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La Walkyrie - Wagner - Orchestre de National de Paris

Publié le 11 mars 2013 par Picotcamille @PicotCamille

Opéra en trois actes issu du cycle L'Anneau de Nibelung.

Musique de Richard Wagner dirigée par Philippe Jordan.

Mise en scène: Günter Krämer, Décors: Jürgen Bäckmann, Costumes: Falk Bauer, Lumière: Diego Leetz, Mouvement chorégarphiques: Otto Pichler.

Siegmund: Stuart Skelton, Hunding: Günther Groissböck, Wotan: Thomas Johannes Mayer, Sieglinde: Martina Serafin, Brünnhilde: Alwyn Mellor, Fricka: Sophie Koch, Gerhilde: Kelly God, Ortlinde: Carola Höhn, Waltraute: Silvia Hablowetz, Schwertleite: Wiebke Lehmkuhl, Helmwige: Barbara Morihien, Siegrune: Helene Ranada, Grimberde: Ann-Beth Solvang et Rossweisse: Louise Callinan.

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photo issue de l'opéra de paris avec la page de la walkyrie.

Un homme entre dans la maison d'une femme. Il est blessé, fatiguée. Elle est terrifiée, non pas par l'homme mais pas son mari Hunting qu'elle a du épouser de force. Hunting rentre demande à l'étranger son histoire. Pas de bol. L'étranger est justement l'homme qu'il cherche, celui qui a attaqué son clan. Il lui laisse la nuit pout trouver une arme et demain ils s'affronteront. Dans la nuit, la femme vient réveillé l'étranger, elle lui raconte la légende de l'épée coincé dans un frêne, que seule son sauveur pourra retirer. Seul à seul, l'étranger et la femme s'avoue leur amour, leur histoire, ils sont les deux enfants jumeaux de Wälse (qui n'est autre que Wotan, le roi des dieux), les derniers homme-loup, les Wälsungen, Siegmund et Sieglinde.  Les amants d'échappent avec l'épée, certains de leur victoire. Ils ont la protection de Wotan, dont le dessein secret est de faire de Siegmund, l'homme libre qu'il lui faut. Hélas la femme de Wotan, Fricka, déesse gardienne des liens du mariage, a promis son aide à Hunting. Wotan capitule pour laissé Hunting vainqueur. Cependant Brünnhilde, la walkyrie préférée de Wotan, choisis de sauver Siegmund. Cepandant de la main de Wotan, celui-ci meurt. En désobéissant à son père, Brünnhilde ne parviens qu'à sauver Sieglinde, enceinte de Siegmund. En punition Wotan prive Brünnhilde, sa fille, de son immortalité et l'envoie dans un sommeil sans fin. Seul un homme assez fort pour passer le rideau de feu qui l'entoure pourra la réveiller et l'épouser.

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J'ai vu peu d'opéra, quelques un à Lyon, mais je n'avais jamais été à l'Opéra Bastille. Pour information, la salle est très agréable. Une de mes meilleurs amies à travaillé comme costumière pour des opéras et on en a souvent discutée.

Tout d'abord, j'ai adoré le parti pris des décors et des costumes. Une représentation assez moderne du mythe. Les soldats sont habillé en kaki, avec treillis et casquette, les Walkyries sont vêtues de blanc avec des gants en cuir noir. Simple et efficace. La mise en scène est magnifique. Par exemple tout le début de l'opéra se déroule dans la maison de Hunding. La maison est simplifié au possible, une flamme dans un coin pour le foyer, quelques accessoires pour penser le blesser et c'est à peu prêt tout. Une plaque de bois représente le Frêne. Au fond de la scène une sorte d'immense store laisse entrevoir un massacre , il est ensuite baissé pour formé un mur en brique. Il me semble assez difficile de se faire une image de ce que je raconte. Je continue. Après s'être avoué leur amour et avoir retiré l'épée, un bois de cerisier en fleur apparaît à Siegmund et Sieglinde. Justement posé, ce paysage onirique fait directement référence à l'état d'esprit des héros, pleins d'espoir et de promesses. Ce décors tranche énormément avec le premier qui représentait le malheur, la souffrance muette et l'incarcération. La mise en scène de la pièce est très bien pensée. Il serait facile de jouer sur la carte du mythe nordique mais a aucun moment Jürgen Bäckmann, Falk Bauer et Diego Leetz ne tombent dans le piège.

Il faut dire que j'ai eu peur en voyant les autres spectateurs bien sapés, le costume trois-pièces, le collier de perle à talon vernis. Moi je dois aller bosser après, j'ai ma chemise estampillé du bar ou je bosse, mes baskets et mon jean. Mais l'opéra comme le théâtre se permet des choses, de quitter les carcans rigides du classique traditionnel.

Pour ceux que ça intéresse La Walkyrie est tirée d'une œuvre en quatre opéras, L'anneau du Nibelung est composé de L'or du Rhin, de la Walkyrie, de Siegfried et du Crépuscule des Dieux. Le tout composé par Wagner. En quelques mots, l'histoire tourne autour d'un anneau construit par un nain qui maudit l'amour. L'anneau possède un pouvoir absolu, qu'il offre à celui qui le porte. Mais une malédiction d'accompagne: "Celui quii aura l'anneau en sa possession attirera à lui son propre assassin, et celui qui ne l'a pas ne cessera de le chercher". (ça vous rappelle quelque chose?) Voici l'histoire en gros de l'Or du Rhin. La Walkyrie sert plus d'introduction et de mise en place pour l'action finale. Siegfried pose la figure héroïque de l'homme libre, Siegfred. Il trouve l'anneau et sauve Brünnhilde. S'ensuit le Crépuscule des Dieux, qui met fin au règne des Dieux. Et, après péripétie à la mort de Siegfried et au suicide de Brünnhilde, anneau au doigt, dans le feu pour purifier sa faute et libérer le monde de la malédiction de l'anneau.

Voir un opéra de temps en temps ne me déplaît pas. J'ai trouvé ça intéressant, mais je possède moins les clées que pour le théâtre ou le cinéma par exemple. Vous avez dû le voir, je ne parle pas des chanteurs. Pour moi ils sont tous trop fort. Je suis incapable de vous faire une quelconque critique sur eux. Moi c'est intéressant de ce confronter à des choses qui ne font pas forcement partie de notre quotidien. J'encourage l'aventure de l'extrême comme vous le voyez.
 Par contre comme tout aventuriers qui part en expéditions, penser à votre goûter et à votre gourden parce que 5 heures d'opéra avec 2 entractes ça peut être long si on n'est pas préparé.

Je vous met une petite vidéo de l'Or du Rhin. C'est la même équipe que pour La Walkyrie, ce qui vous donnera une légère idée de l'atmosphère.

L'or du rhin - richard wagner - opéra bastille


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