genre: action, arts martiaux
année: 1986
durée: 1H30
L'histoire: Earl, un ancien champion de boxe, doit reprendre les gants et affronter un adversaire redoutable pour sauver son quartier, sa famille et sa fondation de sport
La critique d'Alice In Oliver:
Evidemment, le succès de la saga Rocky inspire de nombreux avatars. C'est par exemple le cas d'American Boxer, réalisé par Conrad E. Palmisano en 1986. Ce petit film sans le sou est également connu sous les noms d'American Boxer-La Confrontation et Busted Up (c'est le titre original). Inutile d'évoquer le nom des acteurs, tous plus méconnus les uns que les autres.
En vérité, American Boxer se distingue surtout par sa capacité à copier son modèle, à savoir les deux premiers Rocky.
Le film nous présente alors une ancienne gloire de la boxe, un certain Earl, devenu un papa-gâteau, qui mène une vie paisible dans son petit quartier en compagnie de sa famille. Mais cette vie tranquille est bientôt menacée par la pègre locale.
Pour sauver son quartier, sa famille et sa fondation de boxe, Earl accepte de reprendre les gants et doit affronter un adversaire redoutable.
Voilà pour les grandes lignes du scénario, plutôt mince par ailleurs. Ne vous attendez pas à voir de grands combats... Oh non ! Clairement, les scènes de baston ne sont pas le gros point fort d'American Boxer. Ce qui pose tout de même un petit problème pour un film de ce genre.
Les séquences de combat sont peu nombreuses. Aussi, faudra-t-il se contenter de trois petits combats de quatre minutes (à peine). Ensuite, les matches de boxe sont pour le moins risibles.
Oui, Earl possède une technique de combat similaire à notre cher Rocky Balboa, à savoir la parade mâchoire. Cette technique consiste tout simplement à baisser sa garde pour se prendre les coups de tatane de son adversaire. Un conseil, si vous êtes boxeur, ne faites pas la même chose !
Ca ne marche pas ! En dehors des séquences de combat, pas grand chose à retenir. American Boxer est plutôt ennuyeux dans l'ensemble. Il s'agit donc d'un petit nanar sans envergure qui tente laborieusement d'imiter son modèle.
Ensuite, les acteurs sont unanimement mauvais. En même temps, la réalisation, plate et monotone, ne permet pas vraiment aux interprètes de se mettre en valeur. Enfin, les protagonistes ne sont guère attachants, en particulier le personnage de Earl.
Le film accumule tous les poncifs du genre. Dans un premier temps, Earl est un boxeur has-been. Mais le retour à l'entraînement va lui permettre de retrouver du courage et de l'abnégation. Ca vous rappelle quelque chose ? Et oui, encore une fois, le film ne fait que refourguer le scénario des deux premiers Rocky. Bref, pas grand chose à sauver de cette bouse.
Note: 02/20
Note nanardeuse: 13/20