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L'Antre De la Folie

Publié le 09 mars 2013 par Olivier Walmacq

L'Antre De la Folie

Genre : Horreur

Année : 1994

Durée : 1h30

L'histoire : Pour retrouver un auteur de best-sellers d'épouvante brusquement disparu, John Trent, détéctive, va pénétrer dans l'univers romanesque et épouvantable de l'écrivain.

La Critique De Titi70 :

Comme vous le savez peut-être, je suis un grand fan du réalisateur John Carpenter. Un réalisateur qui nous à quand même offert un bon paquet d'oeuvres de références (je ne vais pas vous les citer, vous les connaissez sûrement), mème si il ne semble plus tellement en forme aujourd'hui (tout comme ses compatriotes Brian De Palma ou Dario Argento, d'ailleurs).

Mème si j'apprecie la plupart de ses films, je dois bien reconnaitre que, si il y a un titre parmi sa longue filmographie pour lequel j'ai une légère préférence, c'est bien L'Antre De la Folie.

L'Antre De la Folie

Pour l'occasion, John Carpenter met en image un script ayant le culot de mélanger les univers de deux auteurs, à savoir Stephen King et H.P Lovecraft, sans faire pour autant une adaptation d'un de leurs en roman en particulier.

Au niveau du casting, on retrouve des acteurs ayant déjà une longue carrière derrière eux, comme Sam Neill, John Glover, David Warner, Jurgen Prochnow, Charlton Heston, mais aussi Julie Carmen dont la carrière se situe plus à la télévision. A noter également qu'apparaît pour la première fois devant une caméra et dans un petit rôle, un certain Hayden Christensen, futur Dark Vador pour Georges Lucas.

L'histoire commence alors qu'un homme est emmené dans un asile par un soir d'orage. Peu de temps après son arrivée, un psychiatre vient détérminer si il est effectivement fou. L'homme décide alors de lui raconter son histoire.

Il s'appelle John Trent et exerçait le métier d'enquêteur pour des assurances. Il est considéré comme le meilleur par sa faculté à debusquer les fraudeurs. Un jour, le directeur d'une maison d'édition fait appel à lui pour retrouver Sutter Cane, un romancier specialisé dans l'horreur.  

L'Antre De la Folie

Homme rationnel, John Trent n'est pas du genre à croire au surnaturel et même en arrivant dans la ville maudite de Hobb's End, qui n'est censée exister que dans les romans de Cane, l'enquêteur continue de pretendre que tout cela n'est qu'un canular monté par la maison d'édition pour faire de la publicité à l'auteur. Pourtant, les phénomènes étranges vont se multiplier et amemer John Trent vers une réalité qu'il est loin d'imaginer.

John Carpenter impose dès le début une ambiance d'apocalypse qui va aller crescendo avec ce thème que, personnellement, je trouve fascinant :"et si ceux qu'on considerent comme fou étaient finalement des gens normaux, ce sont les personnes saines qu'on enfermerait dans les asiles".

L'Antre De la Folie

Ponctué de créatures cauchemardesques (notamment la vieille tenancière qui cache en réalité un monstre), de visions macabres et démoniaques annonçant l'arrivée du diable (son nom n'est jamais évoqué, mais sa présence est évidente dès sa première apparition), L'Antre De la Folie n'obéit, dans son déroulement comme dans sa réalisation, à aucune règle en vigueur dans le cinéma et devient de plus en plus fascinant jusqu'à une scène finale tétanisante qui mérite de figurer au panthéon des grands moments du genre.

Du côté des acteurs, Sam Neill est simplement génial et tient là l'un de ses meilleurs rôles, dans lequel, d'ailleurs, il semble prendre beaucoup de plaisir.

John Carpenter en profite au passage pour rendre un hommage appuyé à deux romanciers qu'il adore avec ce film assez personnel où le réalisateur nous entraîne dans un cauchemar effrayant. Nul doute que si l'enfer existe, il doit beaucoup ressembler à celui du film qui progressivement, envahit le monde.

Au risque de me répéter, mème si j'aime des oeuvres comme Halloween ou The Thing, L'Antre De la Folie tiendra toujours, pour moi, une place particulière.  

Note : 16/20 


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