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Interview – dream koala

Publié le 21 février 2013 par Acrossthedays @AcrossTheDays

Début février, quelques jours à Paris où le soleil pointe le bout de son nez dans la grisaille ambiante, c’est l’occasion rêvée pour rencontrer l’homme qui se cache derrière Dream Koala, un des producteurs parisiens les plus excitants de l’année. Interview fleuve chez lui, avec de la bonne musique en fond.

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Across The Days : C’est qui, Dream Koala, dans le civil ? Tu fais quoi dans la vie ? Comment occupes-tu tes journées ?
Yndi : Moi c’est Yndi, j’ai eu le bac l’été dernier, et j’ai arrêté après parce que je savais pas vraiment quoi faire, à part faire de la musique, et  j’ai eu la chance qu’il se soit passé les bonnes choses au bon moment, et du coup ça me permet de caler le début de ma carrière musicale juste à la fin de ma scolarité. Donc là pour l’instant je me consacre entièrement à la musique, j’habite chez ma mère, j’espère bouger un jour, et puis voilà.

ATD. Comment se déroule l’enregistrement chez toi, tu fais ça à quel moment ?
Y. Franchement, j’aimerais être plus discipliné mais c’est un peu aléatoire, ça m’arrive le matin, le soir, parfois au beau milieu de la nuit. J’ai pas de moments définis, c’est quand ça vient. Des fois j’ai beau me prendre une journée que je veux consacrer à ça, je fais rien, et parfois c’est le contraire, j’ai plein de choses à faire, et je finis par faire de la musique à la place.

« Les gens ne m’écouteraient pas forcément si on ne leur avait pas dit que j’avais 18 ans »

ATD. T’es jeune, t’en as pas un peu marre qu’on te « rabaisse » sans cesse à ton âge ? (NDLR : Il a dix-huit ans.)
Y. Ca dépend de qui le dit ! Si c’est quelqu’un qui a un long parcours, je comprends, mais sinon c’est vrai qu’on dirait que les gens s’intéressent à ta musique que parce que t’as dix-huit ans, au final ils ont pas vraiment écouté. Mais ça fait plaisir quand même, quand on dit que je suis jeune… C’est vrai que c’est un peu chiant parfois, surtout que je me retrouve souvent avec des gens plus âgés, donc on me le répète régulièrement. Mais c’est pas insupportable non plus ! Ca peut aussi être un atout, parfois les gens t’écouteraient pas forcément si on leur avait pas dit que t’avais 18 ans par exemple.

ATD. Comment as-tu commencé à mettre des vocals dans tes morceaux ?
Y. Au début, quand j’ai commencé à faire de la musique sur mon ordi, en septembre 2011, j’écoutais à fond des trucs comme Toro Y Moi, Washed Out, alors je me suis dit que j’allais essayer de mettre mes vocals mais j’ai toujours foutu trois tonnes d’effets pour que ce soit dissimulé. Sur quasiment toutes mes tracks y a un peu de ma voix, mais elle est souvent cachée sous les effets, ou parce que je la mets pas très fort par exemple. Depuis que je fais des lives, j’ai aussi quelques chansons où je chante, parce que j’aime bien l’interactivité avec les gens, ils me regardent plus quand je chante, y a plus d’échanges. Mais même, j’aime bien chanter en live, ça me fait plaisir. En plus on m’a toujours dit « Ouais c’est bien ce que tu fais, mais tu devrais chanter un peu plus », et au début ça me faisait chier, au final je me suis dit pourquoi pas, j’ai essayé, et inconsciemment y a de plus en plus de tracks avec de la voix, donc je sais pas à quoi ressembleront mes futurs morceaux. Ca restera quand même centré sur l’instru, mais je compte mettre plus de voix.

ATD. Tu n’utilises jamais aucun sample ?
Y. Non, je fais toujours tout ! Enfin… Ca m’est arrivé une fois d’utiliser un sample, mais y a longtemps, et vu que personne connaissait le track… Mais non, le truc c’est toujours ma guitare, enfin j’arrive à produire tout ce que je veux avec mes instruments, j’ai pas besoin d’aller chercher ailleurs.

 « Je préfère qu’on me qualifie de shoegaze que d’électro ou de chillwave »

ATD. Comment définirais-tu ta musique ?
Y. A chaque fois qu’on me pose cette question, je réponds quelque chose de différent… Je dirais une sorte de mélange entre de la beat music, avec parfois de la pop, ou peut-être du post-rock, avec…y en a plein encore ! Vu que j’écoute plein de trucs différents et que je m’inspire de ce que j’écoute, j’ai vraiment des influences de partout et de nulle part. Donc je sais pas. Je préfère qu’on me qualifie de shoegaze que d’électro ou de chillwave. Mais si on me qualifiait de shoegaze, je pense que ça me ferait chier aussi… Je sais même pas comment j’aimerais qu’on m’appelle.

 INTERVIEW   DREAM KOALA

ATD. Tu fais du Dream Koala, quoi…

Y. Voilà, ça me ferait juste plaisir qu’on me dise que je fais du Dream Koala. De toute façon, j’espère que mon son changera dans les prochaines années, j’ai pas envie de me répéter. Je préfère que les gens me détestent parce que j’ai changé, plutôt qu’on me dise que c’est toujours pareil.

ATD. J’ai écouté les morceaux de ton autre groupe, I The Omniscient… Comment as-tu réussi à différencier les deux projets ?
Y. Mon groupe c’est avec des super potes du collège, avec qui j’ai rencontré d’autres potes etc, donc à la base je jouais tout le temps avec mon groupe, et au final une pote m’a montré des trucs un petit peu plus électro, je m’y suis intéressé, j’ai vu qu’ils faisaient ça tout seuls, donc je me suis dit que j’allais le faire tout seul aussi, du coup j’ai fait des trucs dans ma chambre à côté, mais c’était vraiment un side-project : personne connaissait ça, à part mes parents et quelques potes vite fait, et encore ils écoutaient pas tout à fait, je sais même pas s’ils étaient vraiment au courant du projet. J’ai laissé de côté, avant de revenir dessus plus tard, je sais même plus pourquoi, je suis juste revenu dessus comme ça… J’ai fait un remix pour XXYYXX, et les gens ont commencé à parler de moi, donc j’ai commencé à faire d’autres prods, à faire des concerts, et maintenant ça a pris plus d’importance que mon groupe, au final. Mais c’était pas du tout prévu comme ça…

ATD. Ils le prennent comment eux ?
Y. Honnêtement, je sais pas… Enfin là je suis parti du groupe y a quelques semaines, on est toujours super potes maintenant hein ! On a pas fait énormément de concerts avec le groupe donc c’est pas comme s’il y avait une réelle carrière, c’est plus une histoire de potes au final. Personne a essayé de me tuer, encore. Pas encore…

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ATD. Tes influences, quelles sont-elles ?
Y. Déjà, je dirais Slowdive, qu’on est en train d’écouter, James Blake, Toro Y Moi, Mount Kimbie, My Bloody Valentine, j’écoute aussi énormément Deftones. Y en a tellement, de genres tellement différents. Y a aussi Flying Lotus…

« Enregistrer des morceaux dans une cabane, tous les musiciens rêvent de ça »

ATD. Y a plein d’artistes qui fantasment un peu des atmosphères pour composer, enregistrer leurs morceaux… Ca serait quoi pour toi ?
Y. Y a un truc que j’ai toujours voulu faire, c’est me mettre dans la nature, dans une cabane; je pense que tous les musiciens rêvent un peu de ça, et j’espère vraiment pouvoir le réaliser un jour. Juste enregistrer un album comme ça, dans ma petite cabane. Sinon, y a pas spécialement de « moment », parfois il suffit que j’aille voir un film, et je suis super inspiré, ou un concert…où je copie sur les autres ! (rires)
Parfois, c’est juste du vécu, genre on me dit quelque chose et après je vais m’enfermer dans ma chambre pendant une semaine. Franchement, c’est assez naturel… Je suis pas énormément productif en tant que producteur, je fais pas 5 prods par jour, mais la plupart du temps, quand je fais quelque chose, je l’aime bien et je l’utilise. Y a plein de gens qui font de la musique qui créent plein de tracks et qui au final les aiment pas vraiment, moi au contraire j’aime bien que chaque track ait un peu sa propre signification, c’est pour ça que je suis assez lent au niveau de la sortie des tracks.

