Magazine Cinéma

Hansel & Gretel: Witch Hunters (2013) de Tommy Wirkola

Publié le 13 mars 2013 par Flow

Hansel & Gretel: Witch Hunters.

(réalisé par Tommy Wirkola)

Le conte de notre enfance (ou presque).

 

 

Après un Abraham Lincoln chassant les vampires (et les zombies grâce à Asylum) de triste mémoire, cet Hansel et Gretel n'augurait rien de bon, malgré un trailer qui laissait une bonne impression de fun. D'une idée carrément débile, le réalisateur-scénariste tire un film crétin qui s'assume et ne cherche pas à aller plus loin, offrant au passage des moments gores jubilatoires. Et on ne lui en demandait pas tant...

 

HANSEL--amp--GRETEL---WITCH-HUNTERS---affiche--BD-.jpg

 

Liés par le sang, Hansel et Gretel ont aujourd’hui soif de vengeance, et ils s’en donnent à cœur joie. Pourtant, sans le savoir, ils sont désormais victimes d’une menace bien plus grande que leurs ennemis: leur passé.

 

Le point de départ de cette curieuse entreprise, le conte des frères Grimm, est évacué dans l'introduction pour laisser place à l'idée -non moins curieuse- du film: le frère et la sœur décident de dessouder de la sorcière à l'aide d'armes et de gadgets incongrus. Il ne faut surtout pas aller voir ce produit calibré pour le fun en attendant y trouver autre chose, vous seriez déçu.

 

Les personnages n'ont aucune consistance (mais Gemma Aterton est toujours aussi sexy) et le scénario linéaire ne surprend jamais. Non, tout ce que le film cherche à offrir, c'est du fun. Et vous en aurez pour votre argent. Assumant jusqu'au bout la stupidité de son postulat (ce que le président ne faisait jamais en poursuivant les buveurs de sang avec sa hache), il régale la galerie avec des armes stylées qui font mouche et qui tachent la pellicule d'une couleur rouge sang. Le gore, bien distillé, est au service de l'amusement. Graphique et cartoonesque, il porte à sourire et met de bonne humeur.

 

Cartoonesque est certainement ce qui définit le mieux ce délire gratuit et vain devant lequel on s'amuse pourtant beaucoup.

 

Le seul bémol est (une fois n'est pas coutume), la 3D. Si les effets de surgissement sont bien faits et servent le film, ils sont accompagnés d'un effet de flou permanent qui finit par donner un bon mal de crâne en plus de parasiter le capital sympathie du film. Mais c'est un détail et ça n'enlève rien à la qualité intrinsèque du long-métrage.

 

 

Si vous cherchez un bon délire à voir au ciné, vous l'avez trouvé. Hansel & Gretel: Witch Huntersest une bonne surprise.

Note:

pastèque commune


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Flow 261 partages Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazines