Magazine Culture

Interview de La Femme

Publié le 08 mars 2013 par Unionstreet

Interview la femme

Unionstreet: Comment et quand le groupe s’est formé ?

La Femme: Sasha et moi on vient de Biarritz, on était à l’école ensemble donc on se connait depuis l’enfance. Quand je suis monté sur Paris, j’ai rencontré Sam avec qui on avait un groupe en mode Punk sixties qui s’appelait SOS Mademoiselle. Puis après Sasha est venu nous rejoindre pour monter un autre groupe plus sérieux, on voulait vraiment vivre que de la musique. On a donc trouvé le nom La Femme, on a commencé à faire des concerts. Suite à ça, on a voulu agrandir l’effectif donc Noé notre batteur, Meghan la chanteuse et Nunez le petit dernier qui fait les pads nous ont rejoint.

US: Pourquoi avoir arreté SOS Mademoiselle ?

LF: Le groupe n’était pas sur la meme longueur d’onde, certains voulaient vraiment avancer vers un projet concret alors que les autres étaient plus dans un délire je fais ça le week-end pour m’amuser. On a finit par créer La Femme et l’autre groupe à été mis en stand by.

US: Comment définiriez vous votre musique?

LF: Comme une grosse fusion, surf, disco, electro, new/cold wave. Un mélange qui te rend ouf !

▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬

« Un mélange qui te rend ouf ! »

▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬

US: Pourquoi avoir choisi de chanter en français quand la plupart des autres groupes de l’hexagone jouent en anglais?

LF: C’est surtout qu’on puise nos influences dans beaucoup de groupe français. Quand on a commencé y avait tous les mecs du Gibus qui écoutait de la brit pop comme les strokes ou les libertines alors que nous on était plus dans la musique française.

US: En faites les autres groupes jouent sur la facilité et penses tout de suite marketing?

LF: Oui c’est ça, l’anglais est une langue bien plus facile à taffer au niveau des sonorités et ils s’imaginent qu’en chantant en anglais, ils auront plus d’impact sur la scène internationale. Alors que ce n’est pas forcément vrai.

US: Quels groupes français vous ont inspiré ?

LF: Dutronc, Gainsbourg, Deux, Stella, Barbara. La coldwave française essentiellement c’est vraiment dans les groupes de ce genre qu’on puise notre inspiration. On aime bien aussi des groupes en anglais comme New Order ou Kraftwerk.

US: Vous etes parti aux etats-unis pour une petite tournée et pour faire votre clip « sur la planche », ça fait quoi d’être un groupe français chez l’oncle sam?

LF: C’est plutot cool comme ils ne comprennent pas les paroles, ils trouvent ça exotique comme nous avec l’anglais. Ils pensent limite qu’on vit encore avec un béret et des baguettes de pain. C’est d’ailleurs pour ça qu’on s’est habillé en marinière et en béret sur scène, histoire de les chambrer un peu. Et sinon en dehors de la musique, on a kiffé pour le surf, ça nous rappelle Biarritz, mais en immense. On a d’ailleurs fait notre clip « Sur la planche » la bas.

▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬

« ils comprennent pas les paroles, ils trouvent ça exotique »

▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬

US: Vous préparez un album pour avril, vous pouvez nous en dire plus?

LF: Il y aura des morceaux qu’on joue depuis le début avec des nouveaux morceaux inédits. On le taff depuis 1 ans et demi ce projet donc ça s’annonce très lourd. Vous en aurez pour votre argent !

US: Une tournée de prevue?

LF: Biensur on jouera en France, mais comme on aime voyager on va retourner à Londres faire du made in France et surement au Japon, au Québec, en Corée du sud. Peut etre aussi la Corée du nord, on aime bien jouer pour les dictateurs ! Petit clip à la frontière.

US: Un petit mot pour la fin ?

LF: Rock ou Baroque !?

Interview: Erwan O’Gara

Comments

comments


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Unionstreet 88609 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazine