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Critique Ciné : Do Not Disturb, ne dérangez pas y'a rien à voir...

Par Delromainzika @cabreakingnews

20211546

Do Not Disturb // De Yvan Attal. Avec François Cluzet, Yvan Attal et Laetitia Casta.


Quand la France se permet de faire le remake d'un film américain, je pense que c'est une situation assez rare pour être notée. En effet, Do Not Disturb est le remake du film indépendant américain Humpday de Lynn Shelton sorti en 2009 primé à Sundance et à Deauville. Yvan Attal s'est dit qu'il était temps pour lui de faire l'un de ses fantasmes enfoui : coucher au cinéma avec un homme. Et qui plus est, son pote François Cluzet. L'idée de base aurait pu être amusante mais cela finit clairement en film de beauf, un peu bobo sur les bords (le côté artiste des amis de Jeff), … Rapidement, l'histoire devient ridicule, et le film enchaine alors les raccourcis débiles et les dialogues grivois pas nécessairement très passionnants. Le pire reste surement la séquence dans la chambre d'hôtel. Une accumulation de choses et d'autres, avec une volonté de faire un film de potes avec pour seul but une bite dans un cul (soyons cru, Do Not Disturb ne vole pas plus haut).
Un soir, Jeff débarque sans prévenir chez Ben. Pour célébrer ces retrouvailles et distraire son vieux copain de sa vie rangée, Jeff l'entraîne dans une fête. Sur place, une discussion évoque un festival de porno amateur et l'idée prend vite l'allure d'un pari : Jeff et Ben coucheront ensemble sous l’œil d'une caméra. Ce n'est ni gay ni porno, ce sera de l'Art ! Le lendemain, impossible de se dégonfler. Rien ne les arrêtera, sauf peut-être la femme de Ben, l'hétérosexualité ou certaines questions mécaniques...
Je n'ai jamais vu Humpday, mais j'ai tenté l'expérience du remake. Je n'aurais vraiment pas du. Surtout que ce long métrage accumule les niaiseries et le ridicule. Surtout qu'au lieu de faire bander, ce film de pote donne plutôt envie de se la couper. Le problème de Do Not Disturb c'est que l'on n'arrive pas à croire à cette histoire rocambolesque des deux potes (qui n'arrivent jamais à faire croire qu'ils sont potes) qui se retrouve et qui tout d'un coup ont l'envie de tourner un film pornographique. J'ai trouvé ça tellement ridicule que j'avais tout de suite envie d'arrêter le film. Et puis comme je suis quelqu'un de persévérant, je suis aller jusqu'au bout, ne serais-ce que pour voir ce qu'est réellement devenu le réalisateur Yvan Attal qui n'a jamais eu aucun vrai talent de mon point de vue.
Mais finalement, je pense que le titre du film indiquait déjà qu'il ne fallait pas prendre la peine de regarder cette horreur, qui ne méritait pas du tout une sortie au cinéma. Que Yvan Attal et François Cluzet veuillent se mettre la langue dans la bouche, s'enculer ou encore nous farcir leurs histoires romantiques à deux francs six sous, franchement qu'il garde ça en film de vacances mais qu'il évite de nous ennuyer avec ça. En plus de cela, je me demande comment le CNC peut accepter de donner de l'argent à des films aussi nazes. C'est là que j'en appelle à la bonté d'Aurélie Filipetti (que je n'aime pas pour autant), mais de vérifier que les films qui bénéficient d'une aide du CNC ne soient pas de gros navets. La vacuité du script de Do Not Disturb aurait certainement dû être suffisante pour ne pas donner envie à quiconque de miser un centime dessus.
Note : 1/10. En bref, un film de potes qui veulent s'enculer sans qu'on les dérange. J'aurais dû les écouter...


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