Je reprends aujourd'hui une rubrique abandonnée depuis quelques temps. Il faut dire que le nombre de nouveautés marquantes depuis le début de l'année 2013 ne m'en a pas vraiment laissé le temps. Petite pause donc, au moment où pourtant le nombre de sorties ne cessent de s'accroître. Tant pis, il est parfois réconfortant de se replonger dans le passé. S'il est un groupe qui aura toujours été le cul entre deux chaises, c'est bien James. Commençant sa carrière dans l'ombre des Smiths dont ils feront la première partie et courant rapidement derrière le succès de U2, la bande de Tim Booth n'a jamais réussi à trouver sa place. "Sit Down", leur plus gros hit est pile poil dans cet entre-deux, réussissant miraculeusement à faire l'amalgame des deux aspirations du groupe. Pour ma part, je reste cantonné à leurs deux premiers disques, le formidable et trop mésestimé "Stutter" ainsi que "Strip Mine". La suite commence donc par cette injection à venir s'asseoir près d'eux. Comme ils enchaîneront alors les disques plus balourds les uns que les autres, malgré l'apport de Brian Eno à la production, je les ai laissé là sans demander mon reste. Tout cela fait du coffret "The Gathering Sound" sorti l'année dernière dans un relatif anonymat un objet que seuls les rares fans invétérés se seront empressés d'acheter. Drôle d'histoire que celle de James qui aura d'abord attiré les amateurs de rock indépendant, puis intéressé un cours instant un plus large public, pour enfin ne plus passionner personne. James ou le cas d'école des éternels losers. (ci-dessous, deux versions de "Sit Down", l'une sortie en single en 1989 visible en vidéo, l'autre au format audio seulement est présente sur le disque "Gold Mother" paru en 1990 et c'est celle dont je retranscris les paroles)
I'll sing myself to sleep
A song from the darkest hour
Secrets I can't keep
Inside of the day
Swing from high to deep
Extremes of sweet and sour
Hope that God exists
I hope I pray
Drawn by the undertow
My life is out of control
I believe this wave will bear my weight
So let it flow
Oh sit down
Sit down next to me
Sit down, down, down, down, down
In sympathy
Now I'm relieved to hear
That you've been to some far out places
It's hard to carry on
When you feel all alone
Now I've swung back down again
It's worse than it was before
If I hadn't seen such riches
I could live with being poor
Oh sit down
Sit down next to me
Sit down, down, down, down, down
In sympathy
Those who feel the breath of sadness
Sit down next to me
Those who find they're touched by madness
Sit down next to me
Those who find themselves ridiculous
Sit down next to me
Love, in fear, in hate, in tears
Down
Down
Oh sit down
Sit down next to me
Sit down, down, down, down, down
In sympathy
Oh sit down
Sit down next to me
Sit down, down, down, down, down
In sympathy
Down