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Chronique Exile de Hurts

Publié le 16 mars 2013 par Lemediateaseur @Lemediateaseur

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Le Hurts nouveau est arrivé, réjouissons-nous ! Le duo britannique que nous vous présentions ici avec leur premier album, Happiness, est de retour depuis lundi dans les bacs français.

Un premier extrait, The Road, que nous vous présentions ici, avait eu de quoi nous dérouter avec ses consonances très sombres, presque toxiques, et nous nous demandions à quoi allait pouvoir ressembler Exile, le fameux nouvel opus.

Dès l’introduction de la première chanson, éponyme, on se retrouve projeté dans un univers assez proche de Radiohead. C’est inattendu, mais plaisant. Cependant, avec Miracle, le vrai premier single, la patte de Theo Hutchcraft et d’Adam Anderson, réapparait très vite, nappe de synthé en avant, pour un titre assez new wave.

Une rythmique hip-hop vient agrémenter Sandman. Blind laisse le champ libre aux envolées lyriques du duo mancunien.

The Road marque une nette cassure qui se poursuit avec Cupid, deux chansons plus sombres et plus rock. Mercy revient dans des sentiers plus connus pour le groupe. Les ballades The crow et Somebody to die for nous font planer. The Rope part crescendo. L’édition standard d’Exile se termine sur Help, très joli piano-voix qui se finit avec des chœurs.

Deux autres titres viennent compléter la version Deluxe de l’opus. Heaven, et son refrain aux faux-airs de chanson des Pet Shop Boys, puis Guilt, une ballade au piano.

Hurts nous surprend avec Exile. Sans renier ce qui a fait le succès de leur premier album, ils sont aller puiser des influences dans ce que le Royaume-Uni a fait de mieux musicalement, de la new wave à l’electropop, du rock à la britpop.

Le résultat peut être parfois surprenant, mais toujours de qualité, tant leur talent est grand.


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