Il est là, il est tout chaud, le nouveau brûlot des mauvaises graines et du « playboy des cimetières ». Enfin, des Bad Seeds originaux, ne reste pas grand monde, à croire que Nick Cave s’est fâché avec tout le monde… Après Blixa Bargeld parti se concentrer sur ses Einsturzende Neubauten après le semi-échec de Nocturama (pas le meilleur, mais loin d’être un mauvais album), voilà Mick Harvey (rien à voir avec PJ Harvey, bien qu’ils aient travaillé ensemble) quittant le navire, (et un petit retour de Barry Adamson). Où l’on voit cependant que Warren Ellis, dont la collaboration avec les Bad Seeds ne date pas d’hier mais dont on sent l’influence plus et plus encore… Notamment sur cet album, sobre, plein de cordes et de petites boucles hypnotiques en fond sonore du ton mi-chanté mi-spoken words de notre Aussie préféré, accompagné d’un choeur discret (et français ! Puisque l’album a été enregistré à St Rémy de Provence). Y a-t-il un titre qui ressort ? Pas vraiment. Les doux accents se succèdent sans chercher à prendre la vedette, on pourra retenir éventuellement Higgs Boson Blues qui rappelle les morceaux à rallonge qu’affectionne Nick, un accent de nostalgie que l’on retrouve aussi sur Abattoir Blues de l’album du même nom.
Mention spéciale aux 2 morceaux proposés sur le DVD de l’édition limitée, inquiétant au possible (mais scrogneugneu ! En DVD ! Et comment je fais pour l’écouter dans ma voiture ou sur mon lecteur MP3 moi ? Vais être obligé de les télécharger !)
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble