Le gastronome Brillat-Savarin dans la « Physiologie du goût » raconte qu’il arrive un jour dans une auberge où il n’y avait rien à manger… sauf un gigot apporté par des Anglais, qui rôtissait à la broche et sur lequel les deux dames qui l’accompagnaient jetaient des regards concupiscents. Après avoir convaincu l’aubergiste de leur brouiller des oeufs et à l’abri des regards, il entaille le gigot de douze coups de couteau afin de récupérer tout le jus qui va parfumer ses oeufs. Il se réjouit d’avaler » la substance du gigot en en laissant à nos amis les Anglais que la peine de mâcher le résidu ».
C’était en 1825, et la guerre du mouton avec les Anglais ne faisait que commencer !