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The Road - Cormac McCarthy

Par Epicure

Epicure The Road - Cormac McCarthy

The Road

Paisible samedi matin. L’absence de cadran aiguise mon plaisir de me lever tôt, d’autant que le café d’avant 9 h est le plus savoureux. Le confort du bas de laine et du polar, conjugués avec le sub-mentionné café, la musique en sourdine et une vingtaine de pages pour terminer mon livre, voilà le scénario pour débuter en douceur ma fin de semaine. (Vous comprendrez que je passe rapidement sur les envies d’assassinats au AK47 qui m’assaillent, quand je constate que cette matinée du 12 avril commence encore sous la CÂLISSE de neige qui tombe à plein ciel avec des flocons gros comme ça!)

The Road, roman apocalyptique de Cormac McCarthy, traîne sur ma table de chevet depuis un mois. On a beaucoup parlé de ce roman, traduit depuis peu en français, qui s’est vendu à des millions d’exemplaires et qui s’est mérité le Pulitzer en 2007. Cormac McCarthy s’est aussi retrouvé à l’avant plan ces derniers mois, étant également l’auteur de No country for old men qui a inspiré les frères Coen pour leur film.

L’histoire raconte le parcours d’un jeune garçon et son père, qui semblent les seuls survivants d’une fin du monde où plus rien ne subsiste. On suit leur quotidien dans leur marche qui les mènent vers le sud. La quête de nourriture, d’un endroit pour dormir, ce tout en cherchant à se protéger des intempéries et du danger omniprésent.

Un mois pour lire un roman d’à peine 250 pages. Grosse typo, brefs paragraphes mais un propos qui rend difficile un rythme rapide de lecture. On pourrait croire que c’est par manque d’intérêt, au contraire. C’est un excellent roman admirablement bien écrit dont la simplicité, par le traitement et l’économie des mots, rend la lecture fluide même si je l’ai lu en version originale. La façon si épurée de raconter l’histoire l’enrichit, et en même temps ça rend le propos tellement lourd qu’on n’a pas le choix d’y aller à petite dose. Je n’irai pas jusqu’à dire que c’est franchement déprimant mais ça inspire un léger spleen plutôt grisaille…

À lire, mais il faut choisir le bon moment pour bien l’apprécier.


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