11 mars 2011. À l’heure de la surmédiatisation, à une époque où tout un chacun dispose d’un téléphone permettant de prendre des photos et des vidéos, la planète découvre avec horreur et quasiment en direct les images d’un Japon ravagé par le tremblement de terre le plus meurtrier de son histoire moderne, suivi d’un tsunami destructeur.
Au-delà de la grande Histoire, que tous ont vue, ce moment a révélé aussi le courage des hommes, leur capacité à se fédérer face à l’inéluctable, et cette volonté farouche typiquement japonaise de ne jamais cesser de reconstruire ce qui fut détruit, de toujours remporter cette ultime victoire face à un destin implacable.
Santetsu, de Koji Yoshimoto, qui vient de paraitre chez Glénat manga, raconte ainsi les efforts immenses déployés par les équipes du chemin de fer japonais afin de rétablir les voies de communications, et donc la vie, d’une région ravagée par la nature.
Entièrement tiré d’une histoire vraie, ce manga s’offre comme un témoignage poignant et efficace de la détermination d’individus faisant la force d’un peuple.
Un ouvrage en one-shot, complété de nombreuses pages de bonus, témoignage recueillis, cartes et photos.
Santetsu 11 mars 2011 – Après le cataclysme, de Koji Yoshimoto, Editions Glénat Manga, 192 pages, 9,15€.