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Dubmood : Le « chip-type » de la musique électronique

Publié le 25 février 2013 par Thierry Gil @daubagnealalune

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Gameboy et Atari, voici les « armes lourdes » du suédois Dubmood, producteur et compositeur de musiques électroniques installé à Marseille depuis 2006 où il a fondé le label Data Airlines. Kalle Jonsson, alias Dubmood, est une référence et un pionnier dans l’univers de la « chip-music », entendez une musique, un « chip-tune », dont les sons sont synthétisés en temps réel par un ordinateur ou la puce audio d’une console de jeux, et non basée sur des samples ou tout autre forme d’enregistrement audio.

Avec Facteur, un producteur de sons électroniques surpuissants rencontré à Marseille, il a fait des ravages sur les pistes de danse, gameboy et atari d’un côté, sampler, séquenceur et clavier de l’autre. Cet « extraterrestre » des dancefloors est aujourd’hui soutenu par le mystérieux androïde Gem Tos (voix, Atari) et Maskinoperatör à la batterie. Ses shows sont un mélange organique de beats électro, d’énergie pure et d’émotions cataclysmiques encore inégalé dans la musique moderne. Un précurseur, Dubmoood ? Oui et sans doute plus encore. Il fut pendant longtemps l’un des membres de Razor 1911, une organisation considérée par le département de la justice américaine comme le plus vieux groupe de pirates informatiques sur Internet, avant de se lancer dans la production musicale comme artiste solo, au sein de groupes ou encore comme producteur et remixer en studio. Il a commencé à tourner en Scandinavie lorsque la première vague de chip-music explosa en Europe dans les années 2000. S’il est aujourd’hui une référence dans cette communauté artistique, c’est en partie pour ses initiatives et nombreux essais à différents styles de musique. Il a par ailleurs apporté beaucoup de popularité à ce genre émergent de l’art électronique. Sa musique peut être décrite comme une fusion dancefloor de musique de jeux vidéo des années 80, IDM et Electro House, teintée de références indie-rock et hip-hop. La sortie de Badlands en Mars 2011 témoigne d’une évolution du genre : les sons des consoles répondent toujours présents, mais accompagnés cette fois de réels instruments… et des voix de GEM TOS, mystérieux androïde tout droit sorti de l’univers post-apocalyptique de l’artiste.

Concert de fin de résidence, vendredi 01 mars 21h à la MJC-L’Escale. Gratuit sur adhésion (2€) à L’Escale.


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