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Petit Denis, ou la tragédie d’un accro…

Publié le 22 mars 2013 par Africahit

Koulaté Koulaté Denis alias petit Denis vit actuellement dans la déchéance totale, dans un fumoir (maison de consommation de drogue) à Anoumabo (Marcory).
Petit Denis, ou la tragédie d’un accro…


Petit Denis est apparu aux ivoiriens en 1996 avec sont fameux titre à succès « Zigbogbolôh », issu de son album tournoi. Cette voix emblématique du zouglou, a fait ses premiers pas dans la musique, avec le défunt groupe « poussin choc » aujourd’hui incarné par Yode et Siro. Après avoir gagné les cœurs des mélomanes ivoiriens et africains par ses morceaux comiques sur les tares de la société ivoirienne, « Denco » , comme l’on surnommé ses fans va commencer à montrer son vrai visage. Petit Denis est un vrai gars des narines. Il ne s’inspire et ne vit que de la drogue, au point d’en commettre souvent des crises de folies. Petit Denis vend tous ses biens pour se procurer la marchandise. Ses voitures, ses habits etc.… sont bradés pour de l’herbes. Il est arrivé à Petit Denis de vendre même ses albums à des producteurs avant leurs sorties, pour ne pas être en manque. Adulé malgré ses nombreuses gaffes, il va bénéficier, des largesses, de l’ex patron des jeunes patriotes, Charles Blé Goudé. Ce dernier lui payera même une cure de désintoxication en Italie et l’aidera à avoir une vie descente. Mais comme dit l’adage, chassez le naturel, il revient au galop, Denco, après la crise post-électorale qui a vu la fuite de son bienfaiteur, va tomber dans la décadence la plus totale. Aujourd’hui, il squatte chez ses amis artistes pour avoir de l’argent pour se procurer sa besace. Il délire souvent dans ses propos, à telle enseigne que certains ivoiriens ont commencé à lui coller un début de folie. Petit Denis rejoint ainsi l’autre artiste Issa Sanogo, aujourd’hui complètement détruit, par la marijuana.


Cet espoir de la musique ivoirienne est entrain de quitter la scène aux yeux et au regard de tous, tous ses bienfaiteurs ont baissé pavillon, pour eux il ne changera jamais, le Bureau Ivoirien des Droits d’auteurs (BURIDA), qui lui a octroyé 800 000 FCFA dernièrement est aussi déçu du comportement de la star. Les zougloumans sont entrain de perdre l’un des grands talents de leur mouvement. Y a-t-il une âme pour sauver l’artiste ?
Donatien Kautcha 

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