Happiness Therapy

Il y a quelques temps, je suis allée voir " Happiness therapy". Bon, je vous le dis directement, j'avais envie d'un film léger, facile et pour lequel on pose son cerveau à l'entrée (Neurone neurasthénique va mieux depuis, je vous rassure !) et je pensais que ce film serait parfait.
En fait, j'ai été déconcertée car, sous les apparences d'une comédie, il y a des sujets abordés plus profonds, plus dramatiques (attention, on ne flirte pas avec " Vol au-dessus d'un nid de coucou" quand même !): les maladies mentales, la dépression, la précarité.
Donc une comédie, ni complètement drôle, ni vraiment sociale... Cela ressemble, comme j'ai pu le lire dans " Marianne" à une comédie bipolaire.
Il s'agit donc de l'histoire de Pat, prof trentenaire, qui sort d'un séjour en hôpital psychiatrique pour avoir pété les plombs en découvrant que sa femme le trompait et en manquant tuer son amant. Donc, retour chez papa/maman, sans boulot avec plein de petites pilules à prendre et, surtout, avec la volonté inébranlable de reconquérir sa femme et de recommencer sa vie.
Un soir, en allant dîner chez son meilleur ami, il croise une jeune femme dépressive et névrosée et tous les deux décident de se rendre mutuellement service. Elle en l'aidant à reconquérir sa femme et, lui, en l'aidant à participer à un concours de danses de salon.

J'ai passé un bon moment mais cela reste, pour moi, un bon petit film qui se laissera doucement oublier, sans faire de bruit.
J'ai beaucoup aimé certains passages très drôles ou qui interpellent un peu plus profondément mais, à côté de ces moments de grâce, il y a beaucoup de ressorts convenus et prévisibles.
C'est vraiment un film bipolaire !

La mise en scène est honnête, les décors sans surprises et quant au jeu des acteurs...
Bien sûr, maintenant que la soirée des Oscars est passée, il est plus difficile d'en parler mais, si j'essaye de rester honnête, je dirais que les acteurs tirent bien leur épingle du jeu mais pas de quoi non plus se taper les fesses par terre sous le coup d'une révélation... Même pas pour les beaux yeux bleus de Bradley Cooper.
En revanche, celui qui m'a déçue, c'est Robert de Niro... Je ne pensais pas, un jour, que je pourrais écrire cela mais c'est vrai. Depuis qu'il a commencé à faire du contre-pied de ses rôles habituels, notamment les " Mafia Blues" et autres " Beau-père", je trouve qu'il ne se renouvelle plus vraiment. Il donne l'impression de cabotiner sans même réellement y prendre de plaisir. Dommage !

En conclusion, pour moi, une gentille comédie qui réserve parfois de bonnes surprises mais pas assez pour en faire un nouveau " Pour le pire et pour le meilleur"...

A bientôt !

La Papote