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Frankenweenie – It’s alive! ALIIIVE!!!

Par Cbth @CBTHblog

Frankenweenie – It’s alive! ALIIIVE!!!Avec deux films et une exposition dédiée à son œuvre, l’année 2012 s’annonçait comme l’année Tim Burton. Sauf qu’entre une exposition mal conçue et un Dark Shadows anecdotique, 2012 s’est révélée plutôt décevante pour moi qui ait été biberonnée avec ses films. Et avec Frankenweenie, je craignais que le proverbe « jamais deux sans trois » ne soit qu’une triste réalité. Il faut dire que le projet m’inspirait moyennement. Resucée d’un court métrage de 1984 autour d’un chien ramené à la vie, rien ne m’enthousiasmait dans ce film.

Frankenweenie, c’est donc l’histoire de Victor, jeune garçon marginal passionné de cinéma et de science qui n’arrive pas à accepter la mort de Sparky, son chien et seul ami. Aussi, il décide d’utiliser ses talents pour le ramener à la vie.

Frankenweenie – It’s alive! ALIIIVE!!!

Frankenweenie est un des films les plus personnels de Tim Burton. Et ça se sent. On pense parfois à Ed Wood et Vincent. Et pas que pour le noir et blanc. La passion de Burton pour le cinéma est une composante essentielle de ces trois films hommages. Car c’est bien ce qu’est Frankenweenie. Un film hommage aux films d’horreur de la Hammer, mais aussi à sa propre œuvre. Résultat, c’est une réussite absolue d’un point de vue esthétique. D’ailleurs, quand j’avais vu le merchandising autour du film, je n’avais qu’une seule envie : tout ramener chez moi. Sauf qu’en cas de mauvais film, je n’aurais jamais réussis à assumer mes achats compulsifs. Heureusement pour moi, moins pour mon compte en banque, il n’en est rien.

Frankenweenie – It’s alive! ALIIIVE!!!
L’univers est fascinant presque enivrant. J’avais envie de me promener dans les allées de ce quartier aux allures si normales et pourtant si inquiétantes. Evidemment, on retrouve bon nombre d’obsessions burtonniennes (rayures, chauves-souris, Moulins…) et ce, pour notre plus grand plaisir. Les fans avertis repéreront les divers clins d’œil et s’en réjouiront. Pour autant, les petits nouveaux se laisseront aussi prendre au piège. Ils trembleront, parce que mine de rien ça fait peur, j’ai sursauté à plusieurs reprises (celui qui arguera que je suis une peureuse finie de toute façon s’en mange une), ils riront aussi et même verseront leur petite larme (même remarque que précédemment).

Sans compter sur la jolie galerie de personnage et son duo de star : Stare girl et sonMonsieur moustache (Mr whiskers en VO) qui risquent de hanter vos nuits pendant quelques temps. Rajoutez à ça le joli casting vocal, avec en tête Martin Landau, le fabuleux Martin Landau qui interprétait Bela Lugosi dans Ed Wood qui retrouve son accent de l’est pour l’occasion.

Creepy n'est-ce-pas?

Enfin, mention toute spéciale pour la musique classiquement signée par Danny Elfman avec une chanson finale envoutante au possible signée Karen O qui avait déjà participé à la très jolie BO de Max et les Maximonstres.

Ca faisait longtemps que je n’avais pas autant apprécié du premier coup un film de Tim Burton. Si j’étais mauvaise langue, je soulignerais le fait que c’est le premier Burton depuis longtemps sans Johnny Depp (et Helena Bonham Carter accessoirement). Le meilleur Burton depuis un moment. De là à faire le lien et en déduire que la muse est devenue boulet, il n’y a qu’un pas.

A noter que c’est le dernier projet annoncé de Tim Burton avant une pause d’une certaine durée. Espérons que cela lui permettra de se ressourcer pour nous revenir plus en forme encore.


Mélanie


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