porter par l’indolence du metteur en scène Stéphan Archinard, peu inspiré par l’écriture de Marie-Pierre Huster et François Prévôt-Leygonie co-réalisateur, et auteurs de la pièce, adaptée pour le grand écran.

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Je n’ai pas vu la représentation théâtrale, et d’après ce que l’on en  devine , il est possible qu’elle n’aurait pas dû quitter la scène. Une histoire d’amitiés vieilles de trente ans, avec des personnages tellement bien typés que l’on ne comprend pas l’ébauche qui en est faite au cinéma.
Walter à qui on ne le fait plus, sûr de tout, et tellement de lui qu’il n’entend plus et ne voit plus ce qui se passe autour de lui. C’est un peu pourquoi sa femme l’a quitté. Jacques, le libraire, jamais de femme autour de lui, et pour cause… Et puis l’artiste, le romancier, Paul qui papillonne vers la cinquantaine, avant que la fille de Walter ne le séduise en pleine jeunesse. Mais Walter ne voit toujours rien.
Les trois amis se retrouvent tous les mercredis, pour un petit graillon bien sympathique, dans la libraire de Jacques. Les Petrus de Walter, grand patron d’un grand restaurant, rivalisent alors  avec les vins de Loire de l’écrivain.

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En bon tourangeau qui se respecte, Jean-Hugues Anglade serait-il en train de reprendre le flambeau abandonné par Jean Carmet le bourgueillois ? L’anecdote file à travers les mailles d’un filet totalement distendu, où les maladresses de la mise en scène imposent des situations ridicules (l’explication entre les deux amants devenus adversaires politiques, puis entre le mari et son ex…). Ca traîne des pieds, ça s’essouffle, c’est maladroit… Ma voisine de séance me suggérait que pour une si belle histoire de mecs, il fallait une femme. Agnès Jaoui, Zabou Breitman- qui ici se morfond- ou Nicole Garcia , pourquoi pas ? Mais ce n’est pas le cas.


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