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Revue de presse

Publié le 19 mars 2013 par Ladrevert

Un peu trop pris par mes nombreuses activités, je n’écris toujours pas plus régulièrement (cela devient une antienne…). Je publie sur mon mur facebook, mais au final c’est instantané et les informations passent… puis j’ai quitté facebook pour voir si j’étais « addict », mais non au final cela s’est bien passé, j’avais d’autres choses à faire, en dehors du fait que j’ai perdu certaines sources d’informations sur la recherche scientifique, et concernant mon amour propre… malgré que je me restreigne au nombre de Dunbar mon départ a suscité peu de personnes éplorées se demandant ou bon sang Fanfan était parti. Moralité comme pour la bouffe, faire un jeûne semble intéressant.

Quelques lectures donc, sur le fameux nombre de Dunbar et la taille d’un réseau de personnes que notre cerveau pourrait gérer, ce qui d’ailleurs pourrait avoir des implications sur des groupes de représentants par exemple comme en politique, ou sur notre manière de gérer nos réseaux selon nos profils privés ou publics, bref le chiffre à retenir c’est 150.

En 1992, l’anthropologue Robin Dunbar cherche à savoir si la taille régulière des groupes de primates que l’on peut observer dans la nature est déterminée plutôt par des facteurs environnementaux (notamment l’abondance ou l’absence de nourriture) ou par des facteurs biologiques et génétiques. Les primates étant, comparés à d’autres taxons, des animaux très sociaux, des chercheurs ont rapidement émis l’hypothèse qu’une de leur principale particularité anatomique en tant que primates, à savoir la taille importante de leur néocortex, pouvait déterminer certains aspects de leur vie sociale.« 

Autre lecture qui m’a interpellé sur un tout autre sujet, que je suis depuis longtemps : Bradley Manning. On occulte souvent cet homme, sans qui probablement on parlerait moins de WikiLeaks et des documents relatifs aux divers conflits ébruités, et dont on a assez peu entendu parlé par lui même. La chose est réparée, et je laisse tout le monde méditer ses paroles :

« Je pensais que si le grand public, et notamment les citoyens des Etats-Unis, avait accès à ces informations… cela pouvait lancer un débat national sur le rôle de l’armée et sur notre politique étrangère en général, ainsi que sur les guerres en Irak et en Afghanistan.

Je croyais aussi que l’analyse détaillée des données sur le long terme réalisée par différents secteurs de la société pouvait permettre à celle-ci de réévaluer le besoin, voire l’envie, de s’engager dans des opérations de lutte contre le terrorisme ou contre l’insurrection en ignorant les dynamiques complexes de la population vivant au quotidien dans les régions concernées. »

A l’heure de l’endoctrinement par nos médias et avec de nouveau la disparition d’une voix forte pour s’élever face à certains discours, il est bon de méditer ses mots et de se rappeler qu’il est en prison pour avoir dit la vérité, contrairement à certains hommes politiques américains et français responsables de guerres basées sur des mensonges aux conséquences que l’on connait…

J’ai envie de citer OdieuxConnard qui a parlé deux fois intelligemment du mariage homosexuel, magnifique démonstration de pensée unique de la bienpensance, si on devait résumer :  » Pour l’égalité des droits pour tous, sauf pour les gens qui n’ont pas les mêmes préférences que moi« . Splendide.

Il a renouvelé le saligaud en nous pondant un merveilleux article sur l’indignation, dont personnellement j’ai fait une indigestion :

Comme quoi, même avec des outils en ligne pour agir concrètement, nos indignés de Facebook et Twitter en restent surtout au vieux râlage, parce que s’il faut commencer à agir vraiment, pfouuulala. Ça va bien demander une journée de travail, et là, bon, hein. Autant faire, au mieux, 62 pétitions sans valeur juridique sur un même sujet : on pourra aller se coucher en se disant qu’on a participé à construire un avenir meilleur.

Je citais récemment Socrate, et le libéral Georges Kaplan rappelait l’histoire du XXème siècle, et ses mensonges, et sans cacher les difficultés de notre société actuelle nous rappelait le choix qui s’offrait à nous

Nous sommes au bord d’un gouffre abyssal.
Ce sera alors l’heure de vérité. Sur les décombres de la crise qui s’annonce, nous serons amenés à choisir dans quel type de monde nous souhaitons vivre. Contrairement à ce que certains de nos amis ont dit autrefois, il y a bel et bien une alternative : ce sera le socialisme ou la société libre – le reste n’est que fumisterie. Celles et ceux – et ils sont nombreux – qui ne l’ont jamais fait feraient bien de lire Mises : l’heure du choix approche, il va falloir faire le bon.

Je parlais déjà dans un précédent billet du bouc émissaire libéral, alors que nous sommes une société de connivence. En économie on parle de crony capitalism, les « alter » parlent d’oligarques, mais au final ne devrait on pas parler sans franchir le point Godwin de fascisme ? « le fascisme devrait plutôt être appelé corporatisme, puisqu’il s’agit en fait de l’intégration des pouvoirs de l’état et des pouvoirs du marché » Benito Mussolini. Nous avons tellement donné notre liberté aux Etats nounous, nous avons tellement « peur » que nous avons oublié les mots d’un petit bonhomme qui avait dit  : « Un peuple prêt à sacrifier un peu de liberté pour un peu de sécurité ne mérite ni l’une ni l’autre, et finit par perdre les deux« 

Il y a tellement de sujets chauds en ce moment, que difficile de choisir, entre les dérives sur la génétique et l’émergence d’un bienvenue à Gattaca, ou le déni sur la situation occidentale et européenne et notamment ce qui vient de se passer à Chypre, qui rappelle que lorsqu’on a fait tourner la planche à billet ou que l’on a des dettes, cela se traduira par une dévaluation de la monnaie ou en aller taper dans l’épargne… on a vu.

Mais à côté de cela, il y a tellement de choses merveilleuses, et j’en parle aussi sur ce blog, qui mériteront d’autres billets, comme le moyen de lutter contre les désertifications, les révolutions en neuroscience, ou encore mes voyages, car en fait, oui c’est la déprime, la sinistrose dans nos contrées que tout le monde nous envie, mais en fait cela ne va pas si mal ailleurs !

Et donc la conclusion de ce billet, est, oui, tout ne va pas si mal :



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