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Comment un soutien-gorge vient de me sauver la vie

Publié le 19 mars 2013 par Blabla
Aujourd'hui chez les terriens ... une geekette part en guerre !
Vous êtes sceptiques, n'est-ce pas ? Soutif ? Guerre ? Sauver une vie ? Un chat mécontent devant un bout de poisson ? Un chat qui mange comme des humains ? Vous pédalez dans la semoule n'est-ce pas ? Alors non, je ne parlerais pas de bien-fondé, ou pas, de porter un soutif. Non je ne parlerais pas de la guerre dans le monde, ni, de fait, de femmes manifestant les seins nus. Rien de tout cela, on va juste parler de moi. Et de l'électrochoc que j'ai reçut hier soir et qui me fait décider de changer ma façon de vivre un peu plus tôt que prévu.
Comment un soutien-gorge vient de me sauver la vie
Je suis grosse.
Ce n'est pas la société qui me le dit, ni même ma balance (oui, bon, ok, elle le dit, mais j'ai une bonne masse musculaire et une ossature épaisse, donc le poids que je fais ne reflète pas exactement le fait que je sois grosse ou mince, à 65kg j'avais parfois l'air grosse, parfois même à plus de 75kg j'avais l'air mince ... comme quoi). C'est mon corps qui me le dit. Et ce depuis des mois. Mais je ne l'écoutais pas. 
Mais hier, mon corps à réussit, sournoisement, à me coller un bon gros coup de pied au cul, dont j'avais énormément besoin.
Hier soir, avant de me coucher, j'ai voulu regonfler mon égo en essayant mes nouveau soutifs. Je me suis fait terriblement peur. D'abord avec le premier, parce qu'en fait c'était un 90C alors que je fais du 95C. Les vendeuses avait mis ce soutif sur un cintre de 95C, j'ai pas fait gaffe à l'étiquette en le prenant ... Ensuite avec les autres et le reflet dans mon miroir. En me regardant, avant de m'exposer à la glace, je sentais qu'un truc n'allait pas. Déjà, j'ai du mettre l'attache sur le cran le plus large. Bon, j'me suis dit "effectivement j'ai un peu grossit, faudra que je fasse fondre tout ça, mais c'est pas trop grave". UN PEU ... C'est cela oui. 
En réalité, je débordais juste de partout. Et non, ce n'est pas juste une façon de parler. Je débordais littéralement de mon soutif. Devant, derrière, sur les côtés, de partout. J'aurais eu plus de plis, j’aurais pu concurrencer le bonhomme Michelin ... 
Et en bonne maso que je suis, j'ai essayer mes quatre nouveaux soutifs pour bien être sûre que je ne rêvais pas. Je suis aussi allée faire un tour sur ma balance, pour voir le reste des dégâts. 96kg. BAM ! Je suis quand même restée forte, je n'ai pas pleuré, mais c'était pas loin.
Du coup, je me suis promis de perdre autant de poids que possible avant de revoir mon chéri, parce que là, ça va pas le faire. 
Mais vous vous demandez sûrement comment j'en suis arrivée là ... Comment, alors que j'avais suivit une cure d'amincissement presque miracle et surtout efficace à long terme (et super chère aussi), dont j'étais très fière du résultat, alors que j'avais réappris à bien manger, j'ai pu non seulement reprendre du poids mais dépasser celui que j'avais quand j'avais fait cette cure (91kg, il y a un an).
Fatigue, stress et laisser aller. La recette miracle en somme. 
Et ce en quelques mois, car à Noël, je ne débordais pas de mon soutif, loin de là. J'avais certes repris un peu de poids, mais je n'étais pas grosse, juste assez ronde. 
