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Le complexe du prisme par Fabrice Pichon

Par Livresque Du Noir @LivresqueduNoir

Je n’avais rien en tête, le premier roman était terminé et je voulais juste prendre en photo la « Porte-Noire » pour qu’elle illustre la couverture. C’était le début de l’hiver, le petit matin et le soleil qui commençait à lécher les façades.

Et puis il y avait ce petit square. J’ai fait mes clichés et je suis entré dans ce petit parc. La première chose dont je me souviens c’est ce soleil gravé sur une pierre antique qui servait de banc. Puis quelques déchets à côté d’une poubelle. Je me suis aventuré dans les allées et devant une grotte protégée par une grille en fer forgée, elle m’est apparue.

D’accord, on oublie les halos de lumière, le son des orgues de la cathédrale toute proche et la tenue maculée : ce n’était pas la vierge. Seulement une vieille femme, usée par la vie et par l’alcool. Je l’ai vu, là, vivant ses dernières secondes sous le jouc d’un bourreau imaginaire.

Le complexe du prisme est né de cette vision. Quelques souvenirs sont venus se greffer autour de cette image.

C’est essentiellement celui d’un réveil par la police à trois heures du matin qui a été le révélateur. Une erreur, mais quelques secondes inoubliables.

C’était décidé, mon héros connaitrait la même mésaventure mais pour lui, aucune erreur, juste quelques heures de sa vie qui allaient le transformer à tout jamais.

J’ai fais le choix ensuite de conserver les mêmes personnages secondaires, ou presque. Retrouver ces officiers de police. Je n’avais pas fait le tour de la richesse de ces personnages, et je ne l’ai toujours pas fait. Mais je ne voulais pas déflorer l’intrigue du premier roman, aussi la Commissaire Desvignes a cédé sa place.

C’est ainsi que Marianne Bracq fait son apparition. Une femme moderne, vivant avec son temps et ses contraintes. Une mère qui doit jongler entre boulot et vie personnelle. Un personnage qui doit s’adapter à son nouvel environnement.

Le complexe du prisme c’est aussi un passé qui explose en plein visage des personnages, parce qu’une fois de plus, les actes d’aujourd’hui trouvent parfois leur raison d’être dans les actes d’hier.

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