Heureusement que Li-An a choisi de d’officialiser son hommage à Tardi en appelant l’un de ses personnages le « Général Tardy », parce que sa série pourrait très largement être considérée comme très (voire trop) largement inspirée des Aventures extraordinaires d’Adèle Blanc-Sec. Tout d’abord les titres sont similaires, le style de la ligne claire, un trait rond, et la palette de couleurs un peu désuètes qui participe au charme et à l’ambiance du récit, sont également utilisés dans les deux séries. Cela fait déjà beaucoup mais ce n’est pas tout, si l’on se penche sur le contenu on se rend compte d’autres similitudes, le personnage principal est également une jeune femme plutôt indépendante, donc un peu en décalage avec son temps, qui évolue dans le Paris de la Belle Époque et résout des problématiques fantastiques. On peut dire que cette série se veut être la petite sœur d’Adèle Blanc-Sec.
Dans ce second tome des aventures d’Aglaée, la jeune femme est de nouveau confrontée au Docteur Flux et à son grand singe blanc, qui malgré sa promesse ne semble finalement pas avoir disparu. Or les attaques de ce grand singe, cette « bête », rendent l’inspecteur Gallimard extrêmement nerveux. Les maîtres de l’étrange décident donc d’enquêter sur les apparitions de ce singe, d’autant plus qu’il semble également lié au mystérieux mexicain Don Armando qui se prépare à dévoiler un trésor. La jeune femme, avec l’aide de ses chaperons, va devoir résoudre toutes ces énigmes tout en essayant d’échapper à l’intimidant numéro 143 qui menace de la tuer si elle ne l’aide pas à retrouver le Docteur Flux.
Cet album ne manque pas de qualités, le scénario est bien ficelé, le suspens est maintenu jusqu’au bout. L’ambiance du Paris de la Belle Époque est bien retranscrite, grâce au dessin tout en rondeur de Li-An. Mais malgré tout, les ressemblances entre les aventures de la belle Aglaée et celles d’Adèle sont tout de même un peu dérangeantes à la lecture.
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble