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An Unearthly Child

Publié le 31 janvier 2013 par Haiyken @JALFDM
An Unearthly ChildDoctor Who Classic, Saison 1, Épisode 1, écrit par Anthony Coburn.
   Si vous n'êtes pas complètement déconnectés de la culture anglo-saxonne vous avez très certainement entendu parler de Doctor Who. Avec un peu de chance vous êtes même fans de la série actuelle qui reprendra sous peu la diffusion de sa septième saison. Mais comme cous le savez peut être, avant la série actuelle et la saison de 2005 avec Christopher Eccleston, il y avait une première série, débutée en 1963 avec William Hartnell dans le rôle titre.   J'avais depuis longtemps envie de voir ces fameux épisodes "classic" car après tout c'est bien dommage de se régaler sur les saisons récentes sans connaître le passé du Docteur. Il y a énormément d'épisodes à regarder et j'ignore si j'aurais le temps et l'envie de parler de tous. Ils ont par contre la particularité de se découper en plusieurs parties, d'une vingtaine de minutes chacune, ce qui fait qu'une fois mit bout à bout, un épisode peut durer largement plus d'une heure.   Regarder ces épisode s'inscrit aussi dans mon désir de creuser un peu plus la thématique du voyage dans le temps.An Unearthly Child
An Unearthly Child     Le début de l'épisode est bien mystérieux. On découvre les personnages de Barbara et Ian, deux professeurs d'école qui discutent à propos de l'étrange Susan Foreman, à la fois brillante mais souvent déconnectée des choses les plus simples. Intrigués, ils décident de la suivre un soir après l'école et se retrouvent dans un hangar plein de meubles et objets en piteux état. Susan a disparu et au milieu de la pièce trône une étrange cabine téléphonique de police bleue.An Unearthly Child   La rencontre avec le Docteur ne tarde pas et on découvre un vieil homme vraiment mystérieux. Interrogé par Barbara et Ian, on se rend rapidement compte que l'homme cache quelque chose (si on connait la série on sait que c'est l'existence du TARDIS). J'ai beaucoup aimé l'humour du Docteur. J'avais un peu peur de découvrir dans les Classic une version un peu plus sérieuse du Docteur, et bien j'avais tord. William Hartnell incarne un personnage plein de malice, d'assurance et possédant un certain charisme.   Ce qui est assez étonnant, pas forcément négativement, c'est évidement la présence de Susan. Ce personnage adolescent est là à la base pour que le public jeune de l'époque s'identifie à cette héroïne et s'intéresse à la série. Le fait qu'elle soit la petite-fille du Docteur est un élément assez unique parmi les différents compagnons.   Pris au dépourvu par l'arrivée de Barbara et Ian à bord du TARDIS, le Docteur se voit dans l'obligation de "décoller" et le groupe se retrouve propulsé dans le temps et l'espace, ce qui termine cette première partie.
The Cave of Skulls     Nous découvrons dans cette seconde partie un paysage désolé, aride, et au milieu de rien, le TARDIS et un sauvage qui l'observe dans un mélange de curiosité et d'effroi. Rapidement on se retrouve au milieu d'une tribu d'hommes des cavernes qui, d'après ce que j'ai pu comprendre, parlent des vertus du feu. Depuis la mort du Firemaker, le seul homme de leur tribu à pouvoir allumer un feu, les sauvages sont pris au dépourvu.An Unearthly Child   Du côté du TARDIS, Ian et Barbara essayent comprendre ce qui est en train de leur arriver et de concevoir où ils sont. Le Docteur part immédiatement chercher des échantillons de roche et lui et Susan s'étonnent que le TARDIS ait conservé sa forme de cabine téléphonique, ce qui ne devrait normalement pas être le cas.An Unearthly Child   Voyant le Docteur utiliser une allumette pour fumer sa pipe, le sauvage qui les observe depuis le début enlève le vieil homme et le ramène à sa tribu. Lorsque le Docteur se réveille, il promet aux sauvages de leur apprendre à allumer un feu pour sauver sa peau, jusqu'à se qu'il se rende compte qu'il a perdu ses allumettes. Lorsque Ian, Barbara et Susan arrivent pour sauver le Docteur, tout le groupe se retrouve enfermé dans une caverne remplie de crânes fracassés.
