« L’homme a le cœur au cul, la femme le cul au cœur ». Nous débuterons par cette citation de Joseph Delteil afin de donner le ton à cette comédie acidulée qu’est Ma bonne étoile perd le nord, actuellement en représentation au Palais des Glaces.
Xavier, incarné par Sébastien Molina, est un séducteur à la réputation de chaud lapin. Ce soir-là, il se fait beau, sort le grand jeu avec son fameux coq au vin en attendant impatiemment son coup d’un soir, ici, interprétée par Julie Desiato.
Son programme est bouleversé par l’arrivée impromptue de Corinne, caissière hystérique, farfelue et éprise de celui-ci, jouée par Laetitia Bisch. Puis vient le fameux rendez-vous de notre Don Juan.
Pris entre deux feux, il va alors essayer de plumer ces deux poules. Et chacun va vouloir à tour de rôle prendre la poudre d’escampette pour ne pas être le dindon de cette gentille farce.
Patrick Hernandez, auteur de la pièce, nous offre un divertissement pur et simple où les gags et les situations cocasses nous amusent. Nous apprécions cette légèreté ainsi que l’énergie communicative des comédiens mais bien malheureusement l’humour bascule trop souvent dans la superficialité et la blague facile.
Mis en scène par Olivier Belmondo, ce moment de vie entre nos trois protagonistes est juste et distrayant pour ceux qui souhaitent aller au théâtre dans le but de passer un bon moment, sans en attendre davantage.
Ma bonne étoile perd le nord, au Palais des Glaces, du mardi au samedi 19h30 et le dimanche à 16h, durée 1h15.
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble