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Critique Ciné : Silent Hill 2 - Révélation 3D, suite anarchique...

Par Delromainzika @cabreakingnews

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Silent Hill 2 : Révélation 3D // De Michael J. Bassett. Avec Adelaide Clemens et Sean Bean.


Adapter un jeu vidéo au cinéma a toujours été une tâche complexe. Et pourtant, Resident Evil est pour moi l'une des sagas les plus réussies du genre (cela ne veut pas dire que c'est du génie non plus, il ne faut pas pousser) avec Underworld 3 (mais pas les autres). Contrairement à Silent Hill, qui n'avait pas besoin de second opus pour nous prouver que le tout était très mal fait en plus d'être une très mauvaise idée. Si le premier n'était pas trop moche, ce second opus fait dans la ribambelles d'effets dégueulasses sur un film qui en plus de ça, n'a rien à raconté. Le premier gros problème de Silent Hill 2 c'est que l'on nous promet dans le titre des révélations (donc des réponses à ce que l'on avait pu voir dans le premier volet). Et je dois avouer que ces révélations sont bien maigres et soit dit en passant mise en scène de façon plutôt catastrophique. Le pire c'est que le film tente de cacher constamment ses défauts derrière des effets numériques qui sont tous plus laids les uns que les autres. Fort heureusement que je n'ai pas vu ça en 3D… cela devait être une migraine assurée.
Depuis son plus jeune âge, Heather Mason a l’habitude de changer d’adresse très souvent avec son père. Sans vraiment savoir pourquoi, elle fuit. Pourtant, cette fois, elle est piégée. Pour sauver celui qui avait toujours réussi à la protéger et découvrir qui elle est vraiment, Heather va devoir affronter un cauchemar qui devient de plus en plus réel…Silent Hill.
Mais dans Silent Hill 2 il y a deux bonnes choses malgré tout. Dans un premier temps Adelaide Clemens (X-Men Origins : Wolverine, que l'on retrouvera prochainement à l'affiche de la série Rectify). Bien que l'actrice ne soit pas parfaite, elle n'était pas ce qu'il y avait de pire dans le film. De plus, son charme innocent lui donne un plus qui n'est pas négligeable lorsque l'on est au beau milieu d'un gros machin dégueulasse. Et dans un second temps Sean Bean. J'aime bien cet acteur. Il a toujours ce côté complètement fun qui rend ses personnages plus intéressants. Et puis il faut bien avouer que l'acteur qui n'a pas énormément d'expressions dans son chapeau reste un homme d'action plutôt sympathique (je me souviens d'un film anglais récent que j'avais bien aimé avec lui : Menace d'Etat ou Cleanskin en VO). Mis à part cela, le film de Michael J. Bassett (aussi bien derrière la caméra que la plume) est une catastrophe finie au pipi qui n'en finie jamais de voiler la face du spectateur de sa paume pendant un bref instant (plus communément appelée l'expression du facepalm).
Et puis parfois j'ai eu l'impression de me farcir quelque chose qui n'avait aucun but, aucune idée de comment évoluer, … Finalement, Silent Hill 2 est une catastrophe que personne ne peut sauver. Et je suppose que e fait qu'il aille de mal en pis n'était pas anodin alors que Michael. J. Bassett amorçait une nouvelle histoire. Le scénariste et réalisateur de Solomon Kane ne surprend pas vraiment dans le sens où sa filmographie est un raté (peut être ses deux épisodes de Strike Back rattrapent le coup mais étant donné que je ne regarde plus cette série…). Allez, je pense qu'il va falloir que je tente d'oublier ce dimanche après mici où j'ai enchainé les films qui ne valent rien du tout. J'espère trouver du réconfort dans de futures découvertes intelligentes (et plus du tout en tentant de m'amuser avec un nanar). Je me demande encore comment je fais pour regarder autant de films merdiques quand tant de bons m'attendent…
Note : 0.5/10. En bref, car Adelaide Clemens et Sean Bean parviennent à ne pas transformer ce film en tare immuable je suis généreux… (mais qu'un petit peu car il ne faut pas pousser mémé dans les orties).


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