An Unearthly Child   J'ai été étonné de cette intrigue avant de me rendre compte que c'était le meilleur moyen pour faire comprendre au spectateur que le TARDIS peut voyager dans le temps et l'espace. L'époque préhistorique est assez identifiable pour qu'il n'y ait pas de doute sur la véracité des évènements, impossible de faire passer cela pour une illusion.   Cette partie de l'épisode était un peu longue lorsque l'on se retrouve avec les sauvages car à vrai dire cela n'a pas beaucoup d’intérêt. Il y a quelques longueurs, heureusement coupées par les passages avec le groupe qui m'intéressent beaucoup plus.
The Forest of FearAn Unearthly Child     Libérés par une vieille femme effrayée par le feu, le groupe parvient à s'enfuir dans la forêt alentour mais sur le chemin du retour vers le TARDIS, la panique et la confusion prend le dessus et Barbara hurle d'effroi. Ils sont vite rattrapés par les sauvages et un des assaillants est blessé par un animal sauvage. Avant même d'avoir pu le ramener au vaisseau pour le soigner, le groupe est de nouveau capturé par la tribu et constate que la vieille femme est morte.
   Cette partie de l'épisode est remplie d'action mais il faut avouer qu'il ne se passe pas grand chose pour le déroulement de l'intrigue. En condensant la deuxième et la quatrième partie il aurait été possible de faire quelque chose de plus dynamique, mais ce n'est clairement pas le style de l'époque.
The Firemaker     Enfermés et obligés d'allumer du feu pour les sauvages, le groupe trouve quand même le moyen de se sauver. Tandis que le Docteur parvient à habillement prouver qu'il n'a pas tué la vieille femme mais que c'est bien un des sauvages de la tribu, Susan et Ian mettent au point un stratagème pour s'échapper. Utilisant les crânes brisés de la caverne et le feu qu'ils ont réussi à créer, ils effraient les sauvages et parviennent à s'enfuir de justesse jusqu'au TARDIS.     L'engin effraie les sauvages et le groupe se retrouve propulsé sur une étrange planète. Trop occupé à se soigner et nettoyer après leur terrible aventure, ni Susan ni le Docteur ne remarque le compteur de radiations qui s'affole sur la console du vaisseau.
     J'ai adoré, même si la scène est courte, la façon dont à le Docteur de prouver qu'il n'est pas coupable. Il utilise très bien les mots et c'est exactement ce que j'attendais de lui. Dans un style que l'on retrouve dans les saisons plus récentes, on voit que les personnages utilisent des éléments mis en place au cours de tout l'épisode, ici les crânes et le feu, pour se sortir du danger. C'est simple et efficace.     Le fait que le groupe s'enfuit de la planète sans regarder en arrière est aussi assez récurrent des nouveaux épisodes, et j'aime bien cette continuité. Le cliffhanger final n'est par contre pas quelque chose auquel on est habitué et je n'ai pu m'empêcher de penser à un James Bond avec "Le Docteur reviendra dans The Dead Planet". En tout cas j'aime le lien direct avec la suite !
   Découvrir ce premier épisode de Doctor Who a été une très belle expérience. Se dire qu'en 1963, des scénaristes, des producteurs, des réalisateurs et des acteurs sont inventé quelque chose qui 50 ans après perdure, c'est fabuleux, tout simplement. L'image et le son de la série a bien évidement ce côté rétro qui a beaucoup de charme et qui participe au plaisir de regarder de vieux épisodes comme cela. Le premier Docteur, incarné par William Hartnell est vraiment très sympa et j'attends avec impatience la suite pour découvrir un peu plus sa personnalité. Ce qui est encore plus agréable c'est de (re)découvrir de nombreux éléments de la série à travers leurs premières apparitions. Le TARDIS et ses nombreux bruits et concepts en est un très bon exemple. J'espère avoir très vite le temps de regarder la suite.
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