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Moi, Moche et Méchant (Dispecable Me - Chris Renaud, Pierre Coffin, 2010)

Par Doorama
Moi, Moche et Méchant (Dispecable Me - Chris Renaud, Pierre Coffin, 2010) Gru est méchant, très méchant, c'est sa nature, il aime être méchant. Pour regagner sa place de N°1 de méchants, il fomente un plan diabolique pour voler la lune. Mais il a pour cela besoin d'adopter, le temps d'accomplir son méfait, trois orphelines. Gru serait il en train de s'attacher à ses trois pensionnaires ?
Comment être méchant avec Moi, Moche et Méchant ? La rédaction, à ses heures, est plutôt consommatrice de Schrek, d'Age de Glâce, ou de quelques Pixar bien pesés, et ce nouvel animé 100% numériques a tout à fait réussi à emmener les adultes que nous sommes (paraît-il) dans le monde corrompu des enfants. On peut trouver à redire sur Moi, Moche et Méchant, ici à la rédaction, nous avons en tous cas trouvé quoi vous en dire...
Même si Moi, Moche et Méchant fait preuve d'une écriture commercialement calculée jusque dans ses moindres détails (gags pour les têtes blondes, gags pour ados, clins d'oeil pour plus vieux, action, humour, émotion, animaux, etc...), le résultat est à la hauteur des ambitions. Tout y est certes savamment calculé, laissant peu de place à la surprise, mais chacun y trouve son compte, et mieux encore parvient à dépasser ses attentes. Oui, c'est très calibré, mais le moins que l'on puisse dire est que l'ensemble est parfaitement digeste, voire même sacrément réjouissant.
Moi, Moche et Méchant parvient, a transcender les classes d'âge en élaborant un cocktail des plus équilibré. On accepte sans trop tiquer se morale de type "il y a du bon en chacun de nous, on s'attache à l'inévitable parcours du méchant vers son coté gentil, et Gru devient donne finalement un bien joli visage à cette histoire quelque part à cheval entre paternité et épanouissement de soi. Ajoutez à cela les trois adorables orphelines, le méchant (le méchant du méchant...), et la horde de "bidibi-kinder" (dont il serait bien difficile d'expliquer rationnellement la présence) et Moi, Moche et Méchant se dote du kit presque intégral du parfait divertissement. On y rit de bon coeur, on apprécie sa douce fantaisie et son émotion évite la guimauve enfantine et trop simpliste !
Une belle gueule (car on trouve le film plutôt réussi visuellement), une jolie petite histoire et des gags plutôt soignés auront donc eu raison des amateurs que nous sommes de We Need To Talk About Kevin ou autre histoires légères à la Massacre A La Tronçonneuse ou I Saw The Devil ! Cet univers gentiment déjanté et ses petits personnages Kinder ont efficacement déridé nos visages tout crispés.... Moi, Moche et Méchant n'est certainement pas un grand Gru de l'animatrion (on n'en est pas peu fiers de celle-là !), mais il serait absurde de ne pas accepter toutes les charmantes choses qu'il offre généreusement. Un poil trop huilé pour nous dans son écriture, ce qui lui empêche d'atteindre la poésie d'un La-Haut, Moi Moche et Méchant offre indéniablement un résultat non dénué de finesse et de goût. Nous, conquis et contents !
Moi, Moche et Méchant (Dispecable Me - Chris Renaud, Pierre Coffin, 2010)

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