Après avoir parlé de The Saddest boy in the World on vous avait promis qu’on y reviendrait et on n’avait pas le choix. Car les films de Jamie Travis sont comme des souvenirs d’enfance, on les quitte tout en gardant une nostalgie ou un plaisir à se remémorer.
La trilogie « Patterns » nous ramène une fois de plus à quelque chose de très sombre, à un petit gout amer, mais plus extravagant que « The Saddest boy in the World », qui était déjà très particulier. (le running- suicide raté d’un petit garçon de banlieue) .
The Patterns trilogy est une histoire d’amour impossible épique et mélancolique, dont les décors ultra-stylisés plongent le spectateur dans un univers irréel, extrapolation du rêve, ponctué de retours à une réalité tout aussi étrange et poétique. Nous sommes restés scotchés comme les vieilles cartes postales qui hantent nos boites à chaussures.