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Emmanuel Urbanet – Le Grand Rouquin Blanc (derrière ce titre de spectacle se cache un jeu de mot, sauras-tu le retrouver plus vite que moi ?)

Par Cbth @CBTHblog

Article initialement publié en avril 2012. On a décidé de vous en reparler parce que le monsieur est en concert les 4 et 11 mars au théâtre des Béliers à Paris. Ne manquez pas cette occasion de le voir sur scène!

Emmanuel Urbanet est peut-être un nom qui vous est familier. Vous l’avez peut-être croisé au hasard d’un article sur ce blog, mais il n’avait pas encore eu la chance d’être mis à l’honneur. C’est chose faite aujourd’hui grâce à son nouveau spectacle Le Grand Rouquin Blanc.

Emmanuel Urbanet – Le Grand Rouquin Blanc (derrière ce titre de spectacle se cache un jeu de mot, sauras-tu le retrouver plus vite que moi ?)

 J’ai découvert Emmanuel Urbanet en première partie d’Oldelaf à l’Alhambra. Arrive un grand bonhomme avec juste une guitare. J’appréhende toujours les premières parties, mais celle-ci commence très bien. Il est drôle et joue bien de la guitare. Les airs sont entrainants. Bref, sympathique. Jusqu’à une chanson assez sombre, dont l’histoire se révèle toute différente de celle à laquelle on pensait. Et là, on est accroché totalement. En plus, ça tombe bien, il a un nom facile à retenir Emmanuel Urbanet. Ca fait penser à Urbain. Comme dans les Joyeux Urbains. Je rentre chez moi et je googelise son nom. Et là, surprise, Urbanet, Urbain, Joyeux Urbains ça a un sens total, parce que le monsieur est l’un des compères d’Arnaud Joyet dans leur groupe les Joyeux Urbains. Ok donc en fait, je le connaissais déjà et j’aimais déjà beaucoup ce qu’il faisait. Je l’ai revu par la suite au cours d’un spectacle d’improvisation au fin fond du 78. Et puis, il y a ce message d’un de mes contacts facebook lointain annonçant Emmanuel Urbanet à Paray Vieille Poste (à 20 minutes de chez moi), un vendredi soir où je n’avais rien de prévu, sauf finir mes cartons pour mon déménagement.

Emmanuel Urbanet – Le Grand Rouquin Blanc (derrière ce titre de spectacle se cache un jeu de mot, sauras-tu le retrouver plus vite que moi ?)
 C’est donc dans une salle de banlieue malheureusement presque vide que j’ai pu découvrir le nouveau spectacle d’Emmanuel Urbanet. Après une première partie rapidement oubliée, il arrive à nouveau seul avec sa guitare. La scène est grande, et on se demande comment il va réussir à occuper l’espace. Et il commence à jouer. Je reconnais quelques chansons que j’avais beaucoup aimées. Il alterne chansons drôles, tendres et sombres, voire flippantes. Musicalement, les mélodies sont abouties et travaillées. Il n’a que deux guitares et pourtant on croirait qu’il se fait accompagner par un groupe entier de guitares. Tout cela grâce à la magie de quelques pédales enregistreuses (et google me dit qu’on appelle ça des Looper sampler). Il nous transporte immédiatement dans son univers. C’est drôle, amer, beau. On se laisse emporter et on oublie que la scène est grande. Il l’occupe entièrement avec une simplicité déconcertante. Il tisse au fil de ses chansons un lien très fort avec le public.

Emmanuel Urbanet – Le Grand Rouquin Blanc (derrière ce titre de spectacle se cache un jeu de mot, sauras-tu le retrouver plus vite que moi ?)
La force d’Emmanuel Urbanet, c’est d’utiliser le « je » sans vraiment parler de lui. Comme il nous l’a avoué sur scène, il aime créer des histoires et se mettre dans la peau de ses personnages avec une très grande justesse. Le tout sur des mélodies très travaillées. Je l’ai dit plus haut Emmanuel Urbanet joue très bien de la guitare. Alors oui, je ne suis pas forcément une grande connaisseuse en la matière, mais le regarder jouer de son instrument est un vrai plaisir. Il nous donne même quelques conseils pour avoir l’air d’un pro de la guitare (ou pas).

 On retrouve l’univers des Joyeux Urbains dans ses nouvelles chansons, pour mon plus grand plaisir. Il reprend même une de mes chansons préférées du groupe : Les bras ouverts (chansons à voir et à entendre). Il fait d’ailleurs la part belle aux reprises dans son spectacle. Il reprend notamment Quand j’aurai du vent dans mon crâne de Boris Vian (chanson merveilleuse sur le vieillissement qui me rappelle que Vian est un écrivain si talentueux et pas assez reconnu).

 Je n’ai pas vu le temps passer et je suis ressortie le sourire aux lèvres et un air dans la tête. Enfin, pleins d’airs mélangés dans la tête et une grande envie de pouvoir réécouter toutes ces chansons chez moi. Pour l’instant pas de cd en vue, mais vous pouvez quand même écouter quelques chansons sur ce site en attendant de pouvoir le voir sur scène. Alors n’hésitez pas, s’il passe près de chez vous, filez voir Emmanuel Urbanet, ce grand rouquin blanc…

Mélanie


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