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Afro retro et beautes circassiennes

Publié le 20 mars 2013 par Zafro @zafroland

Les femmes dîtes « exotiques » faisaient partie à l’époque des tournées des cirques et des foires au bizarre.

AFRO RETRO noir et blanc

Elles étaient appelées beautés circassiennes, en référence au peuple circassien du 19e siècle. En anglais les « circassian beauties » originelles étaient dépeintes comme des beautés presque parfaites et rares.

Mais celles-ci portaient leurs cheveux de manière afro, et en avaient beaucoup. Dans les années 1860, un showman nommé P. T. Barnum s’est mis à exhiber ces beautés « circassiennes » dans ses cirques et autres représentations ; elles étaient connues pour être les filles avec le plus de cheveux au monde.

AFRO RETRO ET BEAUTES CIRCASSIENNES

En réalité les femmes montrées par Barnum n’avaient pas grand chose à voir avec le peuple circassien mais c’est ainsi qu’on les nomma et elles firent des émules puisque bientôt d’autres copièrent leur style « afro ».

Ces femmes étaient même dîtes comme d’anciennes esclaves sexuelles des turques, échappées de leur harem pour venir trouver la liberté aux Amériques.

AFRO RETRO ET BEAUTES CIRCASSIENNES

En fait de prétendue liberté elles n’étaient à la recherche de rien d’autres sinon de quelques piecettes pour pouvoir vivre, et Barnum avait fait d’elles les attractions principales de ses spectacles.

AFRO RETRO ET BEAUTES CIRCASSIENNES

Aucune de ces femmes ne faisait partie du peuple circassien et leurs coupes de cheveux n’avaient même rien à voir avec eux. Mais Barnum avait créé un fantasme, et les américains ne faisaient de toute façon aucune différence.

Femmes blanches et afro rétro - beauté circassienne (circassian beauties)

Elles étaient encore dîtes comme possédant une certaine pureté raciale, et s’étaient échappées d’harems habritant des centaines d’esclaves sexuelles.

On les revêtait souvent avec des costumes d’inspiration orientale et leurs cheveux étaient crépés avec de la bière.

Au fond les filles de Barnum n’étaient que des femmes blanches nées avec beaucoup de cheveux et en quête d’une vie. Si par contre cette femme se trouvait être une mulâtresse, son succès était d’autant plus grand puisque la curiosité se posait alors sur ses cheveux certes, mais aussi sur sa morphologie.

AFRO RETRO ET BEAUTES CIRCASSIENNES
AFRO RETRO ET BEAUTES CIRCASSIENNES
AFRO RETRO ET BEAUTES CIRCASSIENNES

AFRO RETRO ET BEAUTES CIRCASSIENNES
AFRO RETRO ET BEAUTES CIRCASSIENNES
AFRO RETRO ET BEAUTES CIRCASSIENNES

AFRO RETRO ET BEAUTES CIRCASSIENNES
AFRO RETRO ET BEAUTES CIRCASSIENNES
AFRO RETRO ET BEAUTES CIRCASSIENNES

AFRO RETRO ET BEAUTES CIRCASSIENNES
AFRO RETRO ET BEAUTES CIRCASSIENNES
AFRO RETRO ET BEAUTES CIRCASSIENNES

AFRO RETRO ET BEAUTES CIRCASSIENNES
AFRO RETRO ET BEAUTES CIRCASSIENNES
AFRO RETRO ET BEAUTES CIRCASSIENNES


None of the women were from the Caucasus, and actual Circassian hairstyles bore no resemblance to Barnum’s fantasy. But, Americans knew no different. They were portrayed as women of racial purity who had escaped sexual slavery. They often wore oriental costumes. Their teased hair was held in place with beer.


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