Que s'est-il passé au juste ? En décembre, Chéri et moi (enfin surtout lui, vu que moi je suis en France) on a commencé à cherché une maison, et c'est à partir de fin décembre/début janvier que la galère a commencé. Lui s'est retrouvé en arrêt de travail, je me suis inquiétée pour sa santé. La première maison nous est passée sous le nez, et j'ai commencé à douter parce qu'on arrivait déjà en février, que notre anniversaire du "un an ensemble" arrivait et qu'on ne serait pas ensemble. Je ne trouvais pas de petit boulot. j'ai commencé à faire des crises d'impatience de plus en plus souvent et de plus en plus forte. Depuis janvier, je n'ai pas eu une seule vraie nuit de sommeil, chaque matin je me réveille encore plus fatiguée que la veille. Là, on arrive fin mars et toujours pas de maison. Dans un mois et demi, ça fera un an qu'on ne se sera pas vu, Chéri et moi. 
Et tout ça, c'est dur. Et comme toujours lorsque je vais mal, je compense par la nourriture. Et là, je crois que j'ai un peu trop compenser. Le pire c'est que je me vois faire, mais je n'arrive pas à m'arrêter. Impossible de me retenir de mettre plus de crème fraîche épaisse que je ne devrait, d'ingurgiter une trop grande quantité de mayonnaise, de rajouter un peu d'huile d'olive quand je cuis mes viande ("c'est pour le goût"). Et là, je le paye.
Et puis je me disais que ce n'était pas si grave, que de toutes façons j'allais bientôt avoir une nouvelle vie et donc un nouveau rythme, qu'une fois en Belgique avec Chéri je pourrais reprendre de bonnes habitudes et perdre du poids. Je me voilais la face ... 
Mais hier soir, j'ai pris conscience que je devais faire quelque chose. Le stepper va reprendre du service, et avec ça mes séances d'étirements aussi, dès qu'il fera plus beau et chaud je me ferais quelques séances de corde à sauter lestée (parce que dans la maison, c'est un chouilla dangereux, quand même ...), je vais me motiver pour marcher ... Je vais me faire ma petite routine "je prend vraiment soin de moi", pour attaquer mon problème sur tous les fronts.
Parce que chercher à maigrir sans éliminer le stress et la fatigue, ce sera peine perdue.
Je vais donc d'abord envoyer une première offensive contre le stress. Me programmer quelques séances de yoga et de relaxation. Mettre définitivement au point ma routine de soin corps et visage, matin et soir, pour m'aider à me détendre. Penser à m'aérer aussi. Vu que je ne travaille pas, j'ai du temps, alors autant en profiter. Et il y a pleins de jolis endroits pour se promener près de chez moi ... Je vais peut être même profiter de la fin (ou pas ^^) de l'hiver pour prendre quelques photos ... Me changer le idées quoi.
Quand j'aurais commencé ma bataille contre le stress, je pourrais entamer ma lutte de fond contre la fatigue. Une fois le stress vaincu, j'aurais sans doute déjà un meilleur sommeil. Il faudra que je me couche plus tôt aussi, que j'éteigne le pc plus tôt (ça, c'est pas gagné XD ) ... Retourner voir mon acupunctrice pour mes jambes aussi (le soucis : n'ayant pas encore ma nouvelle carte vitale, et plus l'ancienne, je dois avance les frais, et là, je suis à sec ...) ... J'avoue que pour le sommeil, ça va en majorité dépendre de mes jambes, et je n'ai aucun contrôle là-dessus, hélas.
Mais ces combat-là ne pourront être réellement faisables qu'une fois loin de mes parents, une de mes plus grandes sources de stress (et donc de fatigue). Tout ce que je peux faire, c'est dégrossir, faire un état des lieux, définir ce qui doit être modifier, planifier ... 
Mais ce que je peux faire dés maintenant, c'est changer mes habitudes alimentaire. Une chance que j'ai gardé les menus types de mon passage chez Efféa. Repenser à la gentille Evelyne et à tous ses bons conseils.
Donc :
  • Fini la crèmes fraîche, le beurre, la mayo ... Plus de sauce et on passe aux laitages 0% ...
  • Fini les cuissons grasses, on fera bouillir ou rôtir au four, et pour les cuissons à la poêle, ce sera une cuillère à café d'huile d'olive et basta !
  • Fini le temps du baffrage et du grignotage : on ne se ressert plus, on prend en portion adaptées, et on ne mange plus entre les repas, et surtout pas de gâteaux et de biscuits !
  • Quand aux féculents : je vais tenter de les supprimer, au moins la première semaine, histoire d'entamer la liquidation de mon gras. Faudra que je me force à manger de la salade ^^.

Et avec ça, peut être vais-je encore bien fondre comme la dernière fois. J'espère, parce que j'en ai besoin.
Besoin oui.
Pas pour m'exhiber dans mon beau maillot de bain cet été. Juste pour moi, pour me sentir à l'aise dans mes fringues et dans ma peau, mais surtout pour ma santé (tiens, je me répète, j'en avais déjà parlé dans un lointain article sur les régimes, en octobre dernier, je faisais encore 90kg d'ailleurs). Parce que mon cher cousin en médecine m'a fait comprendre que si je fais de l'apnée du sommeil, c'est sûrement parce que je suis en surpoids (ce qui n'est pas dénué de sens, j'ai commencé à faire de l'apnée il y a quelques années justement quand mon surpoids est devenu plus que conséquent). Sans compter les autres risques inhérents à la prise de poids. 
Comme toujours, je me fiche d'avoir un ventre plat, je veux juste retrouver un poids "normal" (normal pour ma morphologie, un dans lequel je me sentirais bien), retrouver mon équilibre. Je fais 96kg, pour bien faire, il faudrait que j'atteigne au moins les 70kg (le must étant de pouvoir aller jusqu'à 65kg, mais je ne me fais pas d'illusions). Soit 20 à 25 kg à perdre. Dans un premier temps, je vais tenter de perde au moins 5 à 6kg, puis petit à petit je travaillerais jusqu'à mon but. Cela ne va pas être simple, c'est certains ... Mais je suis prête à me battre, et même si je n'atteins pas mes objectifs tout de suite, chaque perte de poids, même petite, sera une victoire pour moi. C'est d'ailleurs pour ça que je ne me fixe pas de délai. Juste un poids à atteindre. 
Ah oui, je ne parlerais pas de faire un régime, tout comme me le disais Evelyne, ma super coach : les régimes, ça ne marche pas, parce que rien que d'entendre ce mot on culpabilise et on prend du poids. La seule solution pour perdre du poids et ce durablement, c'est simplement de retrouver un bon équilibre alimentaire et donc de réapprendre à manger, à manger mieux et bien. Alors oui, dans son programme, Efféa nous fait "souffrir" quelques semaines au début, comme beaucoup de régimes justement, mais c'est seulement pour entamer le stock de graisse et faire démarrer la perte de poids (pour ça que dès la première semaine on peut perdre plusieurs kilos facilement), mais surtout pour repartir sur de bonnes bases alimentaires et apprenant à manger dans les bonnes proportions et de choisir les bons aliments. Pas de comptage (sauf au début, juste le poids des aliments à pas dépasser, c'est genre "100g de tel truc" et non pas "tant de calories"), pas de culpabilisation, pas d'énorme privation non plus (oui, au début, c'est pas de féculent, pas de matière grasse, pas de sucre (merci la stévia et le sirop d'agave du coup), et juste 100g de viande par repas, certes ça a l'air super drastique, mais au final j'ai toujours mangé à ma faim, et je n'ai jamais eu envie de grignoter durant toute la cure, comme quoi). 
Si ça n'a pas marché sur la durée la première fois, c'est parce que j'ai simplement laissé tombé mes bonnes habitudes pour reprendre les anciennes. Parce que je me suis contenté des premiers résultats, que ça me convenait. Parce que j'appréciais ce que je voyais dans le miroir.
Dans Scrubs, le Dr. Cox a dit un jour à Turk, qui voulait maigrir, que le secret pour être mince c'était de se détester soi-même, que s'il aimait ce qu'il voyait dans le miroir c'était perdu d'avance. Dans un sens, ce n'est pas faux : là, je déteste ce que je vois, et c'est suffisamment motivant pour m'aider à avancer jusqu'à mon objectif. Mais cette fois, parce que je vais bientôt commencer une nouvelle vie, MA vie, je ne vais pas laisser tomber plus tard. Je vais apprendre à avoir les bons gestes, et je vais les garder ! Namého !
Voilà, c'était l'article "3615 MyLife in BIG" ^^

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