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Samedi Séries #24

Publié le 16 mars 2013 par Haiyken @JALFDM
   Une semaine assez pauvre avec pas mal de rediffusions de mon côté. J'ai passé pas mal de temps à me refaire des épisode de The Office, principalement les saison 3 et 4 qui sont un pur régal. J'ai également récupéré l'intégrale de Dollhouse dont j'ai presque terminé la première saison. Un collègue de travail ne cesse de m'en parler, lui aussi étant en train de les revoir et je n'ai pu résister. Je n'avais vu la série qu'une seule fois et avait relativement apprécié, mais je me rend maintenant compte qu'elle est bourré de faiblesse et je ne suis pas étonné qu'elle ait été annulée aussi rapidement. J'ai également commencé la websérie H+ qui est géniale mais la mauvaise qualité vidéo de ce que j'ai récupéré gâche un peu mon plaisir. Du coup je n'ai pas forcé d'avantage pour le moment.   J'ai continué Go On! avec Matthew Perry dont j'avais parlé il y a plusieurs mois, mais malgré quelques sourires, ça n'accroche pas plus que ça, par contre j'ai terminé la deuxième et annulée saison de Don't Trust the Bitch in Apartment 23 que je trouve hilarant et qui n'a pas reçut l'attention qu'elle méritait.   Bien évidement, je me met à jour sur les sorties de la semaine avec The Good Wife toujours excellent mais qui me fait arracher les cheveux face aux décisions d'Alicia, et les différentes sitcoms au sommet de leur forme, même si on sent clairement que la fin est proche du côté de The Office avec l'énorme porte qui vient de s'ouvrir pour le personnage de Dwight. Ce qui aurait dû être un spin-off se retrouve réduit à un simple épisode de la série, mais c'est quand même quelque chose de très bien pour Dwight. J'ai regardé le pilote de 30 Rock mais je n'accroche pas plus dans l'immédiat, je le garde donc sous le coude pour plus tard.
The Walking Dead, Saison 3, Episodes 9 à 13
   Petits commentaires en cours de route pour cette deuxième partie de troisième saison. Alors, je ne comprend pas pourquoi après un départ aussi dynamique et travaillé on se retrouve de nouveau dans une saison qui piétine et dont chaque épisode ne semble qu'un prétexte pour faire semblant d'explorer le psyché des personnages. Après avoir un peu complètement gâché le personnage d'Andrea, c'est celui de Tyreese qui semble passer à la trappe en restant un personnage plus que secondaire. A la place, la voix des fans influence (trop à mes yeux) les décisions des scénaristes en donnant à Daryl trop d'importance, délaissant les autres. Je suis déçu de la pauvreté du casting, pas en terme de qualité, mais de quantité. J'étais habitué aux nombreux personnages des comics pendant la période de la Prison et des multiples histoires les utilisant. Ici c'est assez creux et on se demande bien comment ils peuvent vraiment voir cela comme leur maison. Il aurait été sage d'insister d'avantage là dessus pour leur donner vraiment une raison de se battre pour cet endroit.   La bataille avec le Gouverneur traine en longueur et perd de sa force. C'était le côté soudain et brutal de son arrivée lors de l'ultime confrontation qui faisait la force de cette storyline. Ici, malgré la petite attaque préventive qui a permis de remettre quelques zombies dans le paysage (je me demande d'ailleurs pourquoi le groupe n'a toujours pas nettoyé la cour comme ils l'ont fait à leur arrivée), ce n'est pas bien intéressant. Le petit face à face entre le Gouverneur et Rick lors de l'épisode 13 était intéressant même si rien ne s'est vraiment passé finalement. Je m'attendais à ce qu'on nous sorte une machette et qu'on coupe enfin la main de Rick, mais non, ce n'est pas une voie que la série est prête à prendre.   J'espère qu'ils vont redresser la barre et nous donner quelque chose à la hauteur de l'attente, parce que pour le moment, c'est assez faible niveau histoire. Le visuel est toujours sympa mais ça ne suffit clairement pas.
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Mr Selfridge, Saison 1, créé et écrit par Andrew Davies
   Synopsis : Harry Gordon Selfridge lance en 1909 le premier grand magasin londonien, dans le but de rendre le shopping aussi excitant que le sexe. Véritable visionnaire et pionnier, il met un point d'honneur à offrir un lieu magique présentant toute une série d'articles de façon étonnante, inédite, amusante, voire excentrique. 
   La première saison de Mr Selfridge vient tout juste de se terminer et j'avais envie d'en parler rapidement. Je pensais d'abord faire un billet à part mais le faire ici conviendra parfaitement. Alors Mr Selfridge, qu'est-ce que c'est ? C'est d'abord Jeremy Piven dans le rôle d'Harry Gordon Selfridge, le créateur des magasins du même nom à Londres. Je dois avouer que sans cet acteur je n'aurais probablement pas été aussi perméable à cette série, n'étant pas principalement du genre que je regarde le plus. Mais Jeremy Piven est un acteur que j'ai découvert et adoré dans la série Entourage il y a quelques années. Il a un dynamisme et une façon d'exprimer les émotions de ses personnages qui me fascine réellement.   La série suit donc cet étrange personnage, cet américain un peu excentrique et en avance sur son temps qui se met en tête de révolutionner la façon dont les gens achètent. Grâce à ce personnage on (re)découvre cette époque, ses mœurs et son style. C'est assez marrant de voir les gens se comporter les uns envers les autres, avec plus de respect pour les autres mais aussi pour eux-même. C'est aussi une époque où le travail est important, dur mais récompensé. A travers toute la saison, on explore également des évènements importants de cette période comme les explorations de l'Antarctique de Ernest Shackleton, le vol au dessus de la Manche de Louis Blériot ou encore les ouvrages de Sir Arthur Conan Doyle.   Mais au delà de ces personnes réelles et connues, la série possède tout un panel de personnages assez intéressants. J'ai particulièrement apprécié Lady Mae, incarnée par l’impressionnante Katherine Kelly, à la classe époustouflante et à la personnalité haute en couleur. A l'opposé, l'ange déchu qu'est Ellen Love m'a un peu agacé mais a bouleversé l'histoire de nombreuses fois, et c'était très intéressant. La série est d'ailleurs centré sur ces personnages et n'a pas vraiment d'histoire globale à part le magasin. J'aime bien ce principe et la taille impressionnante du casting ne laisse aucun temps mort. De plus, en tant que français, j'ai été heureux d'avoir des vrais français qui parlaient vraiment français lorsque les personnages étaient français. C'est extrêmement rare dans les séries et le français est généralement charcuté. Ici ça apportait une authenticité appréciable à la série.   Le dixième et dernier épisode de cette première saison conclut assez bien l'histoire tout en relançant de grandes pistes pour la suite. J'ai tout simplement adoré le passage au théâtre, extrêmement bien fait et lourd de sens. Le départ de Rose et des enfants secoue un peu violemment Harry mais ce n'est pas plus mal.   En résumé, Mr Selfridge est une série devant laquelle j'ai pris beaucoup plus de plaisir que je ne l'aurais pensé. Jeremy Piven est époustouflant dans le rôle principal et apporte quelque chose d'unique à la série. J'ai vraiment hâte de voir la deuxième saison l'année prochaine !
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