Le monument au 20 Février, à Salta
Photo Javier Corbalán pour El Tribuno
Les célébrations d'hier ont été hautes en couleurs dans la ville nordiste de Salta pour le Bicentenaire de la victoire remportée par Manuel Belgrano sur les troupes absolutistes du Haut-Pérou...
La paysannerie dont parlait Manuel Belgrano dans son rapport militaire
(voir mon article d'hier)
et comme vous le voyez, on n'a pas oublié le rôle historique
joué par les femmes dans cette région de la Guerra Gaucha comme on l'appelle
Photo Javier Corbalán, pour El Tribuno
Alors que je ne peux que distraire quelques minutes pour cette actualité sur un agenda qui, ces deux jours, est presque entièrement occupé par la relecture des épreuves de mon prochain livre Tango Negro, en co-autorat avec Juan Carlos Cáceres (pour le bon à tirer qui doit partir avant-hier, comme toujours), voici, grâce à El Tribuno, à quoi ressemblait la fête d'hier...
La fanfare en grande tenue devant le monument du 20 Février
Photo Javier Corbalán pour El Tribuno
Côté politique, en cette année électorale, le bilan de la manifestation est triste à pleurer : plusieurs gouverneurs de la région sont venus se joindre aux célébrations et certains ont été hués. Il en est allé de même pour le vice-président Amado Boudou, dont le discours semble avoir été aussi peu inspiré qu'à San Lorenzo le 3 février dernier : peu de références sérieuses à ce que représentent l'évènement dans l'histoire politique du pays et beaucoup de propos polémique sur l'actualité gouvernementale pour louer la bonne gestion de Cristina. Pour un Bicentenaire, c'est passablement déplacé (mais vous trouverez dans Página/12 de ce jour une interview éclairante de Correa, le président équatorien, qui explique qu'en Amérique Latine, il n'existe pas d'opposition démocratique -c'est assez vrai- mais une opposition qui passe son temps à conspirer contre le pouvoir en place plutôt que de jouer un rôle de contre-pouvoir constructif. Dans ces conditions et en année électorale, le vrai discours historique, c'est difficile à tenir). Quant à l'absence de la Présidente, elle est bien entendu commentée, en mauvaise part, mais comme je le disais hier, elle a des excuses (qui en sont en tout cas pour un simple particulier, peut-être un peu moins pour un chef d'Etat).
Un autre aspect de la reconstitution historique, en vert cette fois-ci...
Photo Javier Corbalán pour El Tribuno
Fermons la marche emponchados, dans les magnifiques ponchos régionaux.
Cela donne envie d'y aller, non ?
Photo Javier Corbalán pour El Tribuno