ATD. Quand tu vois le succès autour de ton projet, de ton premier EP, Blur, ça te met la pression pour après ?
Je vais pas mentir, au début je me suis un peu chié dessus. Au final j’ai pas encore eu l’expérience d’avoir un mec qui vient et qui dit que je fais de la grosse merde, donc pour l’instant j’ai rencontré que des gens super, je me retrouve avec d’autres artistes que j’adore, et au final je joue avec eux. J’ai rencontré mon manager, qui est vraiment un mec super… Y a tellement de trucs qui se passent que je suis même pas vraiment stressé, parce que je suis bien entouré quoi.
Au début ça fait un peu peur, tu te dis « Les gens aiment bien cette track, peut-être que la prochaine ils vont pas aimer du tout… », au bout d’un moment, j’en ai sorti d’autres, j’ai vu que les gens étaient toujours là, et c’est cool ! Je pense pas que je puisse faire ce que je veux et que les gens me suivront, mais je ferai ce que je veux, même si les gens me suivent pas ! Enfin ça va, je stresse pas trop. C’est pas trop dans ma nature de toute façon. On verra ce qui se passe dans les prochaines années…je vais faire en sorte que ça se passe bien !

ATD. Quelle approche as-tu des remixes ? Comment les choisis-tu ?
Y. Ca dépend lesquels. Celui pour Saint Michel, en fait je les ai rencontrés, ils ont bien aimé ce que je fais, ils m’ont proposé de faire un remix, j’aimais déjà bien la chanson d’origine, donc ça s’est fait comme ça… Après ils m’envoient la track, avec toutes les pistes séparées, pour que j’en fasse ce que je veux avec. Des fois je m’amuse juste pendant trois heures, je prends des trucs, je les mets à l’envers, ça ressemble à n’importe quoi et puis je me dis que je devrais peut-être faire quelque chose qui tient debout.
Des fois, j’écoute la musique plusieurs fois, et puis je prends ma guitare, j’essaie de retrouver la musique, puis de la modifier, je prends un synthé… C’est assez compliqué en fait de faire des remixes, ça t’entraîne à avoir du caractère en fait : quand tu fais tes morceaux, tu pars de nulle part, tu te dis « voilà, je peux aller où je veux », mais quand tu fais un remix, tu dois adapter ta vision à un autre truc, il faut qu’il y ait des points qui montrent que c’est toi. Faire des remixes m’a forgé mon caractère musical.

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ATD. As-tu envie de devenir producteur, plus tard ?
Y. Franchement, j’aime bien ce côté oui. Après j’aime aussi être sur le devant de la scène, comme on dit. J’aime bien être artiste, que les gens écoutent ma musique…mais plus tard, vu que j’aime beaucoup tout ce qui se passe derrière aussi, manager, producteur, des trucs comme ça, j’aimerais bien faire ça… Si je deviens riche, je ferais ça !

ATD. J’ai raté ton passage à la Boiler Room, ça s’est passé comment ?
Y. Honnêtement c’est un peu un rêve qui se réalise, j’ai regardé la Boiler Room tellement de fois, et je me suis jamais dit que je passerais dedans, déjà, et encore moins cinq mois après mon premier concert ! Pendant tout le trajet je me suis dit « Putain, c’est la Boiler Room… », et puis quand je suis arrivé là-bas, les mecs sont cool, ils bouffent de la pizza, ils mettent de la musique, ils discutent… Au final, tu le fais, et c’est super. Au début, c’était un peu le challenge, genre « Si je fais une connerie, tout le monde va le voir »…Et d’ailleurs tout le monde l’a vu quand j’ai fait des conneries, mais ça s’est super bien passé ! De base, y a très peu de Français à être passés dans la Boiler Room. Y a plein de gens qui se sont dit « Ah, s’il est programmé, ça vaut peut-être le coup d’écouter », donc beaucoup de monde a découvert comme ça aussi. Et j’espère retourner à Londres rapidement.

