Synopsis : Alex la fantôme s’habitue à son après-vie avec Tom le loup-garou mais Hal le vampire vit un enfer. Non pas car il est enchainé comme un animal, mais car il n’en peut plus de voir le désordre et les ordures se répandre aux quatre coins de la maison. Lorsque Tom et Alex décident de le libérer, Hal est plongé dans l’incertitude. Peut-il contrôler sa soif de sang ? Les choses se compliquent avec le retour de Mr Rook, l’étrange personnage qui travaille pour une branche du gouvernement qui protège le monde des êtres surnaturels.
Une série qui me surprend à chaque fois qu’elle reprend, car je l’oublie malheureusement trop souvent. Et pourtant, Being Human est une série que j’adore, même si elle ne se croque pas comme les autres séries anglaises que j’aime regarder. Being Human a toujours eut une drôle d’aura à mes yeux, et je suis incapable de regarder un épisode de cette série si je ne suis pas dans la bonne ambiance. C’est quelque chose de récurrent depuis la première saison et je ne saurais l’expliquer. Toujours est-il que la série vient de faire sa rentrée et pour la cinquième saison, les choses ont beaucoup changées. A l’instar de séries comme Doctor Who ou Misfits, Being Human s’émancipe régulièrement des membres de son casting principal pour introduire de nouveaux visages et de nouvelles histoires. Cette saison est un peu particulière puisque c’est la première consacrée à un tout nouveau groupe de colocataires.
Bien entendu, la dynamique est conservée et on retrouve notre trio surnaturel préféré, à savoir le vampire, le loup-garou et le fantôme. Mais nos trois jeunes (façon de parler) amis sont loin de Mitchell, Annie et George, et c’est tant mieux ! Car il aurait été ridicule de renouveler la série sans y apporter un peu de fraicheur. La dernière recrue n’est autre qu’Alex, la jolie morte qui erre sans en connaître la raison sur le plan de vivants, incapable de faire quoi que ce soit, ou presque. On retrouve avec plaisir Tom, un personnage qu’on a rencontré il y a déjà un moment, ainsi que Hal, introduit à la place de Mitchell dans la saison précédente. On n’oublie pas pour autant les évènements antérieurs à l’épisode avec notamment la mention d’Eve, l’enfant de George et Nina, adoptée par Annie par la suite. Pas question de faire table rase donc. La série intègre avec plus de précision un élément qui avait été légèrement dévoilé dans la fin de saison quatre, avec Mr Rook et l’organisation pour la protection contre les êtres surnaturels. Je sens que ce sera un gros morceau de l’intrigue de cette année, et je dois avouer que c’est un thème que j’aime beaucoup et que j’ai hâte de voir développé d’avantage dans les épisodes suivants.
Comme souvent au fil des saisons, on assiste à des flashbacks de notre personnage vampire qui seront utiles pour la suite de l’histoire. Ici on assiste à l’invocation de Satan lui-même et de son emprisonnement dans le corps d’un pauvre bougre, que l’on retrouve comme par hasard dans l’hôtel où Hal et Tom viennent de trouver un travail. Mais il n’y a pas de coïncidence dans Being Human, ça on le sait. Un retour tranquille pour Being Human qui pose les bases de son nouveau casting tout en intégrant des éléments importants pour une histoire plus grande. Les acteurs sont géniaux, avec des rôles hauts en couleur et livrant des répliques toutes plus savoureuses les unes que les autres. C'est bourré d'humour noir et l'aspect surnaturel est détourné de façon moderne et audacieuse. Niveau ambiance, on retrouve avec beaucoup de plaisir le style qui a fait le succès de la série, cette espèce de mélancolie qui nous tombe dessus et nous enferme avec ces personnages que l’on adore déjà pour une heure d’épisode. J’aime ce renouveau, j’aime les changements qui ont été faits et je salive d’avance en imaginant la suite. 
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble