[Critique DVD] Cold blood ( Blackbird)

Addison et sa sœur Liza sont en fuite après un casse. Suite à un accident de voiture, ils se séparent pour rejoindre la frontière canadienne.Addison sème la terreur sur son passage, pendant que Liza rencontre Jay, un ancien boxeur, qui sort de prison.

"Cold Blood" de Stefan Ruzowitzky Avec : Eric Bana, Olivia Wilde,Charlie Hunnam, Sissy Spacek, Kris Kristofferson Sortie le 05 mars 2013 Distribué par StudioCanal Durée : 90 minutes Nombre de : 1 Film classé : Tous publics Le film : Les bonus :

Cold Blood, Blackbird, Deadfall, je ne sais plus trop quel titre retenir pour ce film. En France il semble qu’il soit uniquement distribué en tant que « Cold Blood » , ce qui ne change rien au contenu d’une histoire un peu bringuebalante et pas toujours crédible. Ca flotte d’une scène à l’autre pendant une bonne vingtaine de minutes, montage hésitant et dialogues à l’avenant : le scénario est alors à la limite de la rupture, quand par je ne sais quel miracle, sinon celui d’une validation de tout ce qui vient de se dérouler (casse foireux, accident de voiture, fuite en mini jupe sous une tempête de neige persistante…) le récit reprend ses droits.

Tous les faisceaux des multiples intrigues disséminées ça et là ,  convergent maintenant vers le lieu du drame. Il ne s’agit pas d’un rebondissement comme on les aime dans les thrillers bien huilés, mais plutôt d’une évolution de l’histoire qui prend une tournure exceptionnelle, et qui vous scotche définitivement à votre siège.

Eric Bana, et Olivia Wilde, le frère et la sœur qui s’aiment, à la vie , à la mort

Les auteurs du braquage, un frère et sa sœur (Eric Bana et Olivia Wilde, ni trop, ni pas assez ) ont des relations plus que familiales. C’est à la vie, à la mort, au point que lorsque Liza rencontre son sauveur sur des chemins enneigés, impraticables ( Charlie Hunnam, tout aussi correct ), elle ne sait pas qu’elle vient de couper le cordon ombilical. Les retrouvailles ne sont pas des plus tendres avec le frangin : l’un des ressorts du suspense qui s’installe dans un final quasi cauchemardesque.

Mais là encore le réalisateur  Stefan Ruzowitzky ne prend pas forcément l’option évidente, pour mieux dévier dans un face à face, façon western des neiges. Ce n’est pas vraiment une surprise, mais cette fois toutes les données du problème ont trouvé une solution. Le compte est bon. Et Sissy Spacek, toujours aussi craquante.

Les suppléments

•  La neige (2.30 mn)

C’est un western moderne dit le réalisateur alors que tout le monde relève les conditions difficiles de tournage. La neige, le froid (- 15 degrés). Mais c’est vraiment court.

•  La famille (2.20 mn)

C’est effectivement l’un des thèmes principaux du film avec la relation du frère et de la sœur, et celle du fils renégat vis-à-vis de son père. «  C’est l’obsession des américains, la famille » dit le réalisateur «  mais ça ne marche pas toujours. Il y a chaque fois, un certain type d’amour… ».