ATD. Quand tu réécoutes Blur, y a des trucs que t’as envie de changer ?
Y. Je le réécoute pas beaucoup, à part quand je joue, mais j’écoute déjà tellement mes tracks quand je les fais, j’ai tendance à être fier de mois les premières vingt-quatre heures, donc j’écoute, et après je laisse de côté. Souvent je me dis que je les retravaillerai, et au final je retravaille pas…
J’ai vraiment un côté assez instinctif dans la manière de gérer les choses, donc des fois, je fais une track, je suis pas super content du résultat, je me dis que je la rebosserai plus tard, et finalement non, je l’ai faite à un moment particulier, j’ai pas envie de revenir dessus, et les gens l’aiment bien quand même… C’est vrai qu’elle a ses défauts, des fois quand je réécoute Blur, je me dis « Ce moment là, c’est vraiment crade, j’ai déconné, j’aurais pas du faire ça », mais quand je la joue, je me dis que c’est ce qui fait ce qu’elle est. C’est comme une personne, on a tous nos défauts, les morceaux aussi.
Après au niveau de la qualité du son de Blur, je suis pas super fier de moi, mais au niveau des tracks en elles-même, je trouve que ça va, c’est un EP qui a sa personnalité, en tout cas c’est ça le but, j’espère que c’est pas que dans ma tête.

« J’ai tenu à ce qu’il y ait ce côté intime, comme dans une chambre »

ATD. Y a une ambiance super intime, personnelle…
Y. Quand j’ai fait Blur, c’est une période où j’avais mon groupe, déjà je pensais pas qu’il y aurait vraiment des gens qui écouteraient, je l’ai fait dans ma chambre, avec un peu moins de matos qu’aujourd’hui, donc j’avais plus besoin de bidouiller. C’est un EP qui est super intime, même personnellement : il a une vraie valeur pour moi. J’ai vraiment tenu à ce qu’il y ait ce côté intime, comme dans une chambre, pour les tracks.

ATD. Ton prochain EP, il ressemblera à quoi ?
Y. Y a pas mal de guitares, j’ai vraiment plus insisté là dessus que sur Blur. Il fait un peu plus « musique de film », dans le sens où il y a plus d’ambiances qu’avant. Il est surtout instrumental. Je sais pas encore quand le sortir, on est en train de voir avec des labels, après je veux pas m’avancer donc j’en dis pas plus, mais c’est en discussion. En tout cas, il est fini, prêt à sortir.
Sinon je suis encore et toujours en train de travailler sur des nouveaux morceaux.

ATD. Le futur, tu le vois comment ?
Y. Je le vois, j’espère, avec beaucoup de dates (rires). J’aimerais vraiment faire plus de concerts, parce que j’adore ça. Voyager, rencontrer d’autres gens, des artistes. Et voyager, ouais. Ca vient un peu ensemble, mais si dans le futur je voyage, je serai heureux !

ATD. Quel est le poids moyen d’un koala mâle du Queensland ?
Y. Quoi ? Du Queensland ? Euh, j’en ai aucune idée… (rires)

dream koala INTERVIEW   DREAM KOALA

ATD. C’est huit kilos.
Y. OK, très bien, je saurai maintenant ! J’espère aller en Australie juste pour voir ces putain de koalas, parce que je m’appelle comme ça, et je vois même pas… En fait je cherchais un nom, et je voulais pas que ça fasse « nom de groupe », parce que j’avais mon groupe à côté déjà, je voulais que ça sonne comme une seule personne, sauf que j’allais pas mettre mon nom, m’appeler « DJ Yndi » ça l’aurait pas trop fait. Je savais pas trop quoi mettre, et j’étais à fond dans Animal Collective, alors je me suis dit que j’allais prendre un nom d’animal, il fallait que ça aille bien avec la musique, avec ma personnalité… Et puis le koala, c’était cool !

ATD. Qui est selon toi l’artiste dont la planète ignore l’existence et qui mériterait d’être beaucoup plus connu ?
Y. Il y en a tellement… Déjà Torus, je comprends pas du tout pourquoi il est pas plus connu, c’est super ce qu’il fait ! D’ailleurs y en a deux des Torus, y en a un qui fait de la dubstep, mais l’autre fait des beats un peu…c’est lui !
Je suis con, y a trop de groupes que j’écoute, y en a tellement, et là j’en ai pas un en tête. Shelter Point, voilà ! Je comprends pas, leur EP est top, et ils sont pas connus…
Je pense à Haleek Maul, aussi, c’est un de mes rappeurs préférés je pense !
Y en a qui sont connus et qui devraient être encore plus connus tellement ils sont bons, genre Flying Lotus, il devrait être mille fois plus célèbre ! Ce mec devrait être partout, il est trop fort.
Je suis pas « connu », mais je suis extrêmement reconnaissant envers l’attention qu’on me donne, et j’ai la chance de pouvoir faire des concerts et de pouvoir voyager, merci.

ATD. Avec qui est-ce que tu adorerais collaborer ?
Y. J’aimerais bien rencontrer James Blake, je pense que c’est un mec cool. Il a l’air timide, mais je suis sûr qu’il est marrant, j’adorerais passer une journée à écouter des vinyles avec lui.
Ou Flying Lotus, ou Teebs. J’adorerais collaborer avec Teebs. Si un jour ils tombent là-dessus…

ATD. Et un artiste connu qui le mérite pas ?
Y. Je sais pas… Pour arriver au stade d’être connu, même si la musique est pas terrible, rien qu’en tant que personne, ils doivent supporter tellement de choses… Rien qu’on leur dise toute la journée qu’ils font de la merde, ou le fait d’avoir des interviews partout, voyager dans tous les sens, c’est pas forcément facile.
Des fois y a des trucs que je déteste, et un mois plus tard j’aime bien, genre Drake, je détestais, et maintenant j’écoute tout le temps Take Care, je le trouve trop bien, sans vraiment de raisons…
Je veux pas non plus dire de la merde ! (rires) Je dirais PSY, parce que c’est vraiment de la merde, mais vu qu’il est drôle… (Sa copine intervient pour proposer Swaggman) Oh non, il est drôle ! Poseyy. T’as vu la vidéo où il dit qu’il faut boire la mer ? Il est marrant. Je le préfère à La Fouine et Booba !

ATD. C’est quand la première fois que t’es monté sur scène ?
Y. Ma belle-mère avait fait un concert, à l’époque je jouais pas encore de la guitare mais de la basse, c’était début collège. Elle m’avait invité sur scène pour un morceau. Sinon avant, j’étais sûrement déjà monté sur scène, genre juste comme ça, vu que mes parents font de la musique, donc quand j’étais petit ça a du m’arriver, pour une raison ou une autre.

ATD. Quelle est la question qu’on ne t’a jamais posée et à laquelle t’as envie ou besoin de répondre ?
Y. En interview ou dans la vie ? J’aurais aimé que parfois les gens me demandent juste comment je vis le changement dans ma vie, en ce moment. Ma famille me l’a posée, mais les gens s’imaginent que c’est toujours facile, après j’ai pas un énorme changement dans ma vie, mais même le peu de changement que c’est, parfois c’est vraiment pas facile. J’aurais sûrement aimé qu’on me demande ça, « qu’est-ce que ça fait ? comment est-ce que tu te sens ? »

ATD. Dis-nous un truc que personne ne sait sur toi.

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Y. Quelque chose que je n’ai pas encore dévoilé au grand public… Faut que je réfléchisse, faut pas que je dise de bêtise… J’allais dire « je regarde Petit Pied » mais tout le monde le sait en fait !
Après, j’ai des secrets, mais j’aimerais pas que les gens le sachent, les gens vont lire ça, je dois pas déconner ! (rires) J’ai aucune idée…enfin si j’ai des idées, mais c’est justement des trucs que je veux pas dire !
Ah si, je sais ! T’as qu’à dire que j’ai un chihuahua, tiens.


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