Il existe plusieurs lieux où les droits de l’être humain sont bafoués, et ceux de la femme sont considérés comme inexistants. Mais depuis quelques temps il semble que le lieu qui soit le plus représentatif des atrocités faîtes à la gente féminine soit le Congo.
Depuis plus de quinze ans les femmes du Congo sont soumises à la bestialité d’hommes que l’on pourrait qualifier d’animaux. Victimes de viols et de violences extraordinaires, elles ont besoin de l’aide internationale afin que les yeux du monde se tournent vers elles.
Ces femmes sont instrumentalisées, réduites à l’état d’objets, de vagins-machines. Alors que des dizaines d’hommes violeront la même jeune fille en cette journée du 8 mars 2013, journée internationale de la femme, et que cela arrivera à plusieurs d’entre elles, aurez-vous envie de célébrer cette date ?
On dit que c’est une moyenne de 1152 femmes qui sont violées au Congo chaque jour. La plupart d’entre elles tomberont enceintes, décèderont pendant leur grossesse car elles sont anémiées, perdront leur bébé, seront assassinées à cause de cette grossesse, mutilées pour « x » raisons, etc.
Plus d’un tiers des femmes concernées sont des mineures et 5% d’entre elles ont moins de dix ans ! L’ONG Health Africa fait état de 2500 viols recensés entre janvier et juin de l’année 2012 – cela ne comprend que les viols déclarés à leur niveau. Le profil des auteurs de ces crimes : 46% sont des miliciens, 30% des civils, 24% seraient des militaires de l’armée congolaise et des policiers.
Une femme qui s’est sorti de cet enfer se confiait au journal La Croix :
« ils ordonnent à leurs jeunes recrues, des garçons à peine formés, de violer. Peu à peu, ils y prennent goût. Adultes, ils ne s’en passeront plus. J’en ai rencontré un qui avait violé plus de 50 femmes, et il n’avait que 24 ans »
Vous pouvez fêter dignement cette journée en partageant au maximum ces images et ces quelques mots. Merci d’avance.
Jeu de briques
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