Le Duo electro New-Yorkais The Golden Filter à collaboré sur ce film avec le multi-primé réalisateur norvégien Kristoffer Borgli.
Mais attention ce film n’est pas un clip pour autant. Car la musique et l’image ont été construit en même temps et à valeurs égales. Dans ce néanmoins énigmatique court-métrage phonographique, ils mettent en scène une adolescente atteinte d’un mystérieux syndrome qui lui permet de naviguer dans différents mondes à la fois. Et quand elle s’échappe c’est pour aller dans un monde de la guérison qui n’est accessible qu’aux riches, où tout est luxueux, un tantinet élitiste. Cette jeune fille donc, filmée comme un être irréel et n’existe que parce que les sons que l’on entends existent et inversement. On ressent, dans le film et la musique, une dualité imperceptible mais néanmoins présente dans l’enfance, entre le désir de grandir et la peur de la mort. On peut dire définitivement dire de Syndromes qu’il n’est pas un film tranquillisant.