Comme L’Arme fatale, Die Hard est une franchise de producteur, qu’on doit d’ailleurs au même Joel Silver ( Matrix, Sherlock Holmes). Andrew G.Vajna (producteur de Rambo , Terminator, Total Recall 1990) prendra pourtant soin du bébé sur Die Hard 3 en rapatriant notamment John Mc Tiernan (réalisateur du premier volet). La franchise héritera ensuite (et quelques années plus tard) d’un nouveau producteur en la personne de Michael Fotrell (Fast and Furious, Catwoman), puis enfin pour Die Hard 5 d’un pool de producteurs et de producteurs associés avec en tête Alex Young ( L’Agence tous risques le film, Wall street 2), qui est aussi co-président de la production chez 20th Century Fox.
Chercher une quelconque cohérence à Die Hard 5 :Belle journée pour mourir avec ses prédécesseurs est donc pure perte de temps. D’autant que le studio n’a pas franchement choisi de nous faire le coup de la madeleine de Proust.
Reste un John McClane vétéran, errant dans une aventure taillée pour un autre, Jay Courtney, son fils de cinéma. Rien de scandaleux à part ça, les 97 minutes (générique compris) passe à toute vitesse. Avec Max Payne, John Moore avait porté un jeu video à l’ecran, aujourd’hui il fait l’inverse en plongeant son héros dans des décors, des niveaux, digne de Call of duty. John McClane nous avait habitué à des environnements plus sophistiqués que lui, cette fois, c’est tout le contraire. Oubliez vos souvenirs comme les cheveux de Bruce Willis, le monde a changé, les films aussi.