Magazine Culture
(Cliché I. Rambaud)
Art sauvage et illégal, les graffiti naissent le plus souvent en ville, aux abords des gares (murs, wagons), dans les lieux abandonnés, les friches industrielles, moins souvent à la campagne, plus rarement au sein même des palais royaux devenus palais de la République.
Selon leurs auteurs, ils expriment le dégoût du monde (photo ci-dessus) ou l'ambition de le changer en s'attaquant à son économie (ci dessous).
(Cliché I. Rambaud, rue Jules Guesde, Le Creusot)
Ils peuvent aussi devenir déclaration d'amour comme sur les murs du château de la Star'Ac à Dammarie-Lès-Lys (admirez l'orthographe au passage, du coup j'allais écrire orthograf' ).
(Cliché I. Rambaud)
Mais les plus étonnants que j'ai découverts dernièrement sont les gravures sur verre de l'antichambre de la Galerie des Glaces au château de Versailles. Sont-elles vraiment "anciennes" avec la date de 1893 gravée ? ou s'agit-il de dégradations récentes maquillées par leurs auteurs en fausses inscriptions ?
Il y en a tellement que cela mériterait une petite explication dûe aux visiteurs qui faisant la queue avec patience s'instruiraient ainsi des moeurs scripturaires de leurs contemporains.
(Cliché I. Rambaud)
L'écriture en verre et contre tous...!
Pour finir un ouvrage tout récent consacré aux graffiti parisiens par Fabienne Grévy, historienne de l'art, un vrai musée imaginaire du Street Art (Editions de La Martinière, mars 2008).
Merci pour votre lecture ! Thank you